vendredi 10 octobre 2014

Résultats élections 2014-2015

Maternelle Jaurès

  • Inscrits : 212
  • FCPE 35
  • Indépendants 44
  • Blancs-Nuls 17
  • soit 2 élus pour chaque liste

Titulaires

  • Aurélie Pradeau
  • Marc Ermonval

Suppléant

  • Jean Marc Sibaud

Élémentaire Jaurès

  • Inscrits : 512
  • Participation : 50,77%
  • FCPE : 131 soit 7 sièges!
  • Paroles d'écoliers : 104
  • Blancs-Nuls : 29

Titulaires

  • Sabrina GAILLARDOU
  • Stéphanie ANFRAY
  • Arnaud EQUEY
  • Lydie SEYRES
  • Vanessa MOURLAN
  • Céline MORAND
  • Marc ERMONVAL

Suppléants

  • Nathalie KLASING
  • François OSSORIO
  • Florence MANSOUR
  • Corinne BENVEL
  • Emmanuel VILLALPANDO
  • Sarah CANTON
  • Jean-Sébastien CLERC

Maternelle La Fontaine

  • 145 electeurs
  • 68 votants
  • FCPE: 27
  • Paroles d'écoliers: 35
  • Blanc nuls: 6

Titulaire

  • Nathalie KLASING

Suppléant

  • Michaël GHIRARD

jeudi 9 octobre 2014

Statut du parent délégué - courrier à la ministre des Droits des Femmes, de la Ville, de la Jeunesse et des Sports

Veuillez trouver ci-joint le courrier adressé hier à la ministre des Droits des femmes, de la Ville, de la Jeunesse et des Sports pour demander que le statut du parent délégué soit discuté lors des ateliers de la conférence sociale.


Groupe de travail Co-parentalité

Sous l’impulsion du conseil local du Lycée Sud Médoc, la FCPE Gironde a créée un groupe de travail thématique sur les difficultés rencontrées par les parents dans l'exercice de la co-parentalité.

Ce groupe de travail a pour objectifs:
  • de recenser les difficultés rencontrées sur le terrain,
  • d'évaluer le nombre de personnes potentiellement concernées,
  • de faire des propositions au CDPE pour améliorer la situation. Le CDPE décide de retenir ou pas ces propositions, certaines pouvant être à leur tour proposées aux conseils locaux.

Il est constitué de parents fcpe volontaires, en accord avec le CDPE et propose son aide en s'appuyant sur les conseils locaux.

Si vous êtes intéressé, vous pouvez rejoindre le groupe via une plate-forme collaboratrice https://coparentalite33.olympe.in/

Annonce de la 8ème journée des DYS

La 8ème journée des DYS aura lieu le 11 octobre à Mérignac.

mercredi 24 septembre 2014

Communiqué aux conseils locaux: Demi-journée de banalisation primaires et collèges Matinée du 8 Octobre

La ministre de l’Éducation nationale ouvre une consultation des enseignants sur les programmes de l’école maternelle et le socle commun de connaissances, de compétences et de culture.

Dans cet objectif, une demi-journée d'enseignement a été banalisée (primaire et collège). Pour notre Académie, c'est la matinée du mercredi 8 octobre qui a été retenue. Si les communes, les directeurs d'école et les chefs d'établissements ont été informés de cette initiative dès la semaine dernière, les familles ne le sont pas encore nécessairement !

Concernant cette matinée, les communes n'ont pas l'obligation d'organiser un accueil pour les enfants.

Cette consultation est importante, mais elle ne doit pas se faire au détriment des élèves !

Parce que les parents, membres à part entière de la communauté éducative, n’ont pas à subir les consultations internes à l’Éducation nationale, la FCPE dénonce cette demi-journée banalisée qui ne tient pas compte des contraintes des familles.

La FCPE demande que la consultation soit reportée sur des temps hors scolaires. Notre Conseil départemental prendra contact avec le DASEN et ses services afin que des alternatives soient trouvées et qu'a minima, un accueil gratuit des élèves soit prévu.

Le Secrétariat général

jeudi 4 septembre 2014

Communiqué FCPE - Pour la gratuité des activités périscolaires : signez et faites signer la pétition de la FCPE

Pour la gratuité des activités périscolaires : signez et faites signer la pétition de la FCPE

La FCPE lance ce jeudi 4 septembre une pétition nationale sur son site internet : http://petition.fcpe.asso.fr/

Après avoir obtenu une réforme des rythmes pour une meilleure répartition des temps de travail et ainsi permettre la réussite de tous les élèves scolarisés en primaire, la FCPE exige maintenant la gratuité des activités périscolaires afin qu’aucun enfant n’en soit exclu pour des raisons financières.

Seul le financement pérenne par l’Etat permettra la gratuité de ces nouvelles activités.

La FCPE rappelle que l’argent public doit être réservé à l’Ecole publique.

Elle invite tous ceux qui défendent la démocratisation des activités périscolaires à signer et faire signer très largement cette pétition.

mercredi 3 septembre 2014

Communiqué FCPE: Vendredi 5 septembre, c'est la FCPE qui s'occupera des enfants dans la deuxième ville de France

Vendredi 5 septembre, c’est la FCPE qui s’occupera des enfants dans la deuxième ville de France

Quand Jean-Claude Gaudin, maire de Marseille, laisse les élèves sur le trottoir, la FCPE mobilise ses parents pour accueillir les enfants !

Vendredi 5 septembre, ce sont donc les parents qui vont devoir prendre sur leur temps personnel pour aider le maire à organiser correctement la rentrée scolaire ! La FCPE sera présente devant les écoles de la ville pour une opération «écoles ouvertes ». Dans les locaux des écoles, elle assurera la prise en charge des élèves.

Parents et partenaires de l’école publique sont invités à rejoindre les élus FCPE pour pallier les insuffisances de la municipalité.

mardi 2 septembre 2014

Bonne rentrée

Nous souhaitons une très bonne rentrée aux enseignants, à tous les personnels de l'éducation, aux parents et surtout aux élèves !

mercredi 27 août 2014

Communiqué de presse: la FCPE dénonce la hausse du coût de la scolarité supportée par les familles

La FCPE dénonce la hausse du coût de la scolarité supportée par les familles


Cette année encore, les différentes enquêtes réalisées sur le coût de la rentrée sont sans appel : la scolarité pèse toujours plus lourd dans le budget des foyers.

Aux établissements qui imposent aux familles des listes trop longues de matériel indispensable, la FCPE rappelle que l’allocation de Rentrée Scolaire, versée aux plus démunis, ne doit pas servir à acheter le matériel scolaire, mais à
+alléger pour les ménages, les achats indispensables de vêtements, chaussures, cartes de transports, et autres frais pour réaliser une rentrée dans de bonnes conditions pour leurs enfants.

Pour satisfaire au principe d’égalité, il est temps de rendre effective la gratuité de l’Ecole publique.

La réforme territoriale en préparation constitue l’occasion de lancer cette réflexion incontournable de la redistribution des compétences et des charges liées à une éducation qui réponde aux exigences de l’école du XXIe siècle pour nos enfants et notre jeunesse.

Quant aux nouveaux temps d’activités en primaire, afin de les rendre accessibles à tous, la FCPE rappelle sa revendication à ce qu’ils n’engendrent aucun coût supplémentaire pour les familles.

mardi 26 août 2014

Communiqué de presse commun (FCPE-UNL-Unsa) - Nouvelle ministre, une ambition intacte : la refondation

Nouvelle ministre, une ambition intacte : la Refondation !

La démission du gouvernement de Manuel Valls nommé il y a cinq mois, suite à l’apparition de désaccords politiques importants, entraîne la nomination d’un troisième ministre de l’Éducation nationale alors que la première qualité pour diriger ce ministère reste la constance. L’espoir levé par les grandes ambitions de la Refondation ne cesse d’être malmené.

Ce nouveau remaniement conduit encore à du temps perdu pour la refondation de l’École. Les promesses pour le collège et le lycée, faites aux professionnels de l’Éducation, aux parents et aux élèves sont aussi à concrétiser. L’École ne peut plus attendre, elle ne peut plus souffrir du temps politique toujours asynchrone.
La nouvelle ministre devra donc donner d’importantes garanties : sur les moyens avec le maintien de la création des 60 000 postes prévus, mais aussi sur le plan pédagogique.

Les lycéens, les personnels de l’Éducation, les parents attendent depuis déjà deux ans, les changements nécessaires dans le Secondaire. Il est urgent que certains dossiers soient traités et achevés, comme l’acte II de la vie lycéenne, les rythmes scolaires et le calendrier annuel… D’autres dossiers sont encore à ouvrir pour refonder profondément l’École.

Alors qu’une nouvelle crise politique perturbe la rentrée et les réformes, nous, acteurs du monde de l’Éducation, exigeons la reprise d’une Refondation tant attendue et indispensable. À mi-mandat, la poursuite d’une priorité présidentielle à l’Éducation n’aura de réalité qu’avec de la cohérence et de la constance. Tel doit être le mandat pour ce nouveau gouvernement.

Paul RAOULT , président de la FCPE ;
Corentin DURAND, président de l'UNL (Union nationale lycéenne) ;
Laurent ESCURE, secrétaire général de l'UNSA Éducation ;
Christian CHEVALIER, secrétaire général du SE-UNSA

vendredi 20 juin 2014

Communiqué de presse: Socle commun : le Conseil supérieur des programmes doit rapidement se remettre au travail

La FCPE, première fédération de parents d’élèves, demande à ce qu’un nouveau président soit  rapidement nommé au Conseil supérieur des programmes (CSP) afin que cette instance se remette vite au travail, notamment sur la question du socle commun de connaissances, de compétences et de culture.
La FCPE ne peut se satisfaire de la première version du socle commun de connaissances, de compétences et de culture qu’elle juge bâclée. Quelle nécessité y avait-il à avancer de 6 mois la publication de ce document ?
Le nouveau socle qui définit ce que tout élève doit savoir et savoir-faire en fin de scolarité obligatoire doit être facilement compréhensible par toute la société, y compris les parents, ce qui n’est pas du tout le cas de cette première version. Pour la FCPE, le socle commun doit aussi être facile à appréhender et à évaluer pour les enseignants, afin que ceux-ci s’en emparent. Il doit aussi être mis fin à la dualité entre évaluation du socle et diplôme national du brevet qui n’a plus de sens.

La FCPE rappelle enfin que l’acquisition du socle commun doit être un engagement de l’Etat envers tous les élèves et non l’inverse.

mercredi 18 juin 2014

Déclaration du «  Collectif égalité filles/ garçons » à Mr le DASEN

L’école doit promouvoir l’égalité entre filles et garçons comme toutes les égalités.

Nous nous sommes réunis en collectif pour l’égalité filles/garçons face aux attaques que subissent les écoles et toutes les initiatives valorisant l’égalité filles/garçons.
Ce collectif n’agit pas seulement en réaction aux « anti-genres », aux JRE…, il a pour but de fédérer les actions des différents partenaires pour favoriser l’égalité filles/garçons en amenant les enfants, et à travers eux toute la société, à questionner les préjugés qui font obstacle au développement personnel des jeunes, qui justifient les traitements inégaux et les violences faites aux femmes.

Nous nous engageons comme partenaires de l’Education nationale pour soutenir les actions promouvant l’égalité filles/garçons.
Nous voulons rappeler que l’égalité ne doit pas être considérée comme une opinion car elle fait partie des fondamentaux de la République. L’égalité en droit ne suffit pas, on doit travailler pour qu’elle soit réelle dans tous les domaines de la vie et l’école est un lieu essentiel d’apprentissage de ces valeurs.

Nous sommes inquiet-e-s des déclarations du Ministre de l’Education nationale Mr Hamon concernant la poursuite de l’ABCD de l’égalité. Ce programme a été expérimenté dans notre département. Nous ignorons ce qui a été réalisé, s’il y a eu des obstacles, ce qui pourrait être amélioré.
Il est important de donner à voir ce qui a été fait, de rendre lisible ces actions car l’ABCD de l’égalité ne doit pas rester une simple expérimentation mais aussi à terme intégrer les programmes d’apprentissage de l’enseignement.
En effet l’égalité n’est pas une matière supplémentaire, ni une option ou un supplément d’âme, c’est une valeur transdisciplinaire de l’école.

Les stéréotypes de genre sont insidieux. Ils sont ancrés dans nos habitudes et il est difficile de prendre conscience de tout ce que chacun de nous portons comme préjugés. Il faut que l’institution et ses partenaires réfléchissent aux outils à mettre à disposition des enseignants pour agir quotidiennement pour l’égalité filles/garçons en luttant systématiquement contre les stéréotypes.

Il nous paraît opportun qu’une intervention publique de M. le DASEN ait lieu à la rentrée afin de dénoncer les attaques contre l’ABCD de l’égalité et rappeler que l’éducation à l’égalité filles/garçons à l’école fait partie des fondamentaux de la République.

Nous sollicitons aussi M. le DASEN afin qu’il s’adresse à l’ensemble des enseignants et des intervenants sur la nécessité de l’éducation à l’égalité filles/garçons à l’école et sur son soutien aux personnels. Ce message, essentiel, pourrait apparaître dans la lettre de rentrée ou par note de service. Une fois inscrit dans les textes, les enseignants pourront plus aisément répondre aux parents qui s’adressent à eux sur ces questions.

Les parents pourraient être informés au travers d’un document expliquant les programmes de l’école ou d’une lettre qui pourrait être distribuée pour rassurer ceux qui s’inquièteraient des objectifs de l’égalité filles/garçons.

Nous préparons un site dont l’objectif est sera de mutualiser et diffuser les outils sur l’égalité filles/garçons dont nous disposons. Nous espérons une aide logistique et surtout un lien pour intégrer le site de l’ABCD de l’égalité.

Il est nécessaire d’instaurer une véritable formation destinée aux enseignants mais aussi au personnel périscolaire. Il faut pour cela une formation qui laisse le temps d’interroger les pratiques et les représentations. Elle doit être notamment intégrée à la formation initiale à l’ESPE.

C’est l’implication forte de l’institution, des enseignant-e-s, des personnels, des partenaires de l’école et des parents qui pourra faire reculer les inégalités filles/garçons.

Signataires : CEMEA Aquitaine, FCPE 33 (Fédération des Conseils de Parents d’Elève), FRANCAS de la Gironde, GFEN (Groupe Français d’Education Nouvelle), La Maison des Femmes, OCCE (Office Centrale de la Coopération à l’Ecole), Planning Familial 33, SNUipp - FSU 33, Union Départementale CGT 33.


lundi 16 juin 2014

Communiqué de presse: Pour une réforme en bonne et due forme

C’est forts de plus de 1 800 signatures réunies en trois semaines que les représentants des parents FCPE et indépendants rencontreront jeudi 19 juin Emmanuelle Cuny, adjointe au maire de Bordeaux chargée de
l’éducation.

Une quinzaine d’écoles est mobilisée pour que la mairie respecte ses engagements et l’accord signée en février dernier et entériné par le Ministère de l’éducation nationale.

Nous entendons garantir aux parents d’élèves le respect des trois mesures que la municipalité a choisi de manière unilatérale de remettre en cause :
la gratuité de la prise en charge quotidienne des enfants de 16 heures à 16 heures 30 (« promise » tout au long des « négociations ») ;
l’accès à la cantine le mercredi pour tous, y compris les enfants non inscrits en centre de loisirs. Certains parents ne peuvent se libérer pour s’occuper de leurs enfants qu’à partir de 13 heures 30. Ils n’ont pas la possibilité d’être à l’école à 12 heures 30) ;
l’organisation d’ateliers durant trois heures par semaine en maternelle, soit un atelier par jour plein, comme cela avait été prévu, et non une division par deux pour des raisons purement économiques.

La conclusion de cette rencontre sera décisive pour une mise en place constructive et sereine de la réforme des rythmes scolaires à Bordeaux.

mercredi 4 juin 2014

Communiqué de presse: Deux minutes pour défaire deux ans de travail ?

La FCPE est inquiète après avoir entendu le discours de politique générale du Premier ministre. Que signifie de dire que la réforme des rythmes scolaires est bonne pour annoncer ensuite que « le cadre réglementaire sera assoupli » ? La FCPE est également inquiète des non-dits et de l’absence de véritable projet pour l’Ecole qui sous-tend ce discours où l’Ecole n’a été évoquée que quelques minutes.

Le Premier ministre a voulu « dire la vérité aux Français ». Pour la FCPE, la vérité, c’est que la semaine scolaire de quatre jours et demi est bonne pour les enfants. L’organisation précédente était décriée par tous les acteurs de la communauté éducative et par les politiques de droite comme de gauche.  La polémique actuelle doit cesser pour respecter les besoins des enfants d’abord.

Le Premier ministre a parlé de confiance. Comment donner confiance à ceux qui ont fait des efforts, se sont engagés dans la réforme, s’il n’y a pas de continuité ?

Le Premier ministre a engagé sa responsabilité. Pour la FCPE, la responsabilité de la Nation, c’est de chérir ses enfants. La responsabilité des adultes éducateurs, c’est de mettre l’enfant au cœur du système éducatif, afin que chacun d’entre eux y trouve sa réussite.

Le Premier ministre veut le redressement de l’Ecole. L’Ecole n’a pas besoin d’être redressée mais d’être refondée. La FCPE attend que la promesse des 60 000 postes pour l’Education nationale soit tenue. L’Ecole doit être véritablement transformée pour préparer tous les enfants à leur future vie d’adultes et ne pas se contenter de « transmettre des savoirs et les valeurs de la République ». Les réformes du collège et des programmes scolaires doivent être menées rapidement.


C’est pourquoi, la FCPE demande à rencontrer au plus vite le ministre de l’Education nationale pour poursuivre la refondation engagée depuis maintenant deux ans.

Soirée solidaire

Bonjour, 

Vous trouverez ci-joint une invitation pour le Mercredi 4 juin à 18 Heures au Lycée Vaclav Havel de Bègles.

Pour votre information : Rofiyat, sa sœur qui est au lycée hôtelier de Talence et ses parents ont fui les violences du Nigéria ; après un refus de statut de réfugiés puis après un  refus de lever l'obligation de quitter le territoire français (OQTF), parce qu'ils pouvaient très bien reconstruire leur cellule familiale et que les deux lycéennes pouvaient tranquillement poursuivre leur scolarité au Nigéria (!), ils savent enfin, aujourd'hui, qu'ils peuvent rester en France, par décision orale du préfet, mais ils n'ont aucun titre de séjour et aucune autorisation de travailler légalement. 

Cordialement,


Yolande Marion
Référente RESF 

mardi 3 juin 2014

Communiqué de presse: Réforme des rythmes scolaires « Qui pense au bien-être des enfants ? »

Le ministre de l’Education nationale a annoncé une révision du décret sur les rythmes scolaires et la mise en place de « nouvelles expérimentations ». Si nous sommes satisfaits que la réforme soit maintenue dans son application à la rentrée prochaine, nous sommes inquiets face aux évolutions possibles.

Nous rappelons notre attachement à une réforme des rythmes scolaires qui s’inscrit dans une volonté de respect de l’enfant et de ses rythmes afin de favoriser sa réussite et son épanouissement. De plus, au nom de l'égalité d'accès à l'éducation, les Temps d’Activités Périscolaires doivent être gratuits et accessibles à tous et ne pas entraîner de surcoûts aux familles.

Nous dénoncerons toute politique qui viserait à regrouper les Temps d’Activités Périscolaires sur une seule demi-journée. Les journées de classe ne doivent pas aller au-delà de 5h30 comme inscrit dans le décret de janvier 2013.

Les journées de classe doivent être plus courtes et le temps d’apprentissage plus régulier

En outre, si une réforme des rythmes sur l’année est nécessaire, la réduction des vacances scolaires doit être l’objet d’une réelle réflexion du ministère de l’Education nationale, ceci au profit de tous les élèves de la maternelle au lycée et non d’adaptation à l’échelle locale !

La FCPE 33 sera vigilante pour que cette réforme soit synonyme d’une réelle ambition pour les enfants, au moment où tous les acteurs éducatifs sont appelés à favoriser la réussite éducative et à lutter contre l'échec scolaire !

Stéphanie ANFRAY
Présidente Départementale.

dimanche 1 juin 2014

Les Français et les rythmes scolaires

Voici le document "Les Français et les rythmes scolaires", un sondage Institut CSA pour Ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche

vendredi 30 mai 2014

Communiqué de presse: Rythmes scolaires : les parents ont bien pris en compte l’intérêt des enfants !

Selon le sondage CSA publié dans la presse ce jour, une large majorité de parents soutient la réforme des rythmes scolaires et juge qu’elle apportera "de meilleures conditions pour mieux apprendre".
Selon le même sondage, 92% des parents concernés dès cette année considèrent que l'année scolaire s'est bien déroulée.
La FCPE rappelle que 93 % des communes sont prêtes à appliquer la réforme des rythmes sans que cela ne leur pose de problèmes.
La FCPE le répète : les discours et les campagnes menées contre une meilleure organisation du temps scolaires pour les élèves sont minoritaires. L’instrumentalisation politique de cette question doit maintenant cesser.

Ce sondage confirme ce que demandent les parents d’élèves : des réformes qui correspondent aux besoins des enfants pour l’amélioration de leurs conditions de vie et d’études à l’Ecole. Le seul objectif pour la FCPE étant la réussite de tous !

vendredi 16 mai 2014

Communiqué de presse : Pré-rentrée : d’un problème technique à un problème politique

Le ministère de l’Education Nationale a fait savoir, par communiqué ce matin, que la rentrée 2014 aurait lieu le 1er septembre pour les enseignants et le 2 septembre pour les élèves. La FCPE s’étonne que cette annonce ait été faite à la presse, avant que la communauté éducative ait été consultée, alors que toutes les organisations représentatives étaient réunies ce matin pour une séance du Conseil supérieur de l’éducation.
La FCPE ne comprend pas que des considérations techniques conduisent à ce changement. Il paraît aberrant qu’en 2014, les services du ministère ne puissent résoudre des problèmes de logiciels dans un délai de quatre mois !
Pour la FCPE, le maintien de la journée de pré-rentrée est une bonne nouvelle car elle est indispensable au bon accueil des élèves dans les établissements scolaires.
Néanmoins, la FCPE déplore que la journée du 1er septembre soit perdue pour les élèves et ne tolèrera pas que celle-ci soit rattrapée au cours de l’année. En effet, reporter cette journée à plus tard revient encore une fois à rallonger le temps scolaire à un moment inadapté pour les élèves.
Il est grand temps que les rythmes de travail de plus de 12 millions d’élèves soient pris au sérieux !

Les élèves méritent mieux que ce traitement sommaire.

samedi 10 mai 2014

Compte rendu du CSE du 5 mai sur les rythmes scolaires


Le Conseil supérieur de l’éducation s’est réuni le lundi 5 mai pour examiner le décret portant autorisation d’expérimentations relatives à l’organisation des rythmes scolaires dans les écoles maternelles et élémentaires. Vous trouverez en pièce jointe la déclaration liminaire de la FCPE expliquant notre opposition à ce texte.

En début de séance, la FCPE a présenté un vœu pour demander « la pérennisation du financement de l’Etat pour l’aménagement des rythmes scolaires. La mise en place d’un fonds d’amorçage provisoire ne saurait suffire, l’Etat doit garantir la mise en œuvre de cette réforme dans la durée, en concertation avec les collectivités territoriales et la Caisse nationale d’allocations familiales, afin d'assurer la gratuité des activités pour les familles dans toutes les écoles publiques »

Celui-ci a été largement adopté par l’assemblée :

Pour
Contre
Abstention
Refus de vote
47 (dont UNL, UNEF, UNSA, CFDT, SNUIPP-FSU…)
1
7 (dont SNPDEN-UNSA et PEEP)
7 (FO, SNALC, SUD CGT)


La FCPE a ensuite présenté dix amendements. Six d’entre eux ont trouvé une majorité. Vous trouverez en pièce jointe ces propositions ainsi que les résultats.

A noter tout de même que notre 3ème amendement, qui proposait des matinées pouvant aller jusqu’à 4h, les jours où il n’y a pas classe l’après-midi, et des journées ne dépassant jamais 5h30, a reçu une large majorité :

Pour
Contre
Abstention
Refus de vote
38 (dont FCPE, UNL, UNEF, UNSA et CFDT)
15 (dont SNUIPP-FSU)
0
0

Cela montre bien que, même en choisissant d’assouplir, le gouvernement peut rester dans le cadre des 5h30. Cet amendement a reçu 13 fois plus de suffrages que le vote final sur le projet de décret !

Deux organisations qui réclamaient la réécriture du décret, le SNUIPP-FSU et le SNALC, ont proposé des amendements  demandant le retour à la semaine de 4 jours.  Ils ont été largement rejetées, comme tous les autres amendements qu’ils ont présentés d’ailleurs, notamment celui du SNUIPP envisageant une semaine à 7 demi-journées.

Durant cette séance, la FCPE a donc tenu le cap, celui qui consiste à défendre l’allégement de la journée de classe des élèves, et donc le rejet de l’assouplissement de la réforme, tout en proposant des alternatives dans le cadre existant, toujours dans l’intérêt des enfants.

Comme prévu, le Conseil supérieur de l’éducation réuni ce lundi 5 mai a rejeté largement le décret.

Voici le résultat du vote final sur ce projet de décret :

Pour
Contre
Abstention
Refus de vote
3 (Ligue de l’enseignement, JPA, PEEP)
31 (FCPE, SNUIPP-FSU, SUD, CGT, SNALC, FO)
27 (dont CFDT, UNSA, UNL, UNEF)
0


Le gouvernement a désormais toutes les cartes en main avant la publication du texte définitif. Il peut choisir de reprendre ou non nos amendements, puisque le vote du CSE est consultatif.
Bien cordialement,

Paul RAOULT,

Président

lundi 5 mai 2014

Communiqué de presse: La FCPE garde le cap pour la réforme des rythmes scolaires

La FCPE s’est engagée et continuera à soutenir la réforme des rythmes scolaires qui s’appliquera sur tout le territoire dès septembre 2014.

Le décret proposé ce 5 mai en CSE ne répond en aucun cas aux attentes de la FCPE qui veut une meilleure organisation du temps scolaire prenant en compte l’intérêt des enfants d’abord. La FCPE a donc voté contre.

L’esprit de la réforme est de favoriser les temps d’éducation partagés en créant un équilibre et une cohérence entre temps de classe et temps périscolaire.

La FCPE, qui n'a jamais demandé un assouplissement du décret sur les rythmes scolaires, n’est pas opposée à la possibilité d’expérimenter, mais ces expérimentations doivent être encadrées, évaluées pour apprécier leur pertinence et le respect des objectifs de favoriser la réussite de tous les enfants.


L'organisation du temps scolaire doit correspondre aux besoins des enfants et non aux intérêts des adultes.

vendredi 25 avril 2014

Communiqué de presse: Rythmes scolaires : « ni report, ni retrait ne sont possibles »

La FCPE a suivi avec attention les déclarations du ministre de l’éducation nationale qui a réaffirmé ce matin la fin de la semaine de quatre jours partout et dès la rentrée scolaire de septembre 2014.
Cependant la FCPE attend de prendre connaissance du projet de décret  pour obtenir des éclaircissements, notamment en ce qui concerne la possibilité de concentrer les activités périscolaires sur une seule demi-journée et sur l’organisation annuelle du calendrier scolaire.
La FCPE rappelle que les seuls intérêts à prendre en compte sont ceux des enfants.

La FCPE attend également des réponses concernant l’organisation de la gratuité des activités périscolaires, condition indispensable à l’égalité d’accès pour tous les enfants. 
La FCPE, représentant les parents et défendant exclusivement les intérêts des élèves, reste dans l'attente d'un texte conforme aux exigences maintes fois répétées par les médecins et les chronobiologistes, les psychologues et les pédagogues et qui figuraient dans les engagements du président de la République.
Elle rappelle que la réforme a été conçue pour permettre à tous les enfants de réussir à l’école.  
La FCPE poursuivra le dialogue dans l’intérêt des enfants d’abord !

dimanche 6 avril 2014

Création de l’association l’ORTEJ : Observatoire des rythmes et des temps de vie des enfants et des jeunes.

Des membres de la plate-forme Jeunesse Au Plein Air (J.P.A) d’échanges et d’études sur « Les rythmes scolaires et les rythmes de vie des enfants et des jeunes » ainsi que des personnes qualifiées, des associations et syndicats, ont décidé de créer une association loi 1901, dénommée l’Observatoire des Rythmes et des Temps de vie des Enfants et des Jeunes (ORTEJ).
L’ORTEJ a pour objectif principal de développer les échanges, les analyses, les évaluations et les recherches scientifiques pour une meilleure prise en compte des rythmes de vie et  des besoins éducatifs des enfants  et des jeunes.
L’ORTEJ, animé des valeurs de laïcité, de citoyenneté, d’indépendance, de pluralisme, de rigueur scientifique, permettra d’alimenter la réflexion et l’action de tous les acteurs du système éducatif pour qu’enfin l’élève soit respecté dans ses rythmes de vie, qu’il soit plus que jamais au centre du système et devienne réellement la vraie question de l’Ecole.

Les membres fondateurs L’ORTEJ sont :


L’ANDEV, l’ATPS, l’AFPSSU, la CASDEN-BP, les DDEN, la FDDEN, les EEDF, la FCPE, l’équipe recherche Société, Education, Travail (U. de Tizi-Ouzou), l’OCCE, le SE-UNSA, le SGEN- CFDT, le SIEN-UNSA, le SNPDEN, l’Université de Tours.

A.Carayon (personne qualifiée), R. Clarisse (M.C. Université de Tours), J.Durand (Directeur honoraire de l’IUFM d’Orléans-Tours), S.Estaun (P.U, Université Autonome de Barcelone), G.Fotinos (Inspecteur général honoraire de l’EN- Chercheur), N. Le Floch (M.C. Université de Tours),  L. Marouf (M.C. Université de Tizi-Ouzou), A. Reinberg,  Chronobiologiste, Fondation Rothschild), F.Testu (P.U. Chronopsychologues, Université de Tours) Paris, Y. Touitou, (Chronobiologiste, P.U, Pitié Salpêtrière)

samedi 5 avril 2014

Déclaration solennelle de l’assemblée des présidents départementaux de la FCPE

Monsieur le ministre,
La FCPE, première fédération de parents d’élèves, porteuse des valeurs de coéducation, réaffirme la nécessité impérieuse de mener à son terme la refondation de l’Ecole engagée par la loi du 8 juillet 2013, pour tous les enfants.
La réforme des rythmes scolaires doit être poursuivie. L’urgence de mieux répartir le temps scolaire sur la semaine est reconnue par tous, afin que chaque enfant puisse mieux apprendre à l’école. C’est également une formidable occasion de mettre de la cohérence entre les différents temps de vie des enfants. Pour cela, la FCPE demande la pérennisation du financement par l’Etat de la mise en place des activités périscolaires.
Poursuivre la refondation nécessite de tenir bon également sur la promesse des 60 000 créations de postes dans l’Education nationale. Les engagements annoncés, en termes de scolarisation des moins de trois ans, d’inclusion des élèves en situation de handicap, de refonte de l’éducation prioritaire notamment, sont à ce prix. Le gouvernement doit tenir compte des prévisions d’accroissement des effectifs des élèves de la direction de l’évaluation, de la prospective et de la prévision pour les prochaines rentrées et de l’insuffisance actuelle du nombre d’enseignants.
La refonte des contenus des programmes scolaires est au cœur du projet de refondation de l’Ecole. Les travaux engagés par le Conseil supérieur des programmes pour aller vers une plus grande cohérence entre les cycles, entre l’école primaire et le collège, pour décloisonner les disciplines, pour mieux articuler les contenus d’enseignement et la recherche, doivent être poursuivis.

Enfin, la réforme du collège doit être engagée. Il y a urgence à transformer ces quatre années pour atténuer les ruptures avec l’école primaire, développer l’interdisciplinarité, préparer les élèves à construire leurs propres choix d’orientation, dans des établissements qui soient de véritables lieux de vie pour des adolescents et des futurs citoyens.

dimanche 30 mars 2014

Bénéfices de l'expo-vente de livres: Merci!

Chers parents,

L’expo-vente de livres a permis d’obtenir un bon d’achat de 95 euros pour l’acquisition d’ouvrages pour la bibliothèque de l’école.

Merci à tous pour le succès de cette manifestation!

Les parents d’élèves FCPE

Lettre au recteur au sujet des anti genre

Suite à un appel lancé par Civitas à une nouvelle journée de retrait des enfants des écoles, lundi 31 mars, contre l'ABCD pour l'égalité et à une série d'incidents liées à ce sujet (cf courrier), certaines organisations et associations de Gironde ont rédigé une lettre ouverte au recteur avec copie aux ministres V. Peillon et N Vallaud-Belkacem, ainsi qu'aux médias.

Signataires : FCPE 33, FSU, SNUIPP, PEP 33 (Pupilles de l'enseignement public) , GFEN (groupe français d'éducation nouvelle), OCCE (office central de la coopération à l'école), Planning familial , la Maison des Femmes

Campagne de remplacement - mobilisation 2 avril

Après-midi de mobilisation, en faveur d'un plan de rattrapage pour la Gironde, mercredi 2 avril à 14h :
rassemblement à l'Inspection académique à l'appel des syndicats enseignants et de la FCPE

Faute de remplaçants, les remplacements sont très mal assurés.

Par circonscription, en moyenne 7 à 8 remplacements ne sont pas assurés par jour :

- soit environ 30 jours de classe perdus par semaine !

- soit environ 600 jours sur le département par semaine !

− soit environ 20 000 jours par an !

La Gironde est très mal dotée en nombre de postes d’enseignants (classée 95ième sur 100 départements) : il manque 300 postes pour être à la moyenne nationale.

Les classes surchargées et les remplacements non assurés en sont les premières conséquences.

Il faut obtenir 300 postes pour la Gironde.

Nous vous transmettons une série de documents à afficher, diffuser, dont une pétition concernant notre demande d'un plan de rattrapage.


En comptant sur votre mobilisation.

Conférence-débat au Creps sur les rythmes scolaires

Voici l''annonce de la prochaine Conférence-Débat qui aura lieu au CREPS


Jeudi 3 avril 2014 à 20h

sur le thème suivant :



Conférencier :
Hubert MONTAGNER ,
Docteur ès Sciences, Professeur des Universités retraité,
ancien Directeur de Recherche et de l’Unité « Enfance inadaptée » à l’INSERM.

mardi 25 mars 2014

Incivilités à l'école élémentaire Jean Jaurès

Le Conseil d’Ecole tient à vous informer de l’inquiétante augmentation d’incivilités et de gestes violents des enfants entre eux. Nous sommes tous acteurs auprès des enfants et il est important que parents et Ecole s’associent et tiennent le même discours.
Au sein de l’école, ont été mis en place un rappel du règlement intérieur, de la charte des élèves, une intervention du psychologue territorial... Ces rappels concernent le respect des autres, de la politesse et du matériel.
Nous en appelons à vous parents, premiers éducateurs de vos enfants, pour conforter ce discours au sein de la cellule familiale, et leur rappeler les règles essentielles de la vie en société. L'échange que vous aurez, de ce fait, avec votre enfant aura ainsi une plus grande portée.



Le Conseil d’Ecole de l’élémentaire Jean Jaurès

lundi 17 mars 2014

Manifestation rythmes scolaires

Chères toutes et tous,
Le 29 mars prochain est organisée à Bordeaux une manifestation pour l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires.
Dans d'autres villes de France, dont Paris, celle-ci est prévue le 15 mars. 
Bien évidemment, nous n’appelons pas à manifester puisque pour nous, la réforme des rythmes est indispensable pour que les élèves connaissent une meilleure répartition des heures de classe sur la semaine.
Faut-il encore rappeler que sur ce sujet, depuis plus de trente ans, enseignants, médecins, chronobiologistes dénoncent la semaine de 4 jours à l’école et ses effets néfastes sur les élèves ?
  Nous ne nions pas les difficultés que certains peuvent rencontrer par endroit à mettre en place les projets éducatifs de territoire et à organiser les temps d’animation périscolaire. Mais il apparaît que ces difficultés sont souvent dues à un manque de connaissance et de communication entre les membres de la communauté éducative. Dans ces situations, ce n’est pas « revenir sur la semaine de quatre jours » qui pose problème, mais les circonstances locales.

Nous ne devons pas prendre le prétexte des enfants pour servir des intérêts dans un jeu de politique partisane.
Enfin, nous nous étonnons que se côtoient dans un même appel à manifester des groupes aux intérêts opposés qui alimentent un même discours nauséabond remettant en cause les valeurs de la République. Car des partisans de « la manif pour tous » appellent à manifester également, contre l’ « ABCD de l’égalité ».
Vous trouverez en pièces jointes :
Le CDPE 33

mercredi 12 mars 2014

Communiqué de presse : Quand les enfants pourront-ils aller aux toilettes à l’école ?


Maux de ventre, incontinences, infections urinaires, manque d’intimité, manque de propreté, insécurité : pour la  FCPE, le constat de l’Observatoire national de la sécurité (ONS) est accablant et inquiétant.
Un scandale que la FCPE dénonce depuis des années ! Et il est inadmissible de voir que ce problème de santé publique n'est toujours pas réglé.
En 2008 déjà, la FCPE avait amené l’ONS à lancer une enquête nationale sur ce sujet. Pour la FCPE, cette situation émane d’une responsabilité collective : directeurs d’école, chefs d’établissements, personnels d’entretien, enseignants, collectivités territoriales !
Depuis des années, la FCPE propose des solutions pour qu’il soit mis fin à ce triste constat. L’élaboration d’un cahier des charges déterminant les normes techniques des sanitaires et prenant en compte la conception des locaux, leurs équipements, et les conditions d’entretien et d’hygiène, ne peut plus attendre. Il est également de la responsabilité des adultes de travailler sur cette question avec les élèves au sein des commissions d’éducation à la santé et à la citoyenneté.
La FCPE sollicite ses conseils locaux et ses élus aux conseils d’école et conseils d’administration des collèges et des lycées pour inscrire ce sujet à l’ordre du jour et continuer à dénoncer ce que toutes les enquêtes menées par la FCPE ont démontré.
Elle demande que « l’Ecole bienveillante », inscrite dans la loi de refondation, devienne enfin, au quotidien, une réalité pour les élèves. 

mercredi 5 mars 2014

Communiqué de presse : Accessibilité et handicap : l’Ecole doit être exemplaire


La loi sur le handicap de février 2005 avait fixé 2015 comme date butoir pour rendre accessibles aux personnes handicapées les transports et les bâtiments recevant du public. Le gouvernement actuel a annoncé que cet objectif ne serait pas atteint en 2015.

Pour la FCPE, ce retard inacceptable a été pris à cause d’un manque de volonté politique évident des précédents gouvernements.

La FCPE espère que les « Agendas d’accessibilité programmée » (Ad’AP) que vont devoir mettre en place les collectivités créeront la dynamique pour qu’enfin l’accessibilité soit effective. Elle rappelle que la loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’Ecole de la République pose les fondements d’une école juste, exigeante et inclusive. Elle attend donc que l’Ecole soit exemplaire en matière d’accessibilité qui concerne autant les bâtiments que les pratiques pédagogiques, sans oublier la restauration et les transports scolaires !

La FCPE appelle les candidats aux élections municipales à se positionner sur cette question qui sera une préoccupation de leur prochain mandat !

vendredi 28 février 2014

Nouvelle campagne de la FCPE : « Pour une école en grand : priorité nationale, priorité locale ».

Le but de cette campagne, à l'approche des élections municipales, est d'interpeller les candidats localement sur le projet éducatif et les investissements qu'ils entendent mettre en œuvre sur leur commune.

Liste des documents joints :

- Dossier de presse de la campagne

- Affiche de la campagne

- Tract word à personnaliser

- Questionnaire d'interpellation des candidats à personnaliser

- Les exigences de la FCPE pour les PEDT

Compte rendu de la Matinée des Conseils locaux du Samedi 1er février

Matinée des Conseils locaux
Samedi 1er février


  1. Mot d'accueil de la présidente
    • Présentation de la matinée
    • Thèmes d'actualités
      • Absences - non-remplacement des enseignants, problème récurent souligné pour cette année scolaire dès septembre.
      • Réforme des rythmes (point sur la situation suite au CDEN du 31 janvier, validant les horaires d'une première série de communes), 59 rythmes pour 46 % des communes du départements.
      • Appel à la vigilance et à l'information des parents suite à la dénonciation de l'ABCD de l'égalité.
      • Vote sur la part locale : rappel de la volonté du CDPE d'interroger en amont les conseils locaux sur le sujet afin de concerter, ce qui a permis de nombreux retours et de souligner parfois un manque de compréhension et ou d'information sur notre cotisation, sa répartition...

2. Intervention de Dominique Geng, trésorier du CDPE

Rappel de la composition de la cotisation de 17,70€
3.40€ pour le Conseil local, le trésorier déduit cette somme avant d’envoyer le chèque des cotisations au CDPE
4.95 € sont pour le CDPE
6.00 € pour le National
3.35 € correspondent à l’abonnement à la Revue des Parents et peuvent être déduits de la cotisation globale

Une volonté : aider les petits conseils locaux dans leur fonctionnement et leurs actions
Quelques pistes : faire baisser les frais bancaires (négociation avec la banque postale);
prendre en charge ces même frais via le fond de solidarité;
aider les CL, si demande motivée via le fond de solidarité
Pour rappel, les conseils locaux de moins de 30 adhérents peuvent faire des photocopies au CDPE gratuitement à raison de 1500/an

3. Remarques et questions des représentants des Conseils locaux,
- Cotisation déjà élevées, repousse certains à adhérer, difficultés de paiement pour des familles dans la précarité
- Un coût non concurrentiel avec les indépendants (cotisation de 1 euro)
- Est-il possible d'imaginer une cotisation moindre pour la première année ?
- Les "gros" conseils locaux pourraient être solidaires vis-à-vis des "petits" (choix)
- Ne pourrait-on imaginer une cotisation modulable ?
- Certains conseils locaux ont tellement peu de moyens, en particulier ceux récemment crées, que les actions sont menées grâce fonds personnels de ses membres.
- Que fait-on de nos cotisations ?
Il a été souligné qu'en mai sont transmis les bilans financiers et rapports moraux tant du département que du national, et que le rôle du président est de transmettre aux membres de son conseil local ces éléments
- Que peut faire le conseil local de son argent ? (problématique du financement des voyages)

4.Vote à l'unanimité, d'un refus d'augmenter locale

Pour une meilleures compréhension, le CDPE réalisera une plaquette présentant les secteurs clés ou sont alloués ces cotisations et l'objectif de la cotisation de solidarité et organisera une formation sur "l'argent et l'école", ainsi qu'une nouvelle session celle s'intitulant "fonctionnement d'un conseil local".


Atelier primaire

  • Conseil locaux représentés : Bègles Joliot-Curie (2), St Jean d'Illac(2), Blanquefort(1), Le Barp (1), Villenave d'Ornon Jaurès (2)
  • Thèmes évoqués :
    • la réforme des rythmes
    • les devoirs à l'école

La réforme des rythmes

1. Rappel de nos postions

  • Seul doit prévaloir l’intérêt de l’enfant contre toute considération partisane ou budgétaire.
  • Réduction de la journée d’apprentissage, et ceci de manière équilibrée sur l'ensemble de la semaine !
  • Respect des rythmes de l'enfant - TAP à la pause méridienne
  • Une réforme qui ne pourra être complète sans un raccourcissement des vacances d’été.
  • Des TAP gratuits et accessibles à tous
  • Des TAP encadrés et animés par des personnes qualifiées, formées et en nombre suffisant
  • des TAP respectant les rythmes des enfants
  • Concertation de tous les partenaires et dialogue entre ceux-ci
  • Généralisation du PEDT, car gage de concertation et de qualité tant au niveau des projets que de l'encadrement.

2. Rappel de l'agenda et point sur la situation

3 CDEN sont prévus pour la validation des POTS des communes de la Gironde

1ere vague de validation : CDEN du 31 janvier
soit 46 % des communes de la Gironde
59 rythmes différents
29 situations dérogatoires avec PEDT obligatoire (durée de la demi journée ou de la journée)
Journées de 5h30 maximum : 27 dérogations
½ journée de 3h30 maximum : 2 dérogations
2e vague de validation ; CDEN du 14 février

3e vague de validation : CDEN du mois d'avril

3. Tour table des situations

Cet échange a souligné la diversité des situations et ainsi les inégalités entre les communes (choix politiques) : synonymes de conséquences pour les enfants et leurs parents.

  • Bègles

PEL transformé en PEDT, mise en place d'un comité de pilotage
Contenu des TAP ? (réunion jeudi 6 février)
Intervention d'animateurs
POTS : 8h30 - 11h45 / 14h-16h (avec les maternelles décalage de 15mn afin de permettre aux parents de faire la navette entre les écoles) ; mercredi 8h30 - 11h30 (cantine sur place pour tous les enfants, puis transports vers les ALSH)
TAP inclus dans la pause méridienne (2h15), les élèves restent dans les école - Gratuité
Interrogation pour la période 16h00-16h30 incluse dans l'APS (tarification à la demi heure) ou gratuité des ces 30 mn ?

  • Saint Jean d'Illac (POTS validé le 31 janvier)

PEDT, mise en place d'un comité de pilotage (pas encore réuni)
POTS : 8h30 - 11h30 / 13h30-15h45; mercredi 8h30 - 11h30 (cantine pour tous les enfants, puis transports vers les ALSH)
TAP : 3 jours par semaine de 15H45 à 16h45 - Gratuité
Intervenants (60 environ) ? Problème pour impliquer les associations de la commune (intervenants pas ou peu disponibles au moment des TAP)
TAP dans les écoles pour les maternelles et dans les écoles et les infrastructures pour les élémentaires.
Activités encadrés par les ATSEM pour les maternelles afin de multiplier les intervenants et donc le manque de repères pour les plus jeunes

  • Blanquefort

POTS : 9h - 12h / 13h30-15h45; mercredi 8h30 - 11h30 (cantine pour tous les enfants, puis transports vers les ALSH)
TAP : 4 jours par semaine de 15H45 à 16h45 - Gratuité (1h de TAP en "cadeau")
Contenu : ateliers ludiques et ateliers thématiques (cycles, 1 par semaine pour les élèves de mat, 2 par semaine max pour les élémentaires)
Les activités se déroulent dans les écoles par volonté d'équité
Bus à 16h45, ainsi les activités sont accessibles à tous

  • Le Barp

Première réunion publique sur le sujet en octobre dernier
Concertation en plusieurs temps en fonction des partenaires
Peu d'information pour le moment
Seuls les enfants fréquentant le centre de loisirs bénéficieront de la restauration le mercredi midi
TAP de 45mn de 15h45 à 16h30 dans les écoles (manque de locaux - utilisation des classes)

  • Villenave d'Ornon

POTS : 8h30 - 11h30 / 13h30-15h45; mercredi 8h30 - 11h30
Pas de garderie le mercredi matin, ni de ramassage scolaire contrairement aux autres jours, et la restauration ne concernera que les enfants fréquentant le ALSH. Les parents pourront récupérer les enfants jusqu'à 12h30 (garderie pendant 1h).
De plus, il n'y aura plus de bus pour emmener les enfants du centre de loisirs vers leurs activités (rugby, athlé...).
TAP de 15h45 à 16h30
Le bus viendra tous les jours à 16h30

La réforme des rythmes a amené à évoquer les devoirs à la maison.
Que définit-on comme devoir ? Quelle influence des parents ? Qui sensibiliser ? Parents et enseignants !
Les devoirs sont un facteur d'inégalités scolaires, de renforcement de celles-ci et de tensions au sein des familles. Les devoirs sont proscrits à l’Ecole primaire depuis 1956
Par « devoirs », il faut entendre des exercices écrits répétitifs ou l’apprentissage de leçons non encore vues en classe, sous quelque forme que ce soit.
La circulaire du 29 décembre 1956 a édicté « la suppression des devoirs à la maison ou en étude », soulignant : « Six heures de classe bien employées constituent un maximum au-delà duquel un supplément de travail ne peut qu’apporter une fatigue préjudiciable à la santé physique et à l’équilibre nerveux des enfants. Enfin, le travail écrit, fait hors de la classe, hors de la présence du maître et dans des conditions matérielles et psychologiques souvent mauvaises, ne présente qu’un intérêt éducatif limité. En conséquence, aucun devoir écrit ne sera demandé aux élèves hors de la classe. Cette prescription a un caractère impératif ».

Le conseil local de Villenave d'Ornon a réalisé sur le sujet un document qui a été distribué aux enseignants. Certains ont apprécié la "piqûre de rappel", d'autres moins, mais cela a clairement permis de modifier de "mauvaises" habitudes. Le document a été ensuite transmis à l'ensemble des familles (retours positifs). Les autres participants souhaitent que ce dernier leur soit transmis via le CDPE.