vendredi 28 février 2014

Compte rendu de la Matinée des Conseils locaux du Samedi 1er février

Matinée des Conseils locaux
Samedi 1er février


  1. Mot d'accueil de la présidente
    • Présentation de la matinée
    • Thèmes d'actualités
      • Absences - non-remplacement des enseignants, problème récurent souligné pour cette année scolaire dès septembre.
      • Réforme des rythmes (point sur la situation suite au CDEN du 31 janvier, validant les horaires d'une première série de communes), 59 rythmes pour 46 % des communes du départements.
      • Appel à la vigilance et à l'information des parents suite à la dénonciation de l'ABCD de l'égalité.
      • Vote sur la part locale : rappel de la volonté du CDPE d'interroger en amont les conseils locaux sur le sujet afin de concerter, ce qui a permis de nombreux retours et de souligner parfois un manque de compréhension et ou d'information sur notre cotisation, sa répartition...

2. Intervention de Dominique Geng, trésorier du CDPE

Rappel de la composition de la cotisation de 17,70€
3.40€ pour le Conseil local, le trésorier déduit cette somme avant d’envoyer le chèque des cotisations au CDPE
4.95 € sont pour le CDPE
6.00 € pour le National
3.35 € correspondent à l’abonnement à la Revue des Parents et peuvent être déduits de la cotisation globale

Une volonté : aider les petits conseils locaux dans leur fonctionnement et leurs actions
Quelques pistes : faire baisser les frais bancaires (négociation avec la banque postale);
prendre en charge ces même frais via le fond de solidarité;
aider les CL, si demande motivée via le fond de solidarité
Pour rappel, les conseils locaux de moins de 30 adhérents peuvent faire des photocopies au CDPE gratuitement à raison de 1500/an

3. Remarques et questions des représentants des Conseils locaux,
- Cotisation déjà élevées, repousse certains à adhérer, difficultés de paiement pour des familles dans la précarité
- Un coût non concurrentiel avec les indépendants (cotisation de 1 euro)
- Est-il possible d'imaginer une cotisation moindre pour la première année ?
- Les "gros" conseils locaux pourraient être solidaires vis-à-vis des "petits" (choix)
- Ne pourrait-on imaginer une cotisation modulable ?
- Certains conseils locaux ont tellement peu de moyens, en particulier ceux récemment crées, que les actions sont menées grâce fonds personnels de ses membres.
- Que fait-on de nos cotisations ?
Il a été souligné qu'en mai sont transmis les bilans financiers et rapports moraux tant du département que du national, et que le rôle du président est de transmettre aux membres de son conseil local ces éléments
- Que peut faire le conseil local de son argent ? (problématique du financement des voyages)

4.Vote à l'unanimité, d'un refus d'augmenter locale

Pour une meilleures compréhension, le CDPE réalisera une plaquette présentant les secteurs clés ou sont alloués ces cotisations et l'objectif de la cotisation de solidarité et organisera une formation sur "l'argent et l'école", ainsi qu'une nouvelle session celle s'intitulant "fonctionnement d'un conseil local".


Atelier primaire

  • Conseil locaux représentés : Bègles Joliot-Curie (2), St Jean d'Illac(2), Blanquefort(1), Le Barp (1), Villenave d'Ornon Jaurès (2)
  • Thèmes évoqués :
    • la réforme des rythmes
    • les devoirs à l'école

La réforme des rythmes

1. Rappel de nos postions

  • Seul doit prévaloir l’intérêt de l’enfant contre toute considération partisane ou budgétaire.
  • Réduction de la journée d’apprentissage, et ceci de manière équilibrée sur l'ensemble de la semaine !
  • Respect des rythmes de l'enfant - TAP à la pause méridienne
  • Une réforme qui ne pourra être complète sans un raccourcissement des vacances d’été.
  • Des TAP gratuits et accessibles à tous
  • Des TAP encadrés et animés par des personnes qualifiées, formées et en nombre suffisant
  • des TAP respectant les rythmes des enfants
  • Concertation de tous les partenaires et dialogue entre ceux-ci
  • Généralisation du PEDT, car gage de concertation et de qualité tant au niveau des projets que de l'encadrement.

2. Rappel de l'agenda et point sur la situation

3 CDEN sont prévus pour la validation des POTS des communes de la Gironde

1ere vague de validation : CDEN du 31 janvier
soit 46 % des communes de la Gironde
59 rythmes différents
29 situations dérogatoires avec PEDT obligatoire (durée de la demi journée ou de la journée)
Journées de 5h30 maximum : 27 dérogations
½ journée de 3h30 maximum : 2 dérogations
2e vague de validation ; CDEN du 14 février

3e vague de validation : CDEN du mois d'avril

3. Tour table des situations

Cet échange a souligné la diversité des situations et ainsi les inégalités entre les communes (choix politiques) : synonymes de conséquences pour les enfants et leurs parents.

  • Bègles

PEL transformé en PEDT, mise en place d'un comité de pilotage
Contenu des TAP ? (réunion jeudi 6 février)
Intervention d'animateurs
POTS : 8h30 - 11h45 / 14h-16h (avec les maternelles décalage de 15mn afin de permettre aux parents de faire la navette entre les écoles) ; mercredi 8h30 - 11h30 (cantine sur place pour tous les enfants, puis transports vers les ALSH)
TAP inclus dans la pause méridienne (2h15), les élèves restent dans les école - Gratuité
Interrogation pour la période 16h00-16h30 incluse dans l'APS (tarification à la demi heure) ou gratuité des ces 30 mn ?

  • Saint Jean d'Illac (POTS validé le 31 janvier)

PEDT, mise en place d'un comité de pilotage (pas encore réuni)
POTS : 8h30 - 11h30 / 13h30-15h45; mercredi 8h30 - 11h30 (cantine pour tous les enfants, puis transports vers les ALSH)
TAP : 3 jours par semaine de 15H45 à 16h45 - Gratuité
Intervenants (60 environ) ? Problème pour impliquer les associations de la commune (intervenants pas ou peu disponibles au moment des TAP)
TAP dans les écoles pour les maternelles et dans les écoles et les infrastructures pour les élémentaires.
Activités encadrés par les ATSEM pour les maternelles afin de multiplier les intervenants et donc le manque de repères pour les plus jeunes

  • Blanquefort

POTS : 9h - 12h / 13h30-15h45; mercredi 8h30 - 11h30 (cantine pour tous les enfants, puis transports vers les ALSH)
TAP : 4 jours par semaine de 15H45 à 16h45 - Gratuité (1h de TAP en "cadeau")
Contenu : ateliers ludiques et ateliers thématiques (cycles, 1 par semaine pour les élèves de mat, 2 par semaine max pour les élémentaires)
Les activités se déroulent dans les écoles par volonté d'équité
Bus à 16h45, ainsi les activités sont accessibles à tous

  • Le Barp

Première réunion publique sur le sujet en octobre dernier
Concertation en plusieurs temps en fonction des partenaires
Peu d'information pour le moment
Seuls les enfants fréquentant le centre de loisirs bénéficieront de la restauration le mercredi midi
TAP de 45mn de 15h45 à 16h30 dans les écoles (manque de locaux - utilisation des classes)

  • Villenave d'Ornon

POTS : 8h30 - 11h30 / 13h30-15h45; mercredi 8h30 - 11h30
Pas de garderie le mercredi matin, ni de ramassage scolaire contrairement aux autres jours, et la restauration ne concernera que les enfants fréquentant le ALSH. Les parents pourront récupérer les enfants jusqu'à 12h30 (garderie pendant 1h).
De plus, il n'y aura plus de bus pour emmener les enfants du centre de loisirs vers leurs activités (rugby, athlé...).
TAP de 15h45 à 16h30
Le bus viendra tous les jours à 16h30

La réforme des rythmes a amené à évoquer les devoirs à la maison.
Que définit-on comme devoir ? Quelle influence des parents ? Qui sensibiliser ? Parents et enseignants !
Les devoirs sont un facteur d'inégalités scolaires, de renforcement de celles-ci et de tensions au sein des familles. Les devoirs sont proscrits à l’Ecole primaire depuis 1956
Par « devoirs », il faut entendre des exercices écrits répétitifs ou l’apprentissage de leçons non encore vues en classe, sous quelque forme que ce soit.
La circulaire du 29 décembre 1956 a édicté « la suppression des devoirs à la maison ou en étude », soulignant : « Six heures de classe bien employées constituent un maximum au-delà duquel un supplément de travail ne peut qu’apporter une fatigue préjudiciable à la santé physique et à l’équilibre nerveux des enfants. Enfin, le travail écrit, fait hors de la classe, hors de la présence du maître et dans des conditions matérielles et psychologiques souvent mauvaises, ne présente qu’un intérêt éducatif limité. En conséquence, aucun devoir écrit ne sera demandé aux élèves hors de la classe. Cette prescription a un caractère impératif ».

Le conseil local de Villenave d'Ornon a réalisé sur le sujet un document qui a été distribué aux enseignants. Certains ont apprécié la "piqûre de rappel", d'autres moins, mais cela a clairement permis de modifier de "mauvaises" habitudes. Le document a été ensuite transmis à l'ensemble des familles (retours positifs). Les autres participants souhaitent que ce dernier leur soit transmis via le CDPE.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire