mercredi 21 décembre 2011

Les questions des parents aux candidats aux élections présidentielles de 2012

a FCPE invite les candidats à s'exprimer sur leurs objectifs et ambitions en matière de politique publique d'éducation et de jeunesse.

L’élection présidentielle est lancée ! Certains vont essayer de laisser les faits divers et la crise économique dicter le rythme de la campagne mais nous ne voulons pas laisser faire. Alors que l’École de la République a subi des attaques incessantes depuis 2002, nous, parents d’élèves de la FCPE, souhaitons faire de l’éducation un débat central de cette élection. Aucun candidat ne pourra s’affranchir de la promotion d’un programme éducatif ambitieux pour l’avenir de l’école et de notre pays.
L’École va mal ! La Cour des comptes a dernièrement fait une analyse critique de la gestion de notre système éducatif en soulevant notamment le manque structurel de moyens nécessaires à faire tourner cette « machine ». Au nom de la réduction du déficit, le gouvernement démantèle pierre après pierre l’Ecole publique, en diminuant parallèlement les bourses sur critères sociaux accordées au collège et au lycée. C’est une politique affichée de destruction de la cohésion sociale qui est mise en place depuis 10 ans.
La diminution drastique des dépenses n’est pas la seule solution. Une augmentation des recettes ou un juste dosage entre ces deux paramètres peuvent permettre d’élaborer des politiques publiques plus ambitieuses en faveur de l’éducation et de notre jeunesse. En réalité, le milliard d’euros qui est accordé, par le biais des niches fiscales, au soutien scolaire privé, aurait permis de ne pas diminuer les bourses et fonds sociaux au collège et lycée, par exemple.
C’est pourquoi nous prenons la responsabilité d’interpeller les candidats à l’élection présidentielle sur leurs choix en matière d’éducation. A l’instar des propos tenus par les agences de notation et les marchés financiers, nous leur demandons d’être responsables. Responsables vis à vis de l’Éducation nationale. Responsables vis à vis des enfants, des générations futures. Responsables vis à vis de la Nation.
Forte de ses 310 000 familles adhérentes, la FCPE interpellera les candidats à la présidentielle de 2012, sur leurs objectifs et ambitions en matière de politique publique d’éducation et de jeunesse. Tout au long de la campagne, la FCPE sera présente pour porter les attentes des parents et exiger des réponses claires de la part des prétendants à la magistrature suprême. Nous attendons des engagements de leur part et pas seulement des déclarations d’intention.

Communiqué de presse :Suppressions de postes : la curée continue !

La FCPE condamne l’acharnement systématique dont sont victimes l’Ecole et les élèves en matière de gestion des moyens humains et financiers. Pour 2012, les 14 200 suppressions de postes prévues se feront encore au détriment de l’accès à l’école maternelle, de la mise en place effective des remplacements des enseignants, de l’aide spécifique à apporter aux élèves en difficulté, des élèves de la voie professionnelle, des collégiens pourtant encore plus nombreux en 2012 …
L’aveuglement idéologique est tel que là où le gouvernement frappe le plus durement, c’est dans les territoires les plus défavorisés socialement : Nord Pas-de-Calais, Lorraine, les académies de banlieue parisienne…
Le gouvernement et les parlementaires, qui ont adopté le budget de l’Education pour 2012, pensent-ils un seul instant que supprimer les moyens de remplacement, des postes d’enseignants, des postes de RASED, réduire l’offre scolaire de proximité en milieu rural, augmenter les effectifs dans les classes, contribue à lutter contre la crise économique ? à relancer la croissance ? à lutter contre le chômage des jeunes ?
Tout cela n’est pas sérieux et démontre une volonté de sape de l’Ecole publique et non une rigueur budgétaire de crise, notamment quand l’Etat réalise un manque à gagner (environ 600 millions d’€) en maintenant les déductions fiscales favorables aux officines privées de cours particuliers qui vivent sur l’angoisse des familles, que seuls les plus riches ont les moyens et un intérêt à financer !
Il est temps que cela s’arrête. La FCPE appelle à la mobilisation pour lutter contre cette nouvelle saignée.

mardi 20 décembre 2011

Suppression de postes en 2012

La FCPE de la Gironde alerte les parents d'élèves de notre département sur les conséquences de la suppression de 203 postes dans le primaire et  230 dans le secondaire pour la rentrée prochaine, alors qu'il est attendu 1 200 élèves supplémentaires environ en Gironde. Notre département ne pourra supporter ce scénario.

Bien évidement ce sont les élèves en difficulté qui en pâtiront en priorité avec la suppression des postes RASED, des classes surchargées qui créeront de nouveaux cas d'enfants en difficultés, futurs décrocheurs.

A ce jour, l'Académie peine à trouver des remplaçants pour les enseignants absents, avec cette nouvelle mesure le phénomène sera amplifié l'an prochain, mais cela annonce aussi la fermeture d'options ; les voies professionnelles et technologiques seront elles aussi atteintes de plein fouet.

Il était déjà difficile d'inscrire les enfants de moins de 3 ans à la maternelle, cela deviendra impossible alors que c'est une nécessité pour certain.

Cette annonce faite à la veille des vacances de noël n'est pas anodine. En 5 ans ce sera 80 000 postes d'enseignants disparus. Nous assistons à la casse de l'école publique qui met en danger l'avenir de nos enfants.

Au delà de tout clivage, la FCPE de la Gironde appelle l'ensemble des parents d'élèves à se mobiliser dès le début de l'année, nous devons être conscients de ce qui attend nos enfants, nous ne pouvons l'accepter et nous devons nous faire entendre par les politiques.
  

lundi 19 décembre 2011

Les suppressions de postes pour la rentrée 2012 ont été dévoilées et aucune académie n'est épargnée.

Les suppressions de postes pour la rentrée 2012 ont été dévoilées et aucune académie n'est épargnée. Avec des conséquences dénoncées par les syndicats.

La mauvaise nouvelle est arrivée avec quelques jours d'avance sur Noël, mais dans des délais ordinaires. Tout le monde savait que 14 000 postes supplémentaires seraient supprimés dans l'éducation nationale à la rentrée 2012, s'ajoutant aux 65 000 qui se sont déjà évaporés depuis 2007, selon le principe très rigide de la RGPP (non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite). Restait à savoir à quelle sauce seraient mangées les différentes académies avec cette nouvelle saignée.
On connaît depuis ce week-end le projet de la rue de Grenelle par région, en s'appuyant cependant sur un budget 2012 pas encore voté puisque les socialistes freinent des quatre fers au Sénat. Mais ce n'est très certainement qu'une question de temps. Les syndicats enseignants vont donc pouvoir passer les vacances de fin d'année sur ces projets, avant les réunions académiques de janvier-février qui permettront une répartition des suppressions de postes d'enseignants… par département cette fois.

« On est inquiets »

En attendant d'en arriver à ce niveau de précision, aucune académie n'est épargnée par les coupes, alors que les effectifs des élèves augmentent partout dans le primaire et le secondaire. Pour reprendre une formule, le Mammouth est désormais à l'os. Dans la région, Bordeaux perd 203 postes dans le primaire et 230 dans le secondaire ; Midi-Pyrénées 227 dans le primaire et 70 dans le secondaire ; enfin, Poitou-Charentes 129 postes dans le primaire et 58 dans le secondaire. Bordeaux fait donc partie des académies les plus touchées, même si elle reste derrière celles du nord-est de la France, où l'on prévoit jusqu'à 500 postes supprimés.
« C'est vrai que l'on est inquiets des conséquences. Il risque très certainement d'y avoir des fermetures d'écoles et de moins en moins de Rased (réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté) », concède Yves Borde, secrétaire régional de la FSU Aquitaine (Snes + Snuipp, principal syndicat des enseignants). Les recteurs vont maintenant devoir utiliser un certain nombre de leviers pour supprimer ces postes en limitant les conséquences quant au nombre d'élèves par classe et aux fermetures d'écoles.
Un tiers des Rased avaient déjà été supprimés. Il est probable qu'un autre tiers disparaîtront à la rentrée 2012. Pour le secondaire, il sera possible de jouer à la marge sur la réforme des lycées. Notamment celle des voies technologiques et professionnelles, qui devrait permettre la suppression de la majorité des postes au lycée. « C'est encore un coup dur pour l'éducation. On peut aussi s'attendre à voir des classes un peu plus chargées ici et là », ajoute Jean-Pascal Méral, du Snes Aquitaine. La politique des heures supplémentaires proposées aux enseignants sera aussi développée et le remplacement des absents un peu moins bien assuré.
Dans le primaire, outre une nette augmentation attendue « des fermetures de classes » et « du nombre d'écoliers par classe », la représentante girondine du Snuipp, Françoise Le Lann, annonce « la quasi-disparition de la scolarisation des 2 ans ». « Il est probable que le choix sera fait de couper des postes à la maternelle. Cela ne semble pas poser de problème au ministère d'entasser les élèves avant le primaire. » La syndicaliste craint également une augmentation des effectifs de l'éducation prioritaire. « On ne s'attendait pas à tant de suppressions pour l'académie… »

mercredi 14 décembre 2011

Communiqué de presse: Elections de parents d’élèves : amateurisme et/ou désintérêt du ministère de l’Education nationale ?

Après que le ministère a publié le 25 novembre dernier, les résultats des élections de parents d’élèves,  la FCPE a demandé la transmission de ces résultats. Les fédérations de parents d’élèves  se sont vues remettre en main propre ce jour une clé USB  contenant des résultats  aux élections qui se sont tenus les 14 et 15 octobre dernier.
Contrairement à ce que laisse entendre la dernière publication du ministère faite sans  contrôle ni validation dans chaque département, la FCPE, qui a recueilli environ 1,7 million de suffrages et a qui présenté plus de listes cette année que l’an passé, croyait enfin  disposer des résultats définitifs des élections, afin de pouvoir les confronter, les vérifier, comme dans tout scrutin normalement démocratique.

Pas du tout !
La clé USB contient des fichiers PDF des résultats … partiels, avec des établissements manquant, souvent sans synthèse académique.
Comment dès lors le ministère peut-il publier des résultats nationaux sans disposer de l’entièreté des résultats, de fait sans contrôle ni validation dans chaque département ?
Comment expliquer une publication nationale alors que certaines académies disent ne pas avoir collecter tous les résultats ?
Le ministère de l’éducation nationale fait preuve d’une opacité et mépris incompréhensibles,  en refusant d’informer les fédérations de parents d’élèves de la manière avec laquelle les résultats sont remontés !
Il a même été ajouté que traiter les élections des parents d’élèves de la même façon que les élections professionnelles coûterait trop cher.
Ce sont pourtant des millions de parents d’élèves électeurs et éligibles dont il est question et dont le ministère de l’Education nationale se fiche éperdument.

mercredi 7 décembre 2011

Lettre pétition adressée à Monsieur l’Inspecteur d’Académie de la Gironde


Monsieur l’Inspecteur d’Académie,

L’action spécifique des RASED dans l’aide à surmonter la difficulté scolaire a fait la preuve
de son efficacité.
Dans notre département, la suppression de 76 postes d’enseignants spécialisés depuis 3
ans a des conséquences dramatiques : certains secteurs ne bénéficient plus d’aucune intervention d’enseignants spécialisés et dans tous les secteurs amputés d’une partie des personnels on constate une impossibilité de répondre aux besoins.
Dans ce contexte, nous ne pouvons admettre que la poursuite de la destruction de ce dispositif paraisse de nouveau à l’ordre du jour pour la rentrée 2012. 3000 postes de RASED disparaîtraient à la rentrée prochaine !.
Nous ne pouvons accepter ni l’abandon des aides spécialisées pour des centaines d’élèves les plus en difficulté, en souffrance à l’école, ni l’abandon des familles de ces élèves, ni l’abandon des enseignants laissés seuls dans leur classe pour accueillir et scolariser les élèves en grande difficulté ou porteurs de handicaps.
C’est pourquoi nous revendiquons le maintien et le renforcement des équipes pluri-professionnelles des RASED ainsi que le rétablissement et la reconnaissance de toutes les formations spécialisées et différenciées.

NON A TOUTE SUPPRESSION DE POSTES EN GIRONDE A LA RENTRÉE 2012, NI DANS LES RASED NI AILLEURS !




Pour une véritable formation des enseignants : la balle est dans le camp du ministre !

Suite à l’action intentée par la FCPE, conjointement avec SUD Education et Sauvons l’Université, le Conseil d’Etat vient d’annuler l’abrogation des textes qui fixaient le cahier des charges de la formation des enseignants depuis 2006 ainsi que les nouvelles modalités d’évaluation des compétences des enseignants stagiaires. La FCPE se félicite de cette décision.
Le Conseil d’Etat renvoie à des discussions ultérieures avec la communauté éducative la date d’application de sa décision d’annulation. La FCPE exige l’application immédiate de cette décision pour que soit organisée dès cette année une véritable formation des enseignants, selon les modalités et le nombre d’heures définis avant destruction du dispositif.
Par sa décision, le Conseil d’Etat redonne la main au ministre pour qu’il réécrive cet arrêté et rétablisse le cahier des charges de la formation, conformément aux demandes unanimes de tous. Le ministre lui-même a reconnu que cette réforme n’était pas conforme aux besoins. Qu’il joigne les actes à la parole !
L'UMP, lors de sa convention du 29 novembre, disait vouloir "améliorer la formation pédagogique des enseignants en particulier au début de leur carrière". Il n'est pas nécessaire d'attendre les élections pour rétablir cette année de formation. Le Conseil d'état, par cette décision, le permet.
La FCPE rappelle le vote unanime du Conseil supérieur de l’éducation contre cette réforme, la seule et unique fois où il a été consulté sur ce sujet. Elle rappelle également que le Parlement n’a jamais été saisi de cette question essentielle. La FCPE invite les députés et sénateurs à se saisir de cette nouvelle opportunité au-delà des conclusions de la mission parlementaire menée par Jacques Grosperrin.
Enseigner est un métier qui s’apprend !
Les parents et les élèves veulent des enseignants formés.

Pour une véritable politique éducative

La FCPE se félicite du rejet par le Sénat du budget de l’Education nationale.
La commission mixte paritaire qui va devoir se réunir afin de trouver un accord avec l’Assemblée nationale est une nouvelle occasion donnée au gouvernement de revenir sur ses choix sociétaux désastreux, qui privilégient la réduction des coûts et la répression plutôt que l’éducation.
Depuis des années, les parents d’élèves au sein de la communauté éducative se mobilisent pour obtenir une réelle transformation de l’Ecole et des moyens budgétaires et humains suffisants pour favoriser la réussite de tous. Par son vote, le Sénat vient soutenir cette mobilisation pour l’avenir de nos enfants et de notre pays.
Il est temps de mettre fin à la logique comptable qui aboutit à un démantèlement progressif du service public d’éducation.
Pour la FCPE, il faut rétablir au plus vite une véritable politique éducative pour les enfants et les jeunes.
La FCPE exige le respect des droits de l’Enfant plutôt que l’instauration d’un code pénal pour les mineurs de 12 ans.
La FCPE réclame le remplacement des enseignants plutôt que la suppression des allocations familiales en cas d’absentéisme.
La FCPE demande que soit enfin garantie à tous les élèves l’acquisition des connaissances et compétences indispensables pour s’insérer dans la société, plutôt que d’envoyer les jeunes en apprentissage dès 14 ans.
Une nouvelle voie peut être ouverte pour l’éducation et pour l’Ecole, pour les jeunes, pour la société. Encore faudrait-il que le gouvernement le souhaite…
La FCPE rappelle aux candidats à l’élection présidentielle que l’éducation est fondamentale, une réponse purement comptable ne sera en aucun cas à la hauteur

jeudi 1 décembre 2011

Une publication des résultats des élections de parents d'élèves plus qu'obscure


ecole_fermee
Alors que la FCPE est en attente des résultats détaillés des élections des représentants de parents d’élèves qui ont eu lieu en octobre dernier, c’est par voie de presse, ou sur le site du ministère qu’elle vient d’obtenir une partie de la réponse à ses demandes.
Le ministère de l’Education nationale n’a pas daigné communiquer ces résultats officiellement à la FCPE, ni même la méthode de remontée des résultats depuis les écoles et établissements jusqu’au ministère, argumentant qu’il s’agit de « documents internes ».
 Pour la FCPE, il est donc impossible de vérifier la manière avec laquelle est faite la synthèse nationale des résultats ni quels sont les résultats académie par académie, comment sont comptabilisées les listes d’union entre une fédération et des parents non affiliés, etc…
L’an passé, c’est à coup d’injonctions par recommandés, de décision de la CADA, que nous avons pu obtenir des résultats détaillés et observer qu’effectivement certaines listes n’avaient pas été comptabilisées !
Vendredi dernier, alors que le ministère annonçait les résultats « officiels » des élections, un Inspecteur d’académie, lui,  indiquait  à la FCPE de son département qu’il ne pouvait pas transmettre les résultats car tous ne lui étaient pas remontés !
La FCPE, de son côté, note que partout où elle a eu des remontées, on observe une augmentation de la participation ainsi qu’une augmentation du nombre de listes qu’elle a déposées ou soutenues. Il semble assez clair que ces listes ne sont pas toutes comptabilisées et que le ministère publie donc des chiffres sans vérification et sans contestation possible.
La FCPE dénonce le manque de transparence de la part du ministère de l’Education nationale. Elle ne considèrera ces résultats comme valides et fiables que lorsqu’elle aura pu obtenir les résultats détaillés, et les modalités de synthèse, et ce pour chaque établissement et chaque académie. Les élections de parents d’élèves ne sont pas des élections au rabais, elles concernent des millions de parents d’élèves. Le ministère de l’Education nationale en fait peu de cas !
Contact presse : Laurence Guillermou, tél 01 43 57 16 16

mardi 29 novembre 2011

De la garderie à l’accueil périscolaire ...! Mise en place d’un accueil périscolaire à compter du 9 janvier

De la garderie à l’accueil périscolaire ...!

Mise en place d’un accueil périscolaire à compter du 9 janvier


Continuité de la garderie le matin (double tarification – garderie matin et APS le soir).

L’APS (un animateur pour 14 enfants) fonctionnera le soir pour l’ensemble des enfants inscrits. L’accent est ainsi mis sur l’accessibilité de tous à cet accueil. L’inscription aux ateliers proposés dépendra du temps de présence de l’enfant.

CHOIX POUR LES PARENTS
 Choix 1 : accueil en APS en départs échelonnés sur 4 soirs au ¼ d'heure avec des activités encadrées, souples, ludiques, libres pour les enfants dans l'école élémentaire Jean Jaurès et avec possibilité pour l'enfant de faire ses devoirs.
et ou :
 Choix 2 : activités fixes encadrées par l'AREA dans le Pôle Éducatif sur 1 H 30 à 2 H 00 (possibilité de départ à 18 H) à raison de 2 soirs maximum par semaine (1 seul soir reste possible) en APS et sur des cycles (permet de faire tourner l'effectif).

DIFFERENTS THEMES POSSIBLES POUR LES ACTIVITES :
 Actions liées à la ludothèque (AREA)
 Projet autour du livre (partenariat avec la médiathèque)
 Les nouvelles techniques de communication et l'informatique
 Les langues (école municipale de langues)
 Les arts vivants : théâtre, musique, danse (écoles municipales) et les arts plastiques
 Les activités scientifiques et techniques liées au développement durable (projets autour de l'eau et de l'environnement)
 Les activités sportives ludiques

 Le coût pour les familles variera en fonction du quotient familiale et sera calculé au quart d’heure Application du modèle et des tarifs  de l’APS et en maternelle.

Une concertation avec les différents partenaires concernés, y compris les représentants des parents d’élèves sera mise en place afin d’évaluer le projet mis en place. Celui-ci est expérimental et doit être viable, ainsi il pourra ainsi évoluer, s’étendre à l’ensemble des écoles de la commune, ou être arrêté !

lundi 28 novembre 2011

Téléthon :Le jeudi 1er décembre A partir de 16H30 au Pôle Educatif de Chambéry

Le conseil local FCPE et l’AREA vous proposent de venir passer un moment convivial au profit du Téléthon.

Le jeudi 1er décembre
A partir de 16H30
au Pôle Educatif de Chambéry


Nous avons besoin de votre participation, comme les années précédentes, les gâteaux seront les bienvenus. Les parents de l’AREA se chargeront des boissons.

Tous les bénéfices seront reversés au Téléthon

jeudi 24 novembre 2011

« La Fabrique des garçons Sanctions et genre au collège »

Cette conférence, animée par l’auteure se déroulera le : 29 novembre 2011 à 19h30 Salle de l’Athénée municipal Place Saint-Christoly à BORDEAUX Sylvie Ayral, institutrice en milieu rural avant d’être professeur et sociologue, a étudié les sanctions à la lumière du genre. Comment les punitions consacrent d'une certaine façon une identité masculine stéréotypée, renforçant peu à peu des comportements qu'elles voudraient corriger : défi, transgression, conduites sexistes, attitudes violentes. La grande majorité (80%) des élèves punis au collège sont des garçons. Comment expliquer ce chiffre en contradiction avec le discours égalitaire officiel? Pourquoi n'attire-t-il pas plus l'attention des équipes éducatives ? Si les punitions sont contre-productives, faut-il arrêter d’en donner ? Quelles solutions alternatives pour améliorer le climat dans les classes et les cours de récréation ? Sylvie Ayral exposera le résultat de ses recherches et proposera des pistes d’amélioration à explorer.

Jean-François Darracq Président de la FCPE 33

jeudi 17 novembre 2011

Non à la réduction des bourses scolaires !

Non contente de supprimer 14 000 postes dans l’Education nationale pour 2012, la majorité à l'Assemblée nationale a voté la suppression de 11 millions d’euros de crédits de bourses de collèges et de lycées ainsi que 2 millions d’euros sur les fonds sociaux, tout en prétendant lutter contre les inégalités sociales à l’Ecole ! A jouer avec les milliards d'euros dans leurs discours, certains ont manifestement perdu tout sens de la réalité de ce que vivent les familles pour qui la scolarité, normalement gratuite, coûte déjà trop cher et alors qu’elles ne seront pas épargnées par l’augmentation de la TVA. La majorité de l'Assemblée nationale pense-t-elle que c'est ainsi que l'on réglera la question des inégalités dans notre pays et dans notre Ecole ? Ces députés savent-ils seulement quel est le montant d’une bourse de collège ? Savent-ils ce que représentent les coûts directs d'une scolarité? Il est grand temps au contraire, face à la précarité des familles et à la pauvreté des jeunes qui impose à certains lycéens de travailler pendant leurs études, de revaloriser les bourses dont le montant est ridiculement bas. Au collège, ce montant se situe entre 80,91 euros par an (pour une famille de deux enfants et entre 1 500 et 760 euros de revenu par mois) et 350,01 euros (pour un revenu de 260 euros par mois maximum). La FCPE appelle à une autre politique sociale, non seulement nécessaire mais possible à l'Education nationale. Tourner le dos à ces réalités ne permettra en aucun cas d’assurer le savoir pour tous, ni la réussite de chacun!

samedi 5 novembre 2011

Le ras-le-bol des parents d'élèves, La FCPE organise un forum sur le sens de l'école de demain.

sud ouest du 6/11/2011
La Fédération des conseils de parents d'élèves (FCPE), par l'intermédiaire de sa présidente Stéphanie Anfray, de son vice-président Patrice Formage et des membres du bureau, Sarah Canton et Béatrice Foret, interpelle les services publics sur les conditions de travail de cette année scolaire.
La fermeture d'une classe pour non remplacement d'un départ à la retraite a fait « exploser les effectifs, allant à plus de 28 enfants par classe », précise Patrice Formage. « De plus le non-renouvellement des contrats précaires des auxiliaires de vie scolaire ne fait qu'accentuer ce déséquilibre. »


« Quel sens pour l'école ? »
Pour permettre à tous les Villenavais de se prononcer sur cette situation, la FCPE organisera un forum de discussion lors de deux réunions publiques. Les dates seront communiquées ultérieurement. Le thème de la lettre ouverte aux candidats étant « Quel sens pour l'école de demain ? ».
« Sur le plan national, la FCPE s'alarme du projet d'évaluation des élèves de grande section de maternelle. Elle refuse catégoriquement tout classement ou fichage des élèves, qui plus est d'enfants de 5 ans ! », interjette Stéphanie Anfray. Pour poursuivre les actions, courant du mois de mars, une expo- vente de livres, en collaboration avec la Librairie centrale de Gradignan, sera organisée, afin de récolter des fonds pour alimenter les bibliothèques des écoles maternelles de Villenave.


jeudi 27 octobre 2011

Un pas de plus pour en finir avec la « malbouffe » à l’école

Enfin ! Depuis bientôt quatre ans, la FCPE réclamait la publication d’un décret d’application sur la qualité nutritionnelle des repas servis en restauration scolaire. Le texte a enfin été promulgué dimanche 2 octobre et est d’application immédiate pour les services de restauration de plus de 80 couverts par jour en moyenne sur l’année.

Ces règles visent notamment à assurer une alimentation diversifiée, une limitation des produits gras,  une plus grande offre de fruits, légumes et produits laitiers, et une fréquence de présentation des plats. L’eau et le pain devront être mis à disposition à volonté et le sel et les sauces oubliés de la table…

Même si elle déplore qu’il ait fallu autant de temps pour que mesures de bon sens soient prises, la  FCPE se félicite qu’enfin ces dispositions de prévention en termes de santé publique pour lutter contre la « malbouffe » et  l’obésité de l’enfant, soient rendues obligatoires  pour les quelque six millions d’élèves qui fréquentent chaque année les restaurants scolaires.

La patience et la ténacité ont finalement eu raison des lobbys économiques !

L’implication de la FCPE pour une restauration de qualité et ouverte à tous continue ! C’est localement, avec les élus de la FCPE en conseil d’école, que la bataille se mènera désormais.

mardi 25 octobre 2011

Non remplacement des enseignants : les chiffres augmentent de semaine en semaine

A un mois de la rentrée, 4140 demi-journées ont déjà été signalées par les parents d’élèves comme autant d’heures de cours perdues car non remplacées.
Comme de nombreux remplaçants ont été affectés à l’année dès la rentrée, les problèmes de remplacement se sont multipliés dès la semaine qui a suivi la rentrée.
En tête du triste classement dressé par les parents, l’académie de Lyon remporte la palme avec pas moins de 780 demi-journées non remplacées, suivie de près par les académies de Toulouse, de Paris, de Créteil, d’Aix-Marseille et de Versailles ! Les disciplines les plus touchées sont le français, les mathématiques et les langues vivantes (principalement l’anglais).
Dans les Pays-de-Loire, 4 disciplines ne peuvent d’ores et déjà plus trouver de remplaçants. Dans le Tarn, l’Inspecteur d’académie instaure un délai de carence de 48 heures avant de remplacer les enseignants du 1er degré. A Paris, on fait appel aux recalés du concours de recrutement pour assurer les remplacements en primaire : démonstration est faite du terrible échec de la politique visant à supprimer en masse les postes de remplaçants. A la rentrée 2011, les élèves du 1er degré doivent compter avec 6000 remplaçants en moins, ainsi, au minimum 75000 enfants entre 3 et 10 ans de plus que l’an passé risquent de ne pas avoir d’enseignant en face d’eux en arrivant à l’école le matin.
Le gouvernement estime sans doute pourtant qu’il y a encore trop de remplaçants puisqu’il prévoit de supprimer encore 1077 postes de remplaçants au budget 2012 de l’Education nationale.
Les parents d’élèves exigent toute la transparence sur les besoins réels en matière de remplacement et sur les dispositions prises par le ministère pour les assurer.
La FCPE appelle les députés et les sénateurs à se saisir de cette question de transparence, à refuser les suppressions des postes de remplaçants au budget 2012 et faire rétablir ceux déjà supprimés.
La FCPE appelle à la mobilisation des parents pour qu’ils continuent à signaler les non remplacements sur « ouyapacours » ; elle appelle à défendre le remplacement des enseignants dès le premier jour par des enseignants formés, en votant massivement pour les listes FCPE présentées aux élections des conseils d’écoles et des conseils d’administration des collèges et des lycées les 14 et 15 octobre prochains.

vendredi 21 octobre 2011

CAEN du 21 octobre 2011

Suite au CAEN du 21 octobre 2011 , une fois de plus, Monsieur le Recteur de Bordeaux a décidé, contre l'avis de la communauté éducative, de raccourcir les vacances de la Toussaint dans son académie. Il est prouvé que la durée actuelle de ces vacances ne permet déjà pas aux élèves de récupérer de ce premier trimestre d’une longueur excessive.
Les faits mais aussi les études des chercheurs le démontrent depuis de nombreuses années, et tous les acteurs le dénoncent. Suite à la conférence nationale sur les rythmes scolaires, Monsieur le ministre nous laisse dans le mystère ; rien de précis ne ressort à ce jour.
La FCPE s’oppose à cette décision qui va à l’encontre des besoins des élèves !
Nous le savons tous : raccourcir les vacances de la Toussaint est un non-sens au regard de la fatigue des enfants à l’automne !
La FCPE souhaite être entendue afin que cette pratique ne se reproduise plus !
Elle demande aussi que dans le calendrier scolaire, les vacances de la Toussaint soient rallongées de deux jours afin de durer deux semaines complètes.
Il n'est pas nécessaire d'attendre plus longtemps pour prendre des mesures aussi simples dont l'utilité est reconnue par l’ensemble de la communauté éducative.
La FCPE rappelle qu’en aucun cas les journées de rattrapage de cours ne doivent être prises sur les petites vacances scolaires !

Résultats élections

  • Maternelle Jean Jaurès
    Nombre d'inscrits :158
    Nombre de votants :68
    Bulletins nuls:15
  • Élémentaire Jean Jaurès
    Inscrits : 487
    Votants : 266
    Nuls : 24
    Parole d'écoliers : 124 (6 sièges)
    FCPE : 118 (6 sièges)
  • Maternelle La Fontaine
    Inscrits 149
    Votants : 110
    Nuls 12
    FCPE : 49 (1 siège)
    Parole d'écoliers : 49 (2 sièges - le plus âgé de la liste emporte le 2ème siège)

mercredi 19 octobre 2011

Evaluation en grande section de maternelle : c'est le fichage des enfants qui est à haut risque !

La FCPE s’alarme du projet d’évaluation des élèves de grande section de maternelle. Elle refuse catégoriquement tout classement ou fichage des élèves, qui plus est d’enfants de 5 ans !
Ce projet, qui n’a fait l’objet d’aucune concertation, prévoit de faire passer aux élèves par les enseignants des tests auparavant réalisés par les médecins scolaires pour établir un bilan de santé. Cela n’a aucun sens de faire passer pour pédagogiques des tests conçus pour savoir si un enfant entend bien.
A partir de ces pseudo-résultats, les enfants seront classés en trois catégories : « RAS », « à risque », « à haut risque ». Après un tel classement, les élèves des deux dernières catégories auront des « séances d’entraînement » quotidiennes. Ce n’est plus de l’aide personnalisée mais du formatage !
Il ne s’agit ni plus ni moins que d’un dispositif de normalisation des enfants dès 5 ans ! Plutôt que de privilégier la pédagogie et des effectifs raisonnables en classe, on colle une étiquette extrêmement anxiogène sur des enfants qui peuvent, un jour donné, être fatigués ou malades, récalcitrants, impressionnés et ne pas réussir les « épreuves » imposées. Pour aider réellement les enfants de maternelle, il vaut mieux cesser de fermer des écoles et d’en exclure les enfants de moins de trois ans.
Le vocabulaire est d’ailleurs édifiant quant aux intentions des concepteurs du dispositif : « risque », « séances d’entraînement », « épreuves »… Le ministère de l’Education nationale compte-t-il faire de l’Ecole serait-elle devenue un camp militaire ? Une compétition sportive ?
La FCPE exige le retrait immédiat de ce projet honteux directement inspiré du rapport Bénisti !

vendredi 14 octobre 2011

mercredi 28 septembre 2011

FCPE et professeurs des écoles, même combat : protestation contre la suppression de postes...

Front commun contre l'État
Événement rare, les profs du public et du privé ont manifesté ensemble pour protester contre les suppressions de postes et les classes surchargées.
quelques photos....

vendredi 23 septembre 2011

Manifestation mardi 27 septembre : 11h30 devant le rectorat à Bordeaux

Depuis 4 ans, le Ministère de l’Education nationale a supprimé plus de 52 000 postes.
Les personnels de l’Education, les étudiants, les parents et les jeunes se sont
mobilisés régulièrement au cours de cette année pour dénoncer les 16 000 nouvelles
suppressions de postes effectives alors même que 60 000 élèves supplémentaires
étaient attendus. L’école publique est maintenant à genoux, la rentrée dramatique
que nous venons de faire en Gironde le prouve.
Ces suppressions associées au manque d’ambition éducative dégradent encore plus
les conditions d’apprentissage des élèves et de travail des personnels.
La préparation du prochain budget prévoit de nouvelles suppressions de postes et
n’affiche d’autre objectif pour le système éducatif que la recherche d’économies.
Notre gouvernement cherche à nous tromper en affirmant sans cesse, comme si cela
pouvait convaincre, que l’on peut faire « plus avec moins », la France reste un des
pays qui investit le moins dans son éducation. Quel avenir pour nos enfants dans ce
contexte ?
En plus de la question fondamentale des postes, , l’avalanche de mesures inadaptées,
incohérentes et précipitées maintiennent un système éducatif inégalitaire qui ne
permet pas de lutter réellement contre l’échec scolaire.
La nécessité d’une toute autre politique éducative passe par un budget plus
volontaire. La FCPE et les organisations FERC-CGT, FSU, SGEN-CFDT, UNSA
Education appellent les parents d’élèves à manifester le 27 septembre
prochain.

Rejoignez nous à 11H30 devant le Rectorat avec drapeaux, banderoles, etc...
Départ du cortège à 12H30
La FCPE exige l’arrêt des suppressions d’emplois, une autre logique pour le prochain
budget, une transformation démocratique du système éducatif afin d’assurer la
réussite de tous les élèves.


Aujourd’hui plus que jamais, notre pays a besoin d’un système éducatif qui s’attaque
réellement aux inégalités scolaires et traite la situation des élèves en grande
difficulté. Il nous faut repenser une nouvelle école : démocratique, ambitieuse, laïque
et égalitaire.


Il faut être fort et nombreux pour nous faire entendre car l’an prochain c’est 14 000
postes supprimés.

Tous les enfants de Gironde ou presque seront touchés.

mercredi 21 septembre 2011

La FCPE réclame d’autres choix pour l’Education !

CESE, OCDE, HCE : trois rapports ou avis viennent d’être publiés ces jours derniers qui
condamnent unanimement la politique du gouvernement en matière d’éducation.


L’accentuation des inégalités entre élèves, la désectorisation, les inégalités sociales dans l'accès à l'éducation, l’abandon de la politique de l’éducation prioritaire, le démantèlement de la formation des enseignants, la baisse du taux de scolarisation des élèves entre 15 et 19 ans, le désinvestissement financier de l’Etat dans l'éducation… sont pointés dans chacune des
publications comme autant de points négatifs de la politique éducative menée en France.


La FCPE le répète encore et toujours : il est urgent de mettre fin aux inégalités et de garantir la
réussite de tous les élèves. Ceci ne pourra pas se faire si le seul objectif reste de diminuer
toujours plus les investissements dans l’Ecole publique. Si l'on veut atteindre les objectifs
officiels de 85 % d’une classe d’âge au niveau du baccalauréat, 50 % de diplômés de
l'enseignement supérieur et aucune sortie du système éducatif sans qualification, cela ne sera
pas possible sans réinvestir dans l'éducation. Il faut revenir à une dépense publique équivalant
à 7,5 % du PIB français (aujourd’hui, elle se situe entre 6 et 6,5%).


La FCPE appelle les parents à manifester le 27 septembre pour d’autres choix pour
l’Education !

jeudi 15 septembre 2011

La FCPE lance un appel contre les refus d'accès aux cantines scolaires

LEMONDE.FR avec AFP | 12.09.11 | 20h44
La Fédération des conseils de parents d'élèves (FCPE) a lancé lundi 12 septembre un appel national pour que cessent les refus d'accès de nombreux élèves aux cantines scolaires, en demandant aux parlementaires de voter une "loi sur le droit à la restauration scolaire". Certaines communes refusent en effet l'accès aux cantines scolaires du primaire, dont elles ont la gestion, aux enfants dont un parent ne travaille pas.
"Il est temps que ça s'arrête, il faut cesser d'accepter les refus abusifs de fréquentation des cantines scolaires", a déclaré à l'AFP Jean-Jacques Hazan, le président de la FCPE, première fédération de parents d'élèves. Selon le journal L'Humanité, au moins 70 communes pratiquent une sélection à l'entrée des cantines, selon des critères divers.
Dans des villes comme Bordeaux, Meaux, Nice, les règlements municipaux précisent que les accès aux cantines scolaires sont réservés aux enfants dont au moins un des deux parents travaille. A Thonon-les-Bains, en Haute-Savoie, le conseil municipal a voté en avril un règlement intérieur exigeant des demandeurs d'emploi un justificatif de présence à un entretien d'embauche ou à une formation pour que leur enfant déjeune à la cantine dans la limite des places disponibles.
Pour la FCPE, "l'égalité de tous devant les services publics est un droit" et "les choses sont claires : la restauration scolaire doit être accessible à tout enfant dont les parents en font la demande", selon la jurisprudence du Conseil d'Etat et des tribunaux administratifs du pays. La première fédération de parents d'élèves a également appelé les parlementaires à légiférer pour consacrer le droit à la restauration scolaire.

mercredi 14 septembre 2011

Restauration scolaire : appel aux parents d'élèves

Cantine scolaire : stop aux décisions illégales !

Depuis la rentrée la FCPE est encore interpellée par des parents d’élèves qui ne peuvent pas inscrire leurs enfants  au restaurant scolaire, au motif qu’ils ne peuvent justifier d’un emploi salarié ou ne peuvent produire des documents justificatifs, tels qu’attestations d’employeurs, de Pôle emploi ou de feuilles de paye…
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Il n’est plus tolérable que des municipalités continuent d’importuner parents et enfants alors que l’égalité de tous devant les services publics est un droit comme le rappellent tous les jugements des tribunaux administratifs et le conseil d'Etat ! La restauration scolaire doit être accessible à tout enfant dont les parents en font la demande.
Après avoir écrit aux ministres de l’Intérieur pour les écoles primaires et de l’Education nationale pour le secondaire afin qu’ils demandent aux préfets et aux inspecteurs d'académie d’exercer leur contrôle de légalité sur les décisions et les règlements intérieurs, la FCPE encourage les parents d’élèves à refuser ces situations abusives et à contacter ses conseils départementaux pour qu'ils les accompagnent dans leurs démarches.
La FCPE appelle  les parlementaires à déposer une proposition de loi pour  garantir dans la loi ce droit reconnu par les tribunaux.

mardi 13 septembre 2011

Un pas de plus vers la gratuité de l’Ecole !

La Cour administrative d’appel de Bordeaux vient de confirmer que l'achat des cahiers de travaux
pratiques de langue vivante doit être à la charge des établissements et non à la charge des familles, ces
cahiers étant considérés comme indissociables du manuel qu’ils accompagnent.
Le rectorat avait décidé de faire appel d'une décision favorable à un adhérent FCPE du Tarn. La FCPE
nationale est donc intervenue en défense de cette décision en première instance.
La FCPE se félicite donc de ce jugement en sa faveur, qui conforte le principe de gratuité de l’Ecole,
bien mis à mal par les listes de fournitures toujours plus longues.
Tous les ans, diverses enquêtes démontrent l’augmentation du coût de la rentrée et de la scolarité tout
long de l’année. A chaque rentrée, l’achat de fournitures est pourtant exigé des parents, parfois dès la
maternelle !
Après cette avancée supplémentaire obtenue par les parents d’élèves, la FCPE ose espérer que le
ministère de l’Education nationale prendra acte de cette décision exécutable de suite.
Le ministre doit désormais faire valoir le droit et empêcher que les cahiers d’exercices soient mis à la
charge des parents.
La FCPE invite les parents à faire valoir leurs droits et à renforcer ses conseils locaux partout en
France.

mardi 6 septembre 2011

Suppressions de postes : la FCPE appelle à la grève le 27 septembre

Publié le 05-09-11 à 16:48    Modifié à 16:59     par Le Nouvel Observateur avec AFP    

La première fédération de parents d'élèves dénonce la "dégradation des conditions de scolarisation des élèves" et s'associe à la journée d'action des syndicats.

Rentrée scolaire, à Lille (Sipa)Rentrée scolaire, à Lille (Sipa)
La FCPE, première fédération de parents d'élèves, a dénoncé lundi 5 septembre les difficultés qui attendent les professeurs et les élèves en cette rentrée, et a annoncé qu'elle s'associait à la journée d'action des syndicats le 27 septembre contre les suppressions de postes.
"Le ministre de l'Education nationale (Luc Chatel) assure que 'tout va bien' en cette rentrée 2011", mais "à quel prix ?", critique la fédération dans un communiqué. Elle énumère "la dégradation des conditions de scolarisation des élèves", "la baisse du taux de scolarisation en maternelle" et "l'absence de viviers de remplaçants dans de nombreuses disciplines et même en primaire".
"Renoncement de la lutte contre l'échec scolaire"
La FCPE dénonce également le "renoncement à la lutte contre l'échec scolaire" et "la hausse des effectifs par classe". Si "95% des classes ont bien un enseignant devant elle ce lundi 5 septembre (...)que fait [Luc Chatel] des 600.000 enfants qui représentent les 5% restant ?", s'interroge la fédération.
"Les 14.000 nouvelles suppressions de postes dans l'Education nationale déjà annoncées pour 2012 par le gouvernement viendront encore noircir le tableau et aggraver la situation", après les 16.000 suppressions de postes cette année, soit 80.000 entre 2007 et 2012.
Pétition
La FCPE lance un appel pour que les parents signent sa pétition "de l'ambition pour l'école publique" et interpellent les parlementaires "pour rétablir les postes nécessaires à la réussite de la rentrée et de l'année scolaire". Elle incite aussi à "créer partout des comités de salut public pour la défense de l'école de la République".
La fédération conclut en annonçant qu'elle "s'associe à la mobilisation intersyndicale du 27 septembre dans l'Education nationale", lancée début juin par Ferc-CGT, FSU, Sgen-CFDT et Unsa Education, et auxquelles vient de se joindre, fait rarissime, la Fep-CFDT, principale fédération des enseignants du secteur privé sous contrat.

Rentrée 2011 : à quel prix ?

Le ministre de l’Education nationale assure que « tout va bien » en cette rentrée 2011. Mais qu’entend-il par là ? Tient-il uniquement compte du fait que 95% des classes ont bien un enseignant devant elles ce lundi 5 septembre ?

Au prix de la dégradation des conditions de scolarisation des élèves.
Au prix de l’éviction du système des enfants et des jeunes hors scolarité obligatoire : le taux de scolarisation en maternelle est en baisse et, cette année encore, de très nombreux jeunes sont sans affectation à ce jour.
Au prix de l’absence de viviers de remplaçants dans de nombreuses disciplines et même en primaire, puisque de nombreux remplaçants sont nommés dans une classe à l’année pour « boucher les trous ».
Au prix du renoncement à la lutte contre l’échec scolaire, les dispositifs d’aide aux élèves en difficulté, les dédoublements de classes, étant les premières variables d’ajustement.
Au prix du renoncement à la politique de l’éducation prioritaire et au principe de « donner plus à ceux qui ont moins », les établissements en difficulté se voyant retirer des moyens alors que les établissements favorisés en gagnent.
Au prix de la hausse des effectifs par classe, rendant toujours plus difficile le travail et les conditions de vie des élèves et des enseignants.

Et que fait-il des 600 000 enfants qui représentent les 5% restant ?

Et les 14 000 nouvelles suppressions de postes dans l’Education nationale déjà annoncées pour 2012 par le gouvernement viendront encore noircir le tableau et aggraver la situation.
 Non, monsieur le ministre, ne dites pas aux dizaines de milliers d'enfants qui n’iront pas en maternelle et à leurs parents que « tout va bien ».
Ne dites pas aux élèves entrant en 1ère technologique et aux redoublants de terminale qui sont sans affectation que la rentrée est « techniquement réussie ».
Ne dites pas aux élèves qui ne peuvent pas choisir une option « faute de place » - comprenez « faute de prof »- que la rentrée est réussie, ni aux élèves de la voie professionnelle qui ont été orientés dans une filière qu’ils n’ont pas choisie, là encore « faute de place », que tout se passe bien.
En collège, rien n'a été prévu pour faire face en 6ème à l'afflux des
35 000 élèves supplémentaires nés en 2000, hormis... des centaines de suppressions de postes !

En lycée, les « ajustements de la rentrée » ne conduisent qu’à l’orientation par défaut. Ce sont les élèves qui paient le prix des conséquences de votre politique de réduction des moyens.  

C’est pourquoi la FCPE appelle à continuer de signer sa pétition « De l’ambition pour l’Ecole publique ! », à s'adresser aux députés, sénateurs et candidats aux sénatoriales, pour rétablir les postes nécessaires à la réussite de la rentrée et de l'année scolaire, à créer partout des comités de Salut public pour la défense de l’Ecole de la République.

C’est pourquoi elle s’associe à la mobilisation intersyndicale du 27 septembre dans l’Education nationale et invite ceux qui le peuvent à se joindre aux manifestations organisées ce jour-là.