vendredi 21 décembre 2012

Points infos rythmes scolaires

Chers amis,

Ces dernières semaines, les déclarations concernant la réforme des rythmes scolaires à l'école primaire se sont multipliées. Comme depuis quelques semaines, je me permets de faire le point des derniers éléments de la situation.
Certaines communes ont annoncé leur volonté de passer à la semaine de quatre jours et demi dès septembre 2013. Il s'agit d’Angers et Nantes par exemple. L'agglomération brestoise (8 communes autour de Brest) ira de façon collective également et l'a fait savoir par courrier au Ministre. La ville de Paris a ajouté 5 millions d’euros supplémentaires à son budget 2013 pour la mise en place pour la période septembre-décembre 2013.
De son côté, l'Association des maires ruraux de France (AMRF) s'est prononcée en faveur de la réforme dans l'intérêt des élèves, de l'Ecole et d'une meilleure articulation du scolaire et du périscolaire.

Mais une négociation financière continue. D'autres grandes villes ont estimé ne pas avoir le budget nécessaire et donc insisté pour que sur les 250 millions d'euros promis par François Hollande pour la réforme, une part leur soit réservée. De même, l'ANEM (Association nationale des élus de montagne) pose comme condition à la mise en oeuvre de la réforme la compensation intégrale de son coût par "la solidarité nationale", soit l'Etat. Pour la FCPE, cette dotation de 250 millions a bel et bien été décidée afin d'aider les communes en difficulté, du fait de leur petite taille, de leur éloignement ou de leurs faibles ressources fiscales. Il serait donc normal que l'essentiel du montant alloué leur revienne.
 
Nous vous rappelons que depuis 2008, certaines communes, dont les villes de Toulouse, Poitiers, Niort ... ont fait le choix de la semaine de 4 jours et demi et ne sont bien évidemment pas pour autant en faillite. Elles ont fait le choix d'arbitrer certains budgets en faveur de l'Ecole et de l'éducation. Ces choix, nous les voulons partout.
Face à ce mouvement en faveur des enfants, d'autres agissent et font aussi pression.
Ainsi, les sections départementales de certains syndicats enseignants ont envoyé un courrier aux collectivités et aux CDPE afin de réclamer que les décisions concernant la réforme des rythmes scolaires se prennent au niveau de chaque conseil d'école. Nous n'y sommes pas favorables, car nous savons que nous n'aurons mathématiquement jamais la majorité en conseil d'école face aux enseignants.
Nous vous rappelons que cette méthode est celle de Nicolas Sarkozy et Xavier Darcos. Elle a permis d'empêcher une remise en cause de la semaine de quatre jours depuis 2008 sauf dans de rares exceptions et de maintenir ainsi la majorité des écoles dans la pire organisation pour les enfants.
A Paris, une manifestation est prévue ce mercredi 19 décembre pour le retrait de tout projet de réforme des rythmes par les sections de tous les syndicats enseignants -excepté le Sgen- pour exprimer leur refus de travailler le mercredi matin avec une réduction de la journée le reste de la semaine.
Coté villes, le maire de Nice a annoncé sa volonté de ne pas mettre en place la réforme.

Mais nous pouvons et devons encore agir.
La FCPE de Seine-Saint-Denis a demandé à être reçue par tous les députés du département pour discuter de la nécessité de réformer l'organisation des temps de l'enfant.
Nous devons continuer de réunir les parents, contacter les élus, organiser la pression pour que cette réforme voit le jour. L'écriture dans l'annexe du projet de loi d'orientation et de programmation d’un passage sur les rythmes est pour nous un point d'appui. Il faut que le décret que nous attendons soit ferme. La réforme est pour 2013 et les moyens annoncés seront consacrés à cette date. Seules les villes qui ne peuvent pas feront attendre les enfants jusqu’en 2014.
Pour nous, l'objectif de l'aménagement des temps éducatifs des enfants est bien d'améliorer les conditions de vie et d'apprentissage des élèves avant tout.
Nous vous rappelons que la France est le pays où les écoliers ont les journées de travail les plus chargées et les semaines les plus courtes, le tout s'articulant sur un nombre de semaines lui-même plus restreint, que la France recule dans les études internationales autant dans les résultats sur les apprentissages que sur le bien être à l’Ecole.

Mais nous savons que la semaine de 4 jours a aussi considérablement dégradé les conditions de travail des enseignants, de l'aveu même de bon nombre d'entre eux, leur imposant des journées beaucoup plus denses et éprouvantes et une course contre le temps très insatisfaisante sur le plan pédagogique.

Nous avons aussi enregistré récemment deux avancées sur le calendrier scolaire.
Au précédent CSE, l'unanimité s'était faite contre le projet de calendrier 2013-2014. Nous avons donc continué notre pression car une véritable réforme des temps scolaires ne peut écarter la modification de l'année scolaire. Nous nous sommes donc félicités de l'inscription dans la loi de la perspective (non datée) d’une évolution sur ce point.
De plus, quatre (parmi les plus importantes) fédérations des professionnels du tourisme ont publié un communiqué de presse la semaine passée pour réclamer des modifications du calendrier scolaire annuel, invoquant le fait que la réduction des vacances d'étéest nécessaire aussi pour assurer l'égalité d'accès aux vacances et acceptant le principe de l’alternance 7/2.

La pression continue. Il n'est pas question de lâcher quoi que ce soit !
La complémentarité entre nos rencontres nationales et vos rencontres aux niveaux départemental et local sont essentielles pour aboutir pour les enfants d'abord!

Bien cordialement,

Jean-Jacques HAZAN,
Président

lundi 17 décembre 2012

La FCPE de Villenave d'ornon veut l'application de la réforme sur les rythmes scolaires


La présidente et le vice-président de la FCPE des écoles élémentaires Jean-Jaurès et Lafontaine. (Photo P. H.)

La réforme des rythmes scolaires est un sujet au cœur du débat politique. Les difficultés de mise en œuvre pour les communes sont indéniables. C'est dans ce contexte que la FCPE des écoles élémentaires Jean-Jaurès et Lafontaine encourage vivement la commune à mettre en place cette réforme des rythmes scolaires dès la rentrée 2013. Elle précise, par l'intermédiaire de son vice-président Patrice Formage, que « le président de la République a débloqué 250 millions d'euros pour aider les villes les plus en difficulté à mettre en œuvre la réforme dès 2013. Ainsi, nous demandons à M. le Maire et l'ensemble des acteurs éducatifs et associatifs de trouver la volonté d'avancer ensemble pour refonder l'école pour faire réussir tous les élèves ».

Publié le 17/12/2012 à 06h00 Pa r P. H.

vendredi 30 novembre 2012

2013-2014 : une année intermédiaire où les élèves devront encore subir un calendrier déséquilibré !

La FCPE regrette la publication par le Ministère de l'Education nationale du calendrier scolaire 2013-2014 dans la forme choisie, malgré un rejet unanime du CSE.
En séance, la FCPE avait demandé à plusieurs reprises à ce que l'examen de ce texte soit reporté afin que les discussions se poursuivent et puissent améliorer ce calendrier, ce que les syndicats d'enseignants ont refusé.
La FCPE rappelle que ce calendrier comporte plusieurs aberrations dont des périodes de classe allant de six à dix semaines ! La fédération est favorable à un calendrier se rapprochant le plus possible du rythme 7/2 qui fait consensus. Elle a d'ailleurs fait des propositions allant dans ce sens.

La FCPE salue la décision de la ville d’Angers de changer les rythmes dès 2013 !

La FCPE souhaite saluer la décision du maire d’Angers de passer dès la rentrée 2013 à la semaine de 4 jours et demi.
Elle félicite la municipalité de ne pas céder aux intérêts corporatistes et de savoir garder en tête, pour ses prises de décisions, l’objet central de la réflexion : les temps de l’élève.
Elle invite toutes les autres villes, grandes et petites, à faire de même dans l’intérêt des enfants.
La FCPE rappelle que lors des ateliers de la refondation de l’Ecole, un consensus fort s’est dégagé sur la nécessité de réformer les rythmes scolaires qui sont actuellement totalement inadaptés. Elle rappelle aussi que lors de ces mêmes ateliers la nécessité d’instaurer un cadre national de référence faisait tout autant consensus.
La FCPE souhaite que la réforme des rythmes, qui est une question pédagogique, s’inscrive dans la loi d’orientation pour l’Ecole.
Elle est très inquiète que cette question soit seulement abordée au travers des incidences que ces changements pourraient avoir sur le travail des enseignants.
Elle demande que l’élève, ses conditions de travail, de réussite et de bien-être à l’école soient remis au cœur de la réflexion.
La FCPE soutiendra toutes les villes qui mettront en œuvre la réforme des rythmes scolaires dès la rentrée prochaine.

La réforme des rythmes scolaires doit prendre effet dès la prochaine rentrée à Villenave d’ornon

Pourquoi attendre encore un an ?
La FCPE encourage vivement notre commune  à mettre en place la réforme des rythmes scolaires dès la rentrée 2013. Les enfants en ont besoin et les parents l’attendent.
Ne pas appliquer cette année la réforme reviendra à continuer à faire subir aux élèves un calendrier scolaire reconnu par tous comme le pire de toute l’OCDE, avec des journées bien trop lourdes et un trop faible nombre de jours de classe dans l’année.

La FCPE de Jean-Jaurès Lafontaine demande à Monsieur le Maire et  l’ensemble des acteurs éducatifs  et associatifs à trouver la volonté d’avancer ensemble pour refonder l’école pour faire réussir tous les élèves.

Comme l’avait demandé la FCPE, le président de la République a débloqué 250 millions d’euros pour aider les villes les plus en difficulté à mettre en œuvre la réforme dès 2013.

mardi 13 novembre 2012

ETUDE D'UN PROJET DE CLASSE BILINGUE FRANÇAIS-OCCITAN A L'ÉCOLE DE VILLENAVE D ORNON

Actuellement, plus de 1000 élèves suivent une scolarité bilingue français-occitan (dit également
gascon) dans les 22 écoles publiques d'Aquitaine qui proposent cet enseignement.

Pourquoi pas votre enfant ?
 

« Fonctionnement des classes bilingues de l’éducation nationale »

animée par l'association Oc Bi Aquitaine.
le jeudi 22 novembre à 18h00
à la salle DAGUIN
L’ouverture éventuelle de la classe maternelle bilingue s'adresse à tous les enfants qui seront à
l'école maternelle à la rentrée 2013.

Informations générales préalable à la réunion:
Qu'est-ce qu'une classe bilingue français/occitan ?
En Aquitaine comme dans d'autres régions de France, la possibilité est offerte aux parents de choisir,
pour leur enfant , une scolarité bilingue dans la langue régionale de leur région (ici l'occitan) au sein
de l'école publique.
Quels sont les principes de fonctionnement ?
· les enfants peuvent être accueillis dès la petite section de maternelle
· la classe est prise en charge par un enseignant bilingue français/occitan de l'éducation
nationale
· les deux langues se partagent le temps scolaire à parité (12 heures en français, 12 heures en
occitan).
· la langue occitane est langue d'enseignement dans les disciplines suivantes: mathématiques,
histoire, EPS, éducation artistique...
· au CP, l'apprentissage de la lecture et de l'écriture ce fait en français, puis est progressivement
appliqué à la langue occitane
· l'enseignement respecte les programmes officiels de l'école primaire et est organisé dans le
cadre du projet d'école
· la continuité de l'enseignement bilingue est assurée tout au long de la scolarité primaire, puis
dans l'enseignement secondaire
Intérêt de l'enseignement bilingue :
Les classes bilingues permettent un bilinguisme précoce qui favorise l'ensemble des apprentissages
linguistiques mais aussi de logique (mathématiques) et d'orthographe (français).
L'enseignement bilingue français-langue régionale ouvre les enfants à la richesse de la diversité
culturelle.
La présense de l'occitan dans les familles n'est pas nécessaire. De nombreux élèves viennent de
familles non occitanophones, parfois même d'autres régions ou d'autres pays.
Procédure:
Cet enseignement peut être mis en place dans une école à la demande des parents. Les parents ont
alors le choix entre le cursus bilingue (français- occitan) et le cursus habituel (en français).
Pour tous renseignents contacter Clément Flouroux au 06.33.70.12.40 ou par mail :
ocbiaquitania@free.fr .
Un petit film est à votre disposition sur le site: http//ocbiaquitania.free.fr/, il s'appelle: « j'apprends
avec deux langues »


mercredi 31 octobre 2012

Pas de refondation de l'école sans les RASED !

Alors même qu'il se donne pour objectif « la réussite pour tous », le rapport présenté à l'issue de la concertation pour la refondation de l'école ne dit pas un mot sur les RASED.
Pourtant, de nombreux intervenants (organisations syndicales, associations professionnelles, associations de parents...) ont insisté, lors des débats, sur la nécessité de rétablir ces dispositifs d'aides spécialisées capables de prévenir, identifier les difficultés scolaires et y remédier.
Plusieurs rapports et enquêtes ont même souligné, ces dernières années, l'incohérence de l'action publique affirmant lutter contre l'échec scolaire tout en détruisant un nombre massif de postes, et remettant en cause l'action des professionnels et le travail des Réseaux.
A cette rentrée 2012/2013, ce sont ainsi plus de 250 000 élèves en difficulté qui ne peuvent plus bénéficier d’une aide spécialisée adaptée Pour les organisations et associations du Collectif National RASED, il est donc urgent de rétablir sur tout le territoire des réseaux d’enseignants spécialisés spécifiquement formés et de psychologues scolaires permettant de répondre aux besoins des élèves.
Lors du lancement de la phase de négociations, les organisations syndicales ont interpellé le ministre de l'Education Nationale sur ce silence concernant les RASED et les dispositifs de prise en charge des élèves en difficulté. Ce dernier a indiqué avoir demandé un rapport sur ce sujet à l'Inspection Générale. La communauté éducative ne peut que s'inquiéter de voir les réponses à ses attentes encore une fois différées. Elle demande que les questions du devenir des aides spécialisées et de la psychologie à l'école fassent l'objet d'un cadre de négociation identifié, associant tous les acteurs concernés.
La place des aides spécialisées et des psychologues de l'Éducation nationale doit être réaffirmée dans la loi à venir. Les organisations et associations du Collectif National RASED demandent à être reçues en audience par le ministre.

jeudi 25 octobre 2012

Vivre mieux à l'école pour bien apprendre

La FCPE a été reçue vendredi 19 octobre au matin par Vincent Peillon, ministre de l’Education nationale, dans le cadre de la consultation sur la préparation de la loi d’orientation et de programmation. Le ministre a également reçu dans le courant de la semaine dernière en réunion multilatérale les organisations syndicales, les associations de collectivités territoriales, le CAPE (Collectif des associations partenaires de l’Ecole), les représentants des établissements privés et les organisations lycéennes. La réunion à laquelle nous étions conviés aurait dû se tenir en multilatérale avec la PEEP (il est à noter que Vincent Peillon a heureusement rompu avec l’habitude de ses prédécesseurs de recevoir également l’UNAAPE) mais ses représentants n’étaient pas présents. Nous n’avons, bien entendu, pas encore le projet de loi à cette heure.
En préambule, le ministre a indiqué que la question des temps éducatifs ne figurerait a priori pas dans la loi puisque le nombre annuel de semaines de classe, fixé par la loi de 89 dite loi « Jospin », ne serait pas modifié. Il a également indiqué que la concertation n’ayant pas permis de dégager des éléments de consensus suffisants, la refondation du collège et du lycée serait traitée dans un deuxième temps, avec des discussions qui reprendront dès le début 2013. Pour le lycée notamment, une réforme structurelle doit être réfléchie pour régler le problème de la hiérarchie entre les trois voies (et entre les séries au sein de la voie générale).
Le ministre a annoncé qu’un agenda social sera établi, auquel les fédérations de parents seront associées. Il a enfin confirmé que la loi devrait être écrite pour la fin du mois d’octobre, qu’une discussion interministérielle a débuté en parallèle. Une fois rédigée, la loi devra passer notamment devant le conseil constitutionnel avant d’être présentée en conseil des ministres vers la mi-décembre et inscrite au calendrier parlementaire pour début janvier. Les consultations et négociations vont se poursuivre tout au long de cette semaine, où nous devrions être reçus une nouvelle fois.
Pour ce qui est du contenu, nous avons rappelé que le rapport de la concertation sur la refondation de l’Ecole a affirmé : « La refondation sera pédagogique ou ne sera pas ». Remise en cause du « triptyque » notes/devoirs/redoublement, transformation de la relation pédagogique en classe, formation professionnelle initiale et continue des enseignants, nous avons demandé que tous ces éléments figurent dans la loi pour que l’Ecole assure enfin la réussite de tous. Le ministre a assuré que la transformation pédagogique faisait partie des acquis de la concertation et rappelé qu’elle se retrouvait dans les arbitrages du Président de la République qui s’était engagé sur le contenu pédagogique de la refondation. En ce qui concerne la formation des enseignants, la FCPE a rappelé sa demande d’une formation initiale plus longue que ce qui existait avant la suppression des IUFM et que la formation continue soit obligatoire. Le ministre partant sur l’hypothèse d’un recrutement en fin de première année de master (M1), avec un statut de professeurs-stagiaires pour la deuxième année de master, la FCPE a soutenu, elle, le principe d’une entrée sur examen à la fin de la licence (L3) dans les Écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE), débouchant sur une formation professionnelle en deux ans, en l’alternance et avec simultanément des contenus académiques et professionnels, avec un concours de recrutement à la clef (en fin de master ou M2). Les élèves-professeurs pourraient se voir attribuer une allocation d’études pour les aider à financer leurs deux années.
Le ministre a bien rappelé la vocation des futures ESPE à former aussi bien les enseignants que les autres personnels éducatifs, dans et hors Education nationale (animateurs sportifs, directeurs de centres de loisirs, par exemple), mais il envisage d’y parvenir en plusieurs temps, sur la mandature. Le concours qu’il envisage en M1 comprendra une partie professionnalisante et des éléments disciplinaires. Tous les niveaux d’enseignement seront formés dans les ESPE. Le master sera un master professionnel et non recherche, même si la formation comprendra des éléments concernant l’innovation et la recherche. Concernant les rythmes, manifestement, aujourd’hui, le choix du ministre est conditionné par des tensions contradictoires. Il y a l’intérêt de l’enfant, qui commande de limiter le temps scolaire à 5 heures par jour et d’étaler sur la semaine et l’année. Donc de supprimer deux semaines de vacances l’été pour ne pas faire perdre d’heures de classe aux élèves. Il y a l’intérêt des enseignants, qui ne veulent pas travailler plus de jours sans compensation même à nombre d’heures annuel inchangé. Il y a les intérêts des collectivités, qui ont peur de devoir payer pour le temps que l’Education nationale n’assurera plus. Et il y a les intérêts de l’industrie du tourisme qui ne veut pas que la durée annuelle des vacances diminue et leurs bénéfices avec.Nous avons continué à faire valoir l’intérêt supérieur des enfants et la nécessité d’organiser les temps éducatifs et scolaire en fonction d’eux et d’eux seulement et rappelé inlassablement les engagements de François Hollande, candidat à l’élection présidentielle, dans ses réponses à la FCPE et à la JPA : pas de réduction du temps de classe global, allongement de l’année scolaire et semaine de 4 jours et demi.
Nous avons défendu une organisation de la journée scolaire avec un temps d’accueil le matin et une pause méridienne allongée avec des activités périscolaire articulées aux activités scolaires. Nous avons souligné qu’au-delà de l’allongement de l’année scolaire sur plus de 36 semaines, il conviendrait déjà de faire respecter ces 36 semaines aujourd’hui dues aux élèves mais très rarement respectées par le calendrier scolaire qui en compte plutôt 35…
Nous sommes également revenus sur nos exigences dans le second degré : pas plus de 6 heures par jour, une pause méridienne de 90 minutes minimum, ce point relevant exclusivement de l’Education nationale et de son organisation interne, sans incidence sur le temps de travail des personnels.
Nous avons également souligné la nécessité de concentrer les efforts sur la scolarité commune obligatoire pour assurer continuité et cohérence jusqu’à l’acquisition par tous les élèves du socle commun rebaptisé « de connaissances, de compétences et de culture ». Pour assurer cette cohérence, nous avons de nouveau plaidé pour la création d’une structure de coordination pédagogique et de coopération entre école primaire et collège. Le ministre a indiqué que la loi contiendra des éléments pour favoriser et même organiser la liaison CM2/6ème et qu’elle encouragera l’expérimentation de réseaux écoles/collège autour de l’acquisition du socle commun, avec de possibles échanges de services entre enseignants et des réunions de concertation.

A très vite pour de nouvelles informations !

Jean-Jacques HAZAN,
Président

lundi 15 octobre 2012

Résultats élections

  • Élémentaire Jean Jaurès
    Inscrits : 518
    Votants : 295
    Nuls : 24
    Exprimés : 271
    Parole d'écoliers : 132
    FCPE : 139
    6 sièges pour chacune des listes
    Les 12 premiers de la liste sont élus (6 titulaires, 6 suppléants)
  • Maternelle Jean-jaurès
    87 exprimés
    69 fcpe
  • Maternelle La Fontaine
    Exprimés : 98
    Nuls : 5
    FCPE : 43
    Parole d'écoliers : 50
    2 sièges pour paroles d'écoliers 1 pour la fcpe

mercredi 19 septembre 2012

Restauration scolaire : la FCPE n’a de cesse de rappeler le droit

Malgré différents jugements rendus depuis plus d’un an par les tribunaux administratifs et le
Conseil d’Etat en faveur des parents d’élèves aux enfants de qui l’accès à la cantine avait été
refusé pour des motifs totalement discriminatoires, des municipalités persistent dans l'illégalité et continuent de vouloir en restreindre l’accès. Bien que certaines villes aient déjà été condamnées cette année, d’autres prennent le relais, se cachant chaque fois derrière de nouvelles excuses.

Les tribunaux l’ont rappelé : l’égalité d’accès de tous aux services publics est un droit. Un droit
fondamental qui ne doit plus être bafoué. La restauration scolaire doit être accessible à tout enfant dont les parents en font la demande, quelle que soit leur situation professionnelle ou familiale.
Par son opiniâtreté au cours de l’année scolaire 2011-2012, la fédération a contribué à sensibiliser les pouvoirs publics. La FCPE a rencontré le Défenseur des droits en juillet et ce dernier a décidé de lancer une enquête sur cette question à la rentrée. La FCPE invite les parents qui subissent ce type de discrimination à se faire connaître auprès des conseils départementaux de la FCPE pour être conseillés sur la marche à suivre, ces derniers mettront en oeuvre les démarches nécessaires en direction des maires pouvant aller jusqu'à organiser une procédure au tribunal administratif.

Seul le vote d’une loi pourra mettre fin à ces incessantes tracasseries, c’est pourquoi la FCPE
appelle à nouveau les parlementaires à se saisir de la proposition de loi déposée par Michèle
Delaunay en février 2012.


mercredi 12 septembre 2012

Décisions d'orientation : le jeune et ses parents doivent avoir le dernier mot

La FCPE se satisfait de la teneur générale du débat sur la place des parents dans le système éducatif qui se tient dans le cadre de la concertation sur la refondation de l’école. Elle retient notamment qu’un accord assez large semble se dégager sur la nécessité de mettre en place une orientation choisie par l’élève et sa famille.
L’orientation est en effet un des sujets auquel la FCPE tient tout particulièrement. Elle n’accepte plus que l’institution impose ses choix aux élèves, alors même qu’ils sont en capacité de décider de leur avenir. Ce droit au choix existe déjà d’une certaine façon en fin de 5ème ou de 1ère et ne pose aucun problème, pourquoi en serait-il autrement pour les autres classes ? Une refondation de l'école ne peut que redéfinir ce droit au choix.
Pour permettre ce choix éclairé, la FCPE demande qu’une éducation à l'orientation, une aide et un accompagnement soient mis en place tout au long du collège, pour tous les élèves.
Depuis cet été, mais aussi en cette rentrée scolaire, la FCPE est pleinement engagée dans la concertation pour la refondation de l’école. Présente dans tous les ateliers, la fédération n’a de cesse de porter ses revendications pour remettre l’enfant au coeur du système éducatif. Des contributions écrites sont aussi rédigées pour chacun des ateliers et sa newsletter hebdomadaire est chargée d’informer les parents et de faire vivre le débat.


mercredi 5 septembre 2012

La dernière rentrée où l’Ecole paie les pots cassés

Les postes créés dans l’urgence par le nouveau gouvernement ont permis de résoudre un
millier de situations catastrophiques et ont évité la fermeture d’écoles ou la disparition totale
des RASED sur certains territoires.
Néanmoins, marquée par les suppressions de postes des dernières années, cette rentrée
scolaire sera, une nouvelle fois, difficile.
Avec les engagements du président de la République et du gouvernement, la FCPE veut croire
que cette rentrée sera la dernière où l'Ecole se verra présenter la note des réductions budgétaires.
Mais il reste des situations trop critiques. La FCPE demande que toute la transparence soit de
mise et qu'elles soient traitées très rapidement, en particulier concernant des ouvertures de
classes à confirmer ou des fermetures à annuler.
La FCPE rappelle en outre que la rentrée doit être effective pour tous. Certains étaient encore
trop souvent oubliés les années précédentes : les enfants en situation de handicap, les élèves
redoublants non inscrits, les élèves se destinant à l’enseignement professionnel non affectés,
les enfants refusés en maternelle ou les enfants Roms…
La FCPE attend que soient trouvées pour eux, en cette rentrée, des solutions favorables et
immédiates.

vendredi 20 juillet 2012

Lancement de la concertation sur la loi d'orientation

Madame la Ministre, Monsieur le Ministre,
Mesdames et Messieurs les membres du CSE,

Vous le savez, la FCPE appelle de ses vœux le vote d’une loi d’orientation et de programmation pour l’Ecole de la République qui mette l’enfant, le jeune au cœur du système éducatif.
Elle ne veut pas d’une loi cache misère ou d’une loi qui reste inappliquée. Cette loi doit donner l’élan pour assurer l’égalité entre les territoires, l’égalité entre les enfants, l’égalité des droits face à la réussite ! La loi que nous voulons est une loi qui vit, une loi qui évolue, pour cela, la représentation nationale doit pouvoir se saisir de la question de l’Ecole pour en évaluer l’action et mesurer l’impact des réformes mais aussi savoir répondre aux manques. Que l’on ne voit plus jamais deux réformes d’ampleur comme celle du primaire de 2008 ou la suppression de la formation des enseignants sans même un débat à l’assemblée.
Cette loi d’orientation doit avoir de l’ambition, elle doit avoir de l’envergure, aussi grande que le plan Langevin-Wallon de 1947. Ses objectifs devront dépasser la frontière temporelle d’un mandat de cinq ans permettant d’avoir un regard sur le long terme, ce dont nous avons bien besoin. Elle devra fixer des objectifs : 85% d’une classe d’âge au baccalauréat, 50% à bac+3, 0% sans qualification. Elle devra assurer la gratuité et une politique sociale scolaire. Elle devra donner un cap perdu depuis longtemps. L’existence d’un ministère à la réussite éducative est pour nous aussi une indication de ce cap retrouvé qui ouvre à la formation tout au long de la vie.
Avant de vouloir plus d’Ecole, nous voulons surtout mieux d’Ecole !
Mieux d’Ecole, ce n’est pas une Ecole centrée sur le seul apprentissage des dits « fondamentaux» sur le seul, lire, écrire, compter.
Mieux d’école c’est mettre un terme aux processus de ségrégation scolaire : désectorisation, classes de niveau, entre soi scolaire et assurer un renouveau de l’Education prioritaire qui a été disloquée par les politiques précédentes.
Mieux d’école c’est plus de cohésion dans les projets éducatifs de territoire présents partout tel que nous l’avons inscrit dans l’appel de Bobigny, que vous avez cité et nous vous en remercions. L’Ecole doit être replacée au cœur de la ville, du village, du quartier et parfois même sous sa protection.
Refonder l’Ecole, c’est pour nous transformer la pédagogie en classe. Cela passe notamment par la fin du face-à-face et de l’organisation « un enseignant, une discipline, une heure, une classe». Faire réussir tous les élèves suppose de s’interroger sur le fonctionnement du système éducatif et non de rejeter individuellement la faute sur l’élève ou sa famille avec notes et devoirs. Faire réussir chaque élève, c’est le conforter dans sa capacité à construire ses savoirs, permettre de le rendre autonome dans la démarche d’apprentissage.
L’enjeu est la réussite de tous, le défi est de ne laisser personne sur le bord du chemin. Pour cela, et pour assurer notamment la réussite de la rentrée et du recrutement de 2013, il faut rouvrir de manière urgente la question de la formation des enseignants qui a été mise à mal par vos prédécesseurs.
Car, « si le savoir n’est pas le monopole du maître, celui-ci garde la responsabilité d’en ordonner le sens », disait Jules Ferry. Encore faut-il qu’il soit en capacité de le faire. Pour nous cette formation est la clé de la réussite de la refondation.
Placer l’enfant au centre du système, c’est aussi prendre en compte ses aspirations, c’est respecter ses conditions de vie et de travail, et la présence d’un enseignant à chaque heure de classe.  Il est temps que l’État remplisse sa propre obligation scolaire consubstantielle à celle des parents.
Prendre en compte ses aspirations c’est déjà faire en sorte qu’il soit acteur des décisions qui sont prises à son endroit, qu’il soit un acteur à part entière dans l’Ecole, en fonction de son âge et de sa maturité.
En particulier, il faut substituer à l’orientation par l’échec, trop corrélée au milieu social, une orientation choisie correspondant au projet de l’élève. La FCPE affirme que les jeunes sont en capacité de s’exprimer. Les jeunes doivent être associés aux décisions qui les concernent, en particulier sur leur projet personnel de formation. Car, in fine, c’est à eux, avec leurs parents, que ce choix appartient.
Il faut en finir avec la hiérarchie des voies au lycée et l’orientation couperet en fin de 3ème et en fin de seconde.
En ce sens, il faut valoriser les enseignements professionnels et ne pas les considérer comme des voies réservées aux élèves dont le système ne sait plus quoi faire. Pourquoi n’a-t-on pas de philosophie en lycée professionnel ? L’égalité entre les élèves doit être assurée. Pourquoi les jeunes seraient-ils différemment jugés, différemment considérés, différemment valorisés, différemment scolarisés et dans des lieux différents selon une filière alors qu’un lycée polyvalent répondrait bien à ces objectifs de choix progressifs comme de mixité sociale.
Rendre l’élève acteur de sa formation, c’est l’associer clairement à la vie de son établissement. La démocratie représentative dans les lycées doit vivre partout, les représentants des lycéens considérés comme des représentants crédibles et à part entière.
Assurer la réussite de tous, c’est prendre en compte les conditions d’études des élèves, les conditions de travail, les conditions de vie. C’est respecter les rythmes chrono biologiques de l’enfant et de l’adolescent en réformant les rythmes scolaires sur la journée, pour en finir avec les horaires pléthoriques, sur la semaine avec 5 jours éducatifs, et sur l’année en respectant une alternance : 7 semaines de classes (pas plus) et 2 semaines de congés (pas moins), comme l’a présenté la plateforme initié par la Jeunesse au Plein Air, à laquelle François Hollande avait répondu durant la campagne. Pour cela, il est nécessaire de dépasser les intérêts particuliers, il est nécessaire de se dire que l’intérêt des enfants doit être supérieur, qu’il convient de développer l’application de la CIDE qui promeut l’intérêt supérieur de l’enfant. Tous ces éléments doivent permettre que notre école soit moins inégalitaire, que l’élève retrouve le plaisir d’apprendre, et les enseignants, celui d’enseigner.
Enfin, ces dix dernières années, les parents d’élèves en ont entendu des vertes et des pas mûres sur leur compte. Dans la logique individualiste, l’échec des élèves repose évidemment exclusivement sur eux-mêmes ou leurs parents. Cette idée amène des propos scandaleux : enfants méchants, parents démissionnaires ou irresponsables, qui stigmatisent surtout les plus pauvres et envisage la suppression de leurs allocations. Il faut rompre avec cette logique et répondre aux difficultés des parents par l’aide à la parentalité, car comme nous le disons avec ATD Quart Monde : « avec leurs parents, tous les enfants peuvent réussir ».
Le 17 mars dernier, le Président de la République, alors candidat, a indiqué être favorable, à la demande de la FCPE, à la création d’un véritable statut du parent d’élève délégué. La place des parents comme acteurs de la communauté éducative doit être réaffirmée dans la future loi d’orientation. Les représentants des parents d’élèves doivent pouvoir exercer leur présence et leurs mandats à tous les niveaux du territoire : local, départemental, régional et national.
Enjeux lourds et nombreux que vous avez cités, enjeux urgents. Comme dans d’autres pays il est temps que PISA provoque le choc dont notre école, les élèves, nos enfants ont besoin. Nous participerons, sans défiance, avec optimiste et détermination à cette concertation. Il en va de la promesse faite à la jeunesse de notre pays pour qu’elle vive mieux demain qu’aujourd’hui, et nous FCPE sommes conscients que l’éducation est une des clés de la solution à la crise.
Pour la FCPE, vous le savez, Madame la Ministre, Monsieur le Ministre, Mesdames et Messieurs, ce sera les enfants d’abord.

Je vous remercie.

mardi 3 juillet 2012

Le Collectif National Rased reçu au ministère


Le Collectif RASED, qui rassemble organisations syndicales de l'Education nationale, associations professionnelles, fédération de parents d'élèves et mouvements pédagogiques, a été longuement reçu par le cabinet du ministre de l'Education nationale Vincent Peillon ce mardi 26 juin.

Le collectif a exposé la situation actuelle des RASED, durement touchés par les suppressions massives de postes opérées ces dernières années. Il a porté les attentes de la communauté éducative sur la question des aides spécialisées en direction des élèves qui rencontrent des difficultés à l'école. Il a également interpellé le ministère sur la situation des personnels qui ont perdu leur poste et sur la nécessité de rétablir les formations spécialisées.

Le ministère a rappelé la mise en place du plan d'urgence pour l'école, constitué notamment des 1000 postes pour le premier degré, tout en reconnaissant que ceux-ci permettraient de rendre « tout juste possible » la rentrée prochaine. La répartition et l'affectation de ces postes dans les académies doit être discutée dans les instances consultatives locales.

Il a annoncé que le chantier de la « refondation de l'école » associer à tous les acteurs de la communauté éducative.
Le Collectif Rased a demandé que des signes forts soient envoyés rapidement en termes :
− d'ajustement de la carte scolaire des réseaux d'aides spécialisées,
− de respect des missions des personnels,
− de communication et d'information en direction des parents, des professionnels sur le rôle et les missions des RASED.

Le Collectif, fort de toutes ses composantes, est prêt à prendre toute sa place dans les discussions et concertations sur la future loi d'orientation.

mercredi 23 mai 2012

Coup de projecteur sur le Rased : Un documentaire sur le travail du Rased était proposé à l'école Jean-Jaurès.

Le conseil local FCPE Jaurès-La Fontaine a organisé, jeudi 3 mai, la projection d'un documentaire sur le travail des Réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté (Rased).
La projection a été l'occasion d'expliquer et de définir le rôle du Rased au sein de l'Éducation nationale. Les hommes et les femmes, psychologues scolaires et professeurs des écoles spécialisés, œuvrent sur tout le territoire pour intervenir auprès des élèves. De l'école maternelle au CM 2, certains élèves attirent l'attention des enseignants par leurs attitudes révélatrices de difficultés susceptibles de nuire à leur avenir scolaire. Ces complications nombreuses et variées nécessitent alors l'intervention d'un ou des membres du Réseaux d'aides spécialisées.
Cette projection, loin d'être un appel au secours face aux suppressions de postes du Rased, est plutôt un documentaire d'information et de formation sur les solutions à apporter aux difficultés sociales que révèle le parcours scolaire.

lundi 30 avril 2012

Les enseignants du RASED et les parents d’élèves FCPE vous invitent à une série de projections-débats

Au sein de l’Education Nationale, des enseignants se sont spécialisés pour aider des enfants qui ne parviennent
pas à être élève malgré leurs efforts. Ce sont les rééducateurs des RASED (Réseaux d’Aides Spécialisées aux Elèves en Difficulté). Leur approche très particulière emprunte d’autres voies pour permettre à ces enfants de trouver le chemin des apprentissages.
Le film suit trois rééducateurs dans leur travail, en Tarn- et- Garonne : Jean-Michel qui arrive d’une grande ville du Nord, Julie qui découvre le métier et, Christiane qui va l’accompagner dans sa formation.
Les séquences de rééducation avec les enfants entrent en résonance avec des témoignages de parents,
d’enseignants, des éclairages de spécialistes….
Au-delà de la difficulté scolaire et de son dépassement, c’est de la réalité de l’école d’aujourd'hui dont il est question.
Le RASED se compose de maîtres E chargés des aides à dominante pédagogique et de maîtres G chargés des aides spécialisées à dominante rééducative et de de psychologues scolaires.
  
Jeudi 3 mai à 19H30
Cantine de l’école élémentaire Jean Jaurès

mercredi 28 mars 2012

« ce soir, pas de devoirs »

Chers amis,
La quinzaine  commence aujourd’hui ! Le sujet semble ne laisser insensible ni les journalistes ni l’opinion publique. Pour information, à la mi-journée, le blog « ce soir pas de devoirs » que nous avons créé avait enregistré 5000 connexions. Plusieurs CDPE ont été contactés par la presse régionale ou locale. N’hésitez pas à nous faire part des retombées et à nous informer des alternatives mises en place dans les classes de vos départements.
Pour vous aider à mener la campagne sur le terrain, voici deux modèles de « mots » que nous vous proposons, l’un pour les parents qui veulent indiquer à un enseignant que leur enfant ne fera pas ses devoirs pendant la quinzaine et l’autre pour les enseignants qui souhaitent s’inscrire dans la campagne et expliquer aux parents quelles activités alternatives ils peuvent proposer pendant cette période.
L’objectif de la campagne est bien de montrer que sans devoirs, les élèves ne deviennent pas « mauvais », et que les relations familiales mais aussi entre parents et enseignants peuvent changer et s’en trouver améliorées. C’est l’objet du blog (www.cesoirpasdedevoirs.blogspot.com) de recueillir les témoignages de parents, d’élèves et d’enseignants sur la vie sans devoirs.
Nous vous renvoyons également à la lecture de différents textes au sujet des devoirs et vous rappelons la journée thématique de ce samedi 31 mars sur le thème « devoirs ou travail personnel ? ».
 Bien cordialement, 
Jean-Jacques HAZAN,
Président

Activités alternatives aux devoirs :
raconter une histoire, lire un livre ensemble
-        écouter son enfant réciter un poème qu’il aime
-        dessiner pour l’enseignant (ou pour quelqu’un d’autre)
-        écrire un poème
-        rechercher un objet, une photo pour illustrer ce qui a été étudié en classe
-        raconter un moment de classe, ce que l’enfant a aimé, ce qu’il a moins aimé
-        montrer un cahier et en parler,
-        suivre une recette de gâteau pour la classe,
-        écrire à un membre de la famille
-        lui raconter un souvenir d’enfance… 
A lire :
Un billet d’humeur de Catherine Chabrun, de l’ICEM-pédagogie Freinet :http://www.icem-pedagogie-freinet.org/node/25498
Un billet d’humeur de Pierre Frackowiak, IEN honoraire :http://www.educavox.fr/Marre-des-devoirs
Le rapport de Dominique Glasman pour le HCEE (Haut conseil de l’évaluation de l’Ecole) : http://www.hce.education.fr/gallery_files/site/21/100.pdf et l’avis du HCEE: http://www.hce.education.fr/gallery_files/site/21/78.pdf
Modèles de « mots » :
 Madame/monsieur,
 Mon fils/ma fille n’a pas fait les devoirs que vous aviez donné. Vous connaissez sans doute le mot d'ordre national donné par la FCPE et l'ICEM Pédagogie Freinet pour une quinzaine sans devoirs à la maison que j'ai décidé de suivre. Ce faisant, je ne fais qu'appliquer la circulaire du 23 novembre 1956 qui supprime sans équivoque les devoirs à la maison (si l'enfant est en primaire).
J'ai par contre tenu à suivre son travail en classe et nous avons occupé le temps ainsi libéré à  (voir liste des activités proposées)…
Je suis disponible pour vous rencontrer afin d’échanger sur son travail en classe.
Bien à vous,

Chers parents,
A compter du 26 mars et durant deux semaines, la classe de xxxx participera à la quinzaine sans devoirs lancée par la FCPE et l’ICEM-Pédagogie Freinet. En conséquence, votre enfant n’aura pas de devoirs écrits à faire à la maison pendant ces deux semaines. Ce faisant, je ne fais qu'appliquer la circulaire du 23 novembre 1956 qui supprime sans équivoque les devoirs à la maison (si l'enfant est en primaire).
Mais je vous recommande de profiter du temps ainsi libéré pour échanger avec votre enfant sur sa journée de classe ou regarder son cahier, pour lire avec lui, écrire à quelqu’un de la famille, suivre une recette de cuisine…
Je me tiens bien sûr à votre disposition pour vous rencontrer afin d‘échanger sur le travail de votre enfant en classe.
Bien à vous,

Et si on essayait de vivre sans devoirs à la maison ?


devoirs











La FCPE et l’ICEM-Pédagogie Freinet dénoncent la persistance des devoirs à la maison. Personne n'en a jamais prouvé l'utilité et ils ne font qu’accentuer les inégalités entre les enfants selon qu’ils peuvent ou non bénéficier d’aide à la maison. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle ils sont proscrits en primaire par une circulaire de 1956. Les deux organisations appellent les enseignants et les parents à vivre une quinzaine sans devoirs à la maison, à partir du 26 mars, et à imaginer ensemble d’autres modes de communication sur le travail fait en classe et d’autres façons d’accompagner la scolarité des enfants en famille.
Les devoirs sont une forme de « sous-traitance pédagogique » aux familles et sont cause de conflits quasi quotidiens entre parents et enfants. Le rôle des parents dans la coéducation n’est pas de chercher à reproduire ce que font les enseignants. C’est pourquoi, les deux organisations invitent parents d'élèves et enseignants à se rencontrer, à réfléchir et à imaginer d'autres relations familles/Ecole et d'autres moyens de communication que les devoirs et les notes, comme le font déjà bien des enseignants.
Pour accompagner cette campagne, la FCPE a mis en ligne un blog: http://cesoirpasdedevoirs.blogspot.com/ où l’on retrouve des témoignages de parents, d’enfants et d’enseignants sur le trop-plein de devoirs, sur les soirées et week-ends sans devoirs à la maison, sur le résultat des alternatives testées avec les enseignants. Le site de l'ICEM présente quant à lui des initiatives d'enseignants alternatives aux devoirs dans sa rubrique sur « le travail à la maison ».

lundi 26 mars 2012

STOP à la CASSE de l’Enseignement !

LE COLLECTIF GIRONDIN

« un pays, une école, notre avenir » 

appelle à une manifestation samedi 31 mars, à Bordeaux.


Parents, enseignants, partenaires de l’Education Nationale,
nous sommes tous concernés !

Rendez-vous à 11 h devant la Mairie de Bordeaux

- Départ en manifestation pour le rectorat pour un dépôt de cartes de doléances de nos écoles et établissements,
- Chaîne humaine jusqu'à la place Gambetta pour affichage et lecture publique des cartes de doléances

lundi 19 mars 2012

Appel des RASED

Une politique à haut risque : Plus aucune aide spécialisée pour 250000 élèves d’école primaire dès la rentrée !
Année après année, les cartes scolaires révèlent un véritable abandon du service public d’éducation
- augmentation des effectifs par classe
- dégradation des formations initiale et continue des maîtres
- diminution des postes de remplaçants
- abandon de la scolarisation dès 2 ans
- conditions dégradées de scolarisation pour les élèves en situation de handicap
- démantèlement des RASED (Réseau d'Aides Spécialisées aux Éleves en Difficulté -maîtres E, rééducateurs et psychologues)

L’école tout entière est touchée avec de lourdes conséquences pour les plus fragilisés de ses élèves.


Pour la rentrée 2012, une nouvelle vague de suppressions massives de postes de RASED est programmée, qui portera à près de 5000 le nombre de postes d'enseignants spécialisés de RASED détruits depuis 2008. Le ministère saborde ainsi le seul dispositif gratuit d’aides spécialisées et psychologiques à l’intérieur de
l’école. Des milliers d’élèves sont sacrifiés, sous couvert d’une dette publique qui masque en réalité une vision ultralibérale de l’éducation.


Attaquer les RASED :
-C’est supprimer le regard spécifique des enseignants spécialisés sur les élèves en difficulté.
-C’est laisser des enfants, pour lesquels la réponse pédagogique du maître de la classe n’est pas suffisante, s’enfoncer résolument dans l’échec scolaire, la violence ou l’exclusion.
-C’est ne plus accompagner les familles et laisser des enseignants désarmés par des enfants qui n’apprennent pas.
-C’est externaliser la difficulté scolaire vers le secteur privé en renvoyant aux familles la responsabilité et la charge d’en supporter le coût.


L’aide personnalisée et les stages ne peuvent en aucun cas remplacer les RASED ; chacun le sait, depuis les enseignants, les parents, jusqu’à l’Inspection Générale qui a clairement exprimé dès 2009. La difficulté scolaire est complexe et multiforme. L’école a besoin de tous les professionnels spécialisés, pour croiser les regards et assurer l’accompagnement des élèves afin d’enrayer l’échec scolaire.


Toutes les ressources doivent pouvoir être mobilisées dans l’ensemble des dispositifs pour assurer la réussite de tous les élèves.

SAUVER ET DÉVELOPPER LES RASED, C’EST
DÉFENDRE UNE ÉCOLE POUR TOUS !