La FCPE rappelle inlassablement que certains enfants arrivent à l'école
en ayant faim, la cantine est souvent le seul vrai repas qu'ils font dans la journée. Le rapport « Grande pauvreté et
réussite scolaire » l'a démontré, ces situations ne sont pas isolées et elles ont également un impact sur la
réussite des élèves.
Pourtant, à chaque rentrée des communes continuent à exclure des enfants des
cantines scolaires parce que leurs deux parents ne travaillent pas, parce que leur mère est en congé maternité, parce que l'un
des deux parents est au foyer. Comment parler d'égalité face à l'école quand la situation précaire de la famille
justifie l'exclusion de la restauration scolaire dès la maternelle ?
Pour la FCPE, l'égalité des enfants face à
l'éducation se joue aussi dans les cantines scolaires et le tribunal administratif lui a donné raison à plusieurs reprises.
Pourtant les maires continuent à ignorer obstinément la jurisprudence !
Il faut maintenant que les parlementaires fixent la loi
afin qu'elle soit respectée partout !
Le 12 mars dernier, l'Assemblée nationale adoptait une proposition de loi visant à
garantir l'accés à la restauration scolaire pour tous les élèves. En décembre 2015, ce texte était
rejeté par les sénateurs. Ce texte a suscité de nombreux espoirs parmi les familles. Espoirs que, grâce à ce texte,
désormais les parents ne seront plus soumis aux aléas de la jurisprudence pour faire respecter l'égalité entre tous les
enfants.
Nous appelons maintenant les députés à examiner cette proposition de loi en deuxième lecture afin
que l'égalité ne soit plus un mot vain, mais une réalité !
dimanche 12 juin 2016
mardi 7 juin 2016
Adèle doit continuer à être scolarisée en France et y vivre avec ses parents
Pétition à signer en ligne : http://resf.info/article54324.html ou sur le site du resf33
Adèle,
3 ans , est scolarisée à l'école maternelle La
Fontaine à
Villenave d'Ornon en classe de Petite
Section.
Elle
est menacée de quitter son
école, ses camarades et sa maîtresse, car ses parents
n'ont plus de
papiers, leur demande d'asile ayant été refusée en
mars 2016.
Depuis Adèle et ses parents ont appelés le 115 mais
n'ont jamais pu
être logés par ces services, et sont donc sans
logement.
Malgré
cette situation précaire, Adèle n'a jamais manqué
l'école. Elle
apprend le français et ses progrès sont quotidiens.
Elle s'est très
bien intégrée
dans le
groupe classe et est très bien socialisée. Elle montre
cependant
des signes d'inquiétude liés à la situation de ses
parents.
Ses
parents ont quitté l'Ukraine en janvier 2015.
Son père a été convoqué
par l'armée
à l'occasion d'une mobilisation liée aux événements entre
l'Ukraine et la Russie. Dans un esprit pacifique, il
a refusé de se
rendre à la première convocation, puis a été
convoqué pour un
faux motif à sa mairie toujours pour la mobilisation
et a de
nouveau refusé. Il
est parti dans
une autre ville, mais a été retrouvé. Sa volonté de
ne pas se
battre l'a donc obligé à quitter son pays avec sa
famille.
Ils
sont donc arrivés en France en janvier 2015.
Ils
ont demandé l'asile, asile qui leur a été refusé en
mars 2016. Le père d'Adèle ira en prison pour
insoumission si il devait
retourner dans son pays.
Lui
et sa femme ne demandent qu'à vivre en paix et en
sécurité avec
leur fille
Adèle
et travailler en France.
Nous
demandons expressément qu'Adèle puisse continuer à
être
scolarisée en France et à y vivre avec ses parents.
Pour
cela nous demandons que leurs papiers soient
régularisés, qu'ils
puissent ainsi accéder à un logement stable et avoir
accès aux
soins nécessaires pour leur santé.
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