lundi 30 mai 2011

Si l’éducation pouvait passionner les parlementaires autant que les radars…

Plutôt que de revenir sur les suppressions de 9867 postes dans le premier degré, le ministre de l'Education nationale préfère s’en remettre à des promesses qui ne prendraient effet qu’après les élections de 2012. Le ministre pense-t-il éteindre la colère des parents, des enseignants, des élus avec de telles réponses ?


Après le succès des « nuits des écoles » organisées ces dernières semaines, face aux 40 000 signatures de la pétition « de l’ambition pour l’Ecole », aux exigences et aux déclarations de l’AMRF (association des maires ruraux de France) et de l’AMF (association des maires de France), le ministre de l’Education nationale fait maintenant des déclarations pour rassurer l’opinion. Plutôt que de revenir sur les suppressions de 9867 postes dans le premier degré, il préfère s’en remettre à des promesses qui ne prendraient effet qu’après les élections de 2012. Le ministre pense-t-il éteindre la colère des parents, des enseignants, des élus avec de telles réponses ?
Où les postes seront-ils pris dans le premier degré ? Où y a-t-il des postes  « inutiles » aujourd’hui, avec un taux d’encadrement moins bon que la moyenne des pays de l’OCDE ? Encore dans les RASED ? Encore parmi les remplaçants ? Parmi les enseignants assurant les langues vivantes en CM ?
La FCPE continue de réclamer un collectif budgétaire pour que l’année 2011-2012 se passe sans que des dizaines de milliers d'enfants de primaire et de secondaire soient privés de remplacements, pour que cessent les fermetures de classes et d'écoles, pour que les professeurs stagiaires de cette année suivent une véritable formation dès septembre. Ils y ont droit, les enfants en ont besoin.
Elle continue à appeler les parents à signer la pétition de la FCPE (petition.fcpe.asso.fr) pour que les parlementaires prennent leurs responsabilités.

samedi 28 mai 2011

Communiqué de Presse FCPE: FERMETURE Ecole Jean-Jaurès

Les maires, via l’association des maires de France font part de leur vif mécontentement au regard de la réduction de 8 967 postes de personnels enseignants du 1er degré en 2011. Elle aura pour conséquence la suppression de 1 500 classes, en milieu rural comme en milieu urbain, sachant que la réserve de remplaçants a déjà été fortement réduite depuis la rentrée précédente, que 379 postes de Rased seraient également supprimés et alors que 4 900 nouveaux élèves sont attendus.
Dans le communiqué de l’AMF, les maires regrettent également l’interprétation très restrictive de la comptabilisation des enfants de moins de trois ans dans les effectifs, y compris dans les zones défavorisées.
Par conséquent, le Bureau de l’AMF demande au ministre de l’Education nationale : de mettre fin à la poursuite des suppressions de postes dans le primaire engagées par le gouvernement.
Nous parents d’élèves FCPE Jean Jaurès – La Fontaine demandons à Monsieur le maire de Villenave d'Ornon au vu du communiqué de presse de l’AMF sa position quand à la fermeture de la classe de maternelle Jean Jaurès.
Le service public d’éducation de proximité doit être accessible à toutes les familles, partout sur le territoire. Le nombre d’élèves dans les classes doit permettre une prise en charge personnalisée de chacun. Avec 88 élèves inscrits à ce jour (source inspecteur académie du 3 mai) et non 84 comme il a été annoncé en conseil d’école le 2 mai, il nous parait inconcevable d’acter la fermeture de cette classe sans avoir attendu l’avis du CDEN du 14 juin.
En effet, cette décision hâtive entrainera des effectifs surchargés, ceci réduira l’aide aux élèves en difficultés, menacera la qualité de l’enseignement, mettra un terme aux projets pédagogiques, dépréciera les conditions d’accueil et amplifiera le travail des ATSEM.

vendredi 27 mai 2011

Ecole : vers le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux

Le ministre de l'Education Luc Chatel confirme, dans un entretien à La Croix de ce vendredi 27 mai, le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux dans le domaine de l'éducation mais "va demander un traitement différencié pour le primaire" en veillant "à fermer le moins de classes possible".
"Je suis maire moi-même et je sais, pour l'avoir fait dans ma commune de Chaumont (Haute-Marne, NDLR), qu'il est toujours difficile de fermer une classe. Mais chaque élu local confronté à des choix budgétaires difficiles peut comprendre la position du gouvernement", explique-t-il. "J'ajoute que nous procédons aux suppressions de postes avec discernement".
Le ministre affirme que "les suppressions de postes ne sont pas le résultat d'une décision arbitraire prise rue de Grenelle mais (qu')elles ont pour base les propositions que les recteurs d'académie m'ont adressées à partir des réalités de terrain".
Concernant l'école primaire, Luc Chatel précise qu'il va "demander au Premier ministre et au président de la République un traitement différencié". "Il n'y aura pas de moratoire sur le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite. Mais, tout en réalisant le schéma d'ensemble, nous devrons veiller à fermer le moins de classes possible", assure-t-il.
Le Nouvel Observateur avec agences

mardi 24 mai 2011

Les invraisemblables statistiques de Monsieur Guéant

La FCPE demande au ministre de l’Intérieur de cesser de faire de la statistique « au doigt mouillé », dont le seul but est de stigmatiser un peu plus une partie de la population, et désigner des boucs émissaires responsables de tous les maux de la société française : chômage, échec scolaire, violences.

Il est inconcevable pour la FCPE que Claude Guéant, le ministre de l’Intérieur, s’autorise à déclarer : « Contrairement à ce qu'on dit, l'intégration ne va pas si bien que ça:  (…) les deux tiers des échecs scolaires, c'est l'échec d'enfants d'immigrés ». 
D’où tire-t-il ces statistiques loufoques ?
Les statistiques fondées sur la nationalité voire l’origine « ethnique » sont, fort heureusement, interdites en France, il ne peut donc exister de données lui permettant de telles allégations.
La FCPE demande au ministre de l’Intérieur de cesser de faire de la statistique « au doigt mouillé », dont le seul but est de stigmatiser un peu plus une partie de la population, et désigner des boucs émissaires responsables de tous les maux de la société française : chômage, échec scolaire, violences.
Cette attitude est indigne d’un ministre de la République!

Carte scolaire du premier degré: l’AMF demande l’arrêt des suppressions de postes

A l’issue de la dernière réunion de son bureau, l’AMF : Association des Maires de Francedemande au ministre de l’Education nationale: «de mettre fin à la poursuite des suppressions de postes dans le primaire engagées par le gouvernement; de clarifier le concept "d’environnement social défavorisé" ouvrant droit à la scolarisation des enfants de moins de 3 ans, suite à la demande adressée au ministre sur cette question en février dernier;
«de rappeler aux inspecteurs d’académie la nécessité d’appliquer correctement les modalités et les délais de concertation inscrits dans la Charte des services publics en milieu rural».
Dans un communiqué remis à la presse hier par l’AMF, «les maires font part de leur vif mécontentement au regard de la réduction de 8.967 postes de personnels enseignants du 1er degré en 2011. Elle aura pour conséquence la suppression de 1.500 classes, en milieu rural comme en milieu urbain, sachant que la réserve de remplaçants a déjà été fortement réduite depuis la rentrée précédente, que 379 postes de Rased seraient également supprimés et alors que 4.900 nouveaux élèves sont attendus».
Le bureau de l’Association des maires de France a mandaté Jacques Pélissard, son président, afin qu’il saisisse le gouvernement. Le bureau de l’AMF conteste «la méthode d’élaboration de la carte scolaire 2011» et demande «qu’une analyse objective des besoins scolaires soit effectuée préalablement à toute décision de réductions d’effectifs».
Les maires contestent «aussi les conditions de concertation engagées localement par les inspecteurs d’académie, d’autant plus que les critères d’appréciation retenus pour l’élaboration de la carte scolaire varient sensiblement d’une académie à l’autre». Ils déplorent notamment «l’absence d’application par les inspecteurs d’académie de la Charte sur les services publics en milieu rural de 2006 qui prévoit que les maires des communes rurales soient informés par les autorités académiques deux ans avant tout projet d’ouverture ou de fermeture de classes».
Ils regrettent également «l’interprétation très restrictive de la comptabilisation des enfants de moins de trois ans dans les effectifs, y compris dans les zones défavorisées».


suite à ce communiqué qu'en pense monsieur le maire de villenave d'ornon?

Les maires demandent l'arrêt des suppressions de postes à l'école primaire

L'Association des maires de France (AMF) a annoncé aujourd'hui son intention de demander au gouvernement l'arrêt des suppressions de postes à l'école primaire. Les maires souhaitent faire part"de leur vif mécontentement" concernant la réduction de 8 967 postes d'instituteurs et la suppression de 1500 classes prévues pour la rentrée 2011. Jacques Pélissard, député-maire UMP de Lons-le-Saunier et président de l'AMF, estime que s'il est trop tard pour 2011, il faut éviter de nouvelles suppressions en 2012.
Vous interpellez Luc Chatel, le ministre de l'éducation nationale, sur la question de la carte scolaire dans le primaire et notamment les suppressions de postes. Pourquoi réagissez-vous maintenant alors que les suppressions de postes ont commencé dès 2008 ?
Parce que l'Etat se devait à mon sens d'appliquer une révision générale des politiques publiques (RGPP) : la dette publique impose à l'Etat d'avoir une action forte pour réguler et maîtriser ses dépenses. Donc, au départ, cela me paraissait une bonne chose qu'il y ait eu une volonté d'avoir une maîtrise publique dans le domaine de l'éducation et une volonté d'avoir des enseignants devant les enfants et non pas ailleurs. Par contre, je crois qu'aujourd'hui nous avons atteint un degré où il ne me paraît pas souhaitable de poursuivre les suppressions de postes dans le primaire.
Le 18 mai, sur France Inter, Luc Chatel se justifiait en expliquant qu'à la rentrée 2011, il y aurait 500 000 élèves de moins qu'au début des années 1990, pour 35 000 professeurs de plus. Que répondez-vous à cet argument ?
C'est ce qui est organisé pour la rentrée 2011 : les suppressions de 2011 sont décidées, le budget 2011 est voté et il s'applique actuellement. Mais c'est pour la suite qu'il me paraît nécessaire de ne pas poursuivre ces suppressions de postes dans le primaire. A un certain moment, cette politique était nécessaire. Aujourd'hui, nous sommes à un niveau où il ne convient pas de poursuivre. Il faut à mon sens investir dans l'éducation de nos enfants en maternelle et en primaire.
Concrètement, quelles sont les conséquences de ces suppressions de postes sur vos communes ?
Les suppressions de classe, cela peut encore se gérer. Une suppression d'école, c'est beaucoup plus difficile. C'est un risque de trajet supplémentaire pour les enfants. C'est un risque de dévitalisation de certains bourgs ruraux, parce qu'une école fait vivre un bourg, une activité commerciale. C'est un pôle d'attractivité pour une petite commune. Enfin, dans les zones urbaines sensibles et dans les zones de revitalisation rurale, nous sommes face à une situation démographique qui n'est pas facile et cette diminution de l'offre de service public est pénalisante.
Pensez-vous que vous allez être entendu par le gouvernement ?
Je ne sais pas. Mais j'ai été auditionné il y a quelques semaines par la commission du Sénat qui fait un audit sur la RGPP. J'avais tenu le même discours. Il est important que l'on ait cette rigueur budgétaire, il est important que la RGPP s'applique, mais par contre il y a un secteur où il faut aujourd'hui interrompre ces suppressions de postes, c'est le secteur de l'éducation. J'ai porté le message, c'est ensuite au gouvernement de donner sa réponse.
Si le gouvernement vous répond par la négative, est-ce que vous envisagez d'aller plus loin dans votre démarche ?
Pour le moment, nous en sommes au stade de la position émise par le bureau de l'AMF. C'est une association qui représente tous les maires de France, les maires de droite comme de gauche, les urbains comme les ruraux. En principe, la position de l'AMF a un certain poids donc il faut attendre la réponse du gouvernement. Je ne vais pas donner de délai mais il me paraîtrait normal qu'il y ait une réponse avant la fin du mois de juin.
Propos recueillis par Thomas Baïetto(le monde)

lundi 23 mai 2011

Au cœur de l'école publique

Laurence Boué, présidente de la FCPE 33, se bat contre les coups portés au service public de l'éducation, sujet de la Nuit des écoles, ce soir.

Le 29 avril, mairie d'Ambarès. Ségolène Royal est venue soutenir les parents d'élèves de la maternelle du bourg qui se battent pour sauver une classe. Devant une ancienne candidate à la présidentielle, deux députées, un maire et plusieurs élus, Laurence Boué prend la parole et en quelques minutes, brosse la situation locale, élargit aux statistiques départementales, résume les enjeux nationaux avec humour, mais aussi avec gravité devant le péril : applaudissements nourris des cadors surpris par le personnage.
« Je ne calcule pas, je suis comme ça. » Une énergie communicative, une faconde simple et fraternelle sans jamais se perdre dans un rôle. Trop terrienne pour être une diva, trop réfléchie pour risquer de flirter une seconde avec un quelconque populisme.

Veillée citoyenne au Rocher
Le concept est né à l'initiative de la communauté éducative en 2009 à l'occasion de la réforme Darcos sur l'enseignement primaire. La Nuit des écoles a lieu ce soir et la FCPE la coordonne cette année à l'échelle nationale sur le thème de « la destruction des services de l'Education nationale. » Plus spécifiquement visée, la suppression en 2011 de 16 000 postes au budget (http://petition.fcpe.asso.fr/).
En Gironde, la FCPE appelle parents, élus et enseignants à organiser dans leurs écoles respectives un temps de débat à la fin de la classe, aux alentours de 17 heures. Un grand rassemblement est ensuite prévu à partir de 19 heures sur le site du Rocher de Palmer à Cenon. « C'est un moment pour se retrouver dans une ambiance plus détendue, mais il est possible que les débats reprennent », explique Laurence Boué. « Nous allons essayer d'établir des connexions en direct avec des écoles excentrées du département. » Le 24 mars 2009 à Bordeaux, un millier de personnes s'étaient retrouvées sur le pont de pierre.

Présidente en quatre ans
La fille d'instituteurs est née il y a quarante ans près de Sauveterre-de-Guyenne, Entre-deux-Mers où elle habite toujours, dans la commune de Blasimon. Elle adhère à la Fédération des conseils de parents d'élèves (FCPE) en 2004, quand sa fille Valentine entre en maternelle sur le regroupement pédagogique intercommunal (RPI).
Création du conseil local dans la foulée, entrée au conseil départemental l'année suivante, au bureau l'année d'après : en quatre ans, Laurence Boué prend les rênes de la fédération girondine, et siège au bureau national. Ambitieuse ? « Je suis une militante, j'ai une nature à m'investir dans le collectif et les responsabilités », répond-elle. « Elle a une capacité assez impressionnante à motiver les autres », explique Florence Bergamo, la vice-présidente du mouvement.
Laurence Boué est médiatrice en réussite scolaire au collège de Sauveterre, mère de deux filles de 8 et 9 ans, elle assume sa sensibilité de gauche, sans carte de parti. Mercredi soir, elle était devant la mairie de Bordeaux pour réclamer le retour d'Issoufou Amadou Marou, l'étudiant de Talence expulsé au Niger il y a quelques semaines. « J'ai le sentiment très angoissant aujourd'hui que nous défendons les piliers d'une société qui est mise à mal de toutes parts, explique-t-elle. Il y a une volonté politique d'instaurer l'inégalité. »
Et d'égrener une nouvelle fois les chiffres : 42 fermetures de classe prévues à la rentrée prochaine en Gironde, une vingtaine en suspens et 62 000 postes supprimés dans l'enseignement depuis quatre ans. « Et quand des parents dans leur commune, crient "victoire" parce qu'ils ont réussi à sauver leur classe, il n'y a souvent pas de quoi se réjouir, prévient-elle. C'est une autre qui fermera ailleurs. »
Elle n'a pas la dent dure que contre le ministère, et en bonne fille d'enseignants, elle chahute volontiers la corporation. « Notre identité de parents est trop souvent encore niée, dit-elle. On n'est pas que ceux qui font les crêpes à la fête parce qu'il n'y a plus assez de sous à l'école ! Le plus grave peut-être : on a l'impression que les enseignants ont intégré la précarité du système. » Mais elle n'oublie pas l'autocritique : « Nous sommes la dernière génération de parents ayant connu l'école qui marchait à peu près. On a alors psychologiquement parfois du mal à remettre en cause l'institution. »
Cuisine et Renaud
« Elle entre toujours dans les sujets avec une pointe d'humour », explique André Mercier, l'inspecteur d'académie qui a régulièrement l'occasion de ferrailler avec elle. « C'est parfois agréable, parfois moins… » Laïcité et féminisme complètent le profil. « La FCPE reflète bien le pays : beaucoup de femmes à la base, beaucoup d'hommes au sommet ! » Quand les filles seront grandes, que la fédération ne lui prendra plus la moitié de chaque semaine, Laurence Boué ouvrira « un resto sympa », aura plus de temps pour écouter Renaud. Une de ses chansons préférées : « C'est quand qu'on va où ? »

dimanche 15 mai 2011

Nuit des écoles à la maternelle jean-jaurès


Nuit_des_ecoles.jpg

         

          Vendredi 20 MAI 2011

à l’école maternelle Jean Jaurès
Parents,  grands-parents, enseignants, élus, personnels territoriaux
VENEZ NOMBREUX !!!

17 h : quelle école pour demain ?

Invités : la mairie de Villenave d’Ornon (services enseignement et animation-jeunesse) et ses élus,  la vice présidente du Conseil général Martine Jardiné,  les directrices des écoles de Jean Jaurès et La Fontaine, les équipes enseignantes, les employés de Mairie, l’AREA et tous les défenseurs de l’école publique

Goûter à partir de 16h30 pour les enfants

A partir de 18h30 : pique nique citoyen

Nuit des écoles à la maternelle jean-jaurès


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          Vendredi 20 MAI 2011

à l’école maternelle Jean Jaurès
Parents,  grands-parents, enseignants, élus, personnels territoriaux
VENEZ NOMBREUX !!!

17 h : quelle école pour demain ?

Invités : la mairie de Villenave d’Ornon (services enseignement et animation-jeunesse) et ses élus,  la vice présidente du Conseil général Martine Jardiné,  les directrices des écoles de Jean Jaurès et La Fontaine, les équipes enseignantes, les employés de Mairie, l’AREA et tous les défenseurs de l’école publique

Goûter à partir de 16h30 pour les enfants

A partir de 18h30 : pique nique citoyen

Mobilisation fermeture école jean jaurès de villenave d'ornon : école en danger

De l’ambition pour notre Ecole!

Mobilisons-nous
contre la fermeture de la classe maternelle Jean-Jaurès

Les rapports internationaux soulignent l'incapacité du système éducatif français à combler les inégalités sociales et scolaires. Malgré ce constat, pour la rentrée prochaine, 16 000 postes d’enseignants dans l'Education nationale sont supprimés, dont 9000 dans le primaire.

L'éducation doit redevenir ce qu'elle n'aurait jamais dû cesser d'être, l'objectif prioritaire de l'Etat.

Les moyens humains alloués démontrent que c'est désormais aux conditions d'apprentissage des élèves que s'attaque le gouvernement en augmentant le nombre d'élèves par classe, et qu'il a complètement renoncé à attribuer des moyens supplémentaires aux écoles et établissements qui cumulent les difficultés, en ZEP ou ailleurs. Or, selon l'enquête Pisa menée par l'OCDE, la France est déjà sous dotée de 15% par rapport à ses partenaires !
Luc Chatel a annoncé la fermeture de 1.500 classes en primaire et maternelle. En Gironde 42 classes sont concernées.

Nous nous opposons à une politique de démantèlement de l'Ecole publique

Le service public d’éducation de proximité doit être accessible à toutes les familles, partout sur le territoire. Le nombre d’élèves dans les classes doit permettre une prise en charge personnalisée de chacun.

Pour notre classe, avec 88 élèves inscrits à ce jour (source inspecteur académie du 3 mai) et non 84 comme il a été annoncé en conseil d’école le 2 mai, il nous parait  inconcevable de fermer cette classe sans avoir attendu l’avis du CDEN du 14 juin.

En effet, cette décision hâtive entraînera des effectifs surchargés dans les autres classes de l’école (environ 30). Ceci réduira l’aide aux élèves en difficultés, menacera la qualité de l’enseignement, mettra un terme aux projets pédagogiques, dépréciera les conditions d’accueil et amplifiera le travail des ATSEM.

Cette décision met en péril le projet d’expérimentation à moyen terme du pôle éducatif de Chambéry autour de l’AREA par rapport à l’accueil périscolaire en classe élémentaire.
Cette fermeture posera des problèmes de mobilité et de transport ; une répartition des enfants entre les différentes écoles maternelles de Villenave d’Ornon pénaliserait les parents. Elle influencera la survie du commerce local et l’habitat de proximité. Plusieurs projets de construction arrivent à terme dans ce quartier : il parait important d’anticiper.
La FCPE Jean-Jaurès La fontaine reste vigilante et mobilisée jusqu’à cette date.

Signez la pétition de la FCPE "De l'ambition pour l'école"                              

COMPTE RENDU DU CONSEIL D’ECOLE Jean-Jaurès : fermeture de classe

COMPTE RENDU DU CONSEIL D'ECOLE DU 2 MAI 2011

Le 2 mai 2011 s’est tenu un conseil d’école extraordinaire, dont l’objet était l’annonce de la suppression d’une classe à la prochaine rentrée scolaire.
A cette occasion, nous avons eu des explications complémentaires des représentants de la mairie et de l’équipe enseignante que nous souhaitons vous exposer.

Pour l’inspection d’académie, les effectifs sont comptabilisés par zone.
Dans le cas de l’école maternelle Jean Jaurès, les effectifs sont comptabilisés avec ceux de l’école maternelle La Fontaine.
Il y a une baisse d’effectifs constante depuis de nombreuses années sur cette zone, qui entraîne la suppression d’une classe pour la prochaine rentrée scolaire.
La mairie préfère que la suppression de classe se fasse à l’école maternelle Jean Jaurès plutôt qu’à l’école maternelle La Fontaine. Elle souhaite conserver un équilibre entre les deux structures, à savoir : 3 classes dans chaque structure et non 4 et 2.

Le problème de sureffectif à l’école Maternelle Jean Jaurès a été géré avec les mesures suivantes :
-          acceptation de trois demandes de dérogation pour des départs d’enfants vers Michelet et Delaunay,
-          sollicitation de quatre familles ayant inscrit leurs enfants en petite section à Jean Jaurès pour un changement vers La Fontaine. Les familles auraient accepté.
-          refus des demandes de dérogation de familles qui souhaitaient voir leurs enfants scolarisés à Jean Jaurès
-          plus d’acceptation d’inscription à Jean Jaurès ; les arrivants seront renvoyés vers La Fontaine.

Les effectifs annoncés avant ces mesures étaient de :
93 pour Jean Jaurès
66 pour La Fontaine.

Il y aurait eu matière à continuer notre action pour le maintien de 4 classes à Jean Jaurès (et 3 à La Fontaine).

Lors du conseil d’école, les représentants de la mairie nous ont annoncé un effectif de 84 enfants à Jean Jaurès pour la prochaine rentrée scolaire.
Les enseignantes nous ont confirmé que si les effectifs passaient à 28 enfants par classe, elles « seraient en mesure de gérer ».

Avant la mise en place de ces mesures, nos actions (lettre à l’inspecteur d’académie – organisation de 2 pétitions qui nous ont permis de recueillir 400 signatures - convocation de la presse – organisation d’un goûter de protestation – rendez-vous à l’inspection d’académie) étaient légitimes.
Suite à ces mesures (84 enfants à la rentrée), il est évident que lors du prochain CDEN du 14 juin, elles ne recevront plus une réponse bienveillante de l’inspection d’académie.

mardi 3 mai 2011

Communiqué de presse FCPE: Fermeture classe maternelle Jean-Jaurès de Villenave d’Ornon

Les parents de l’école maternelle Jean-Jaurès restent mobilisés.

Au cours la rencontre des responsables de la FCPE Jean-Jaurès-La Fontaine (Stéphanie Anfray et Patrice Formage) avec l’inspecteur adjoint d’académie, il a été signifié par ce dernier qu’il y avait 88 enfants inscrits sur le fichier base élève.

Or lors du conseil d’école du 2 mai, il a été annoncé 83 élèves !!!!

Si on prend en compte les inscriptions tardives, les dérogations, il est évident que l’école Jean-Jaurès accueillera un nombre suffisant d’enfants pour la rentrée prochaine . Cela permettrait alors un réexamen aboutissant à la réouverture de cette classe maternelle lors du prochain CDEN du 14 juin.

La FCPE Jean-Jaurès Lafontaine reste vigilante et mobilisée jusqu’à cette date.

Villenave-d'Ornon : la mobilisation des parents d'élèves de l'école jean-jaurès se poursuit

La mobilisation se poursuit (article paru dans sud ouest du 3 mai)
Les parents d'élèves étaient réunis vendredi pour protester contre la fermeture d'une classe de maternelle à la rentrée.

Les parents d'élèves de l'école Jean-Jaurès sont toujours mobilisés depuis l'annonce d'une fermeture de classe de maternelle à la rentrée prochaine. Cette fermeture a été confirmée lors du Conseil départemental de l'Éducation nationale du 7 avril dernier.
Vendredi dernier, les parents ont manifesté leur refus autour d'un goûter de protestation devant l'école. Stéphanie Anfray et Patrice Formage, parents délégués, soutenus par des élus de l'opposition, précisent que « l'école compte actuellement 4 classes de 26 élèves en moyenne. En septembre, cette dernière passera à 30 enfants si une classe disparaît soit 32 enfants en petite section, 31 en moyenne section et 28 en grande section ; c'est trop pour apprendre dans des conditions décentes », soulignent les parents.

La mobilisation s'est poursuivie en ce début de semaine, les parents d'élèves élus ayant prévu de manifester leur mécontentement lors du conseil d'école, hier soir, dans le but de faire rouvrir les inscriptions. Un effectif de 100 élèves permettrait de maintenir cette classe.