jeudi 27 octobre 2011

Un pas de plus pour en finir avec la « malbouffe » à l’école

Enfin ! Depuis bientôt quatre ans, la FCPE réclamait la publication d’un décret d’application sur la qualité nutritionnelle des repas servis en restauration scolaire. Le texte a enfin été promulgué dimanche 2 octobre et est d’application immédiate pour les services de restauration de plus de 80 couverts par jour en moyenne sur l’année.

Ces règles visent notamment à assurer une alimentation diversifiée, une limitation des produits gras,  une plus grande offre de fruits, légumes et produits laitiers, et une fréquence de présentation des plats. L’eau et le pain devront être mis à disposition à volonté et le sel et les sauces oubliés de la table…

Même si elle déplore qu’il ait fallu autant de temps pour que mesures de bon sens soient prises, la  FCPE se félicite qu’enfin ces dispositions de prévention en termes de santé publique pour lutter contre la « malbouffe » et  l’obésité de l’enfant, soient rendues obligatoires  pour les quelque six millions d’élèves qui fréquentent chaque année les restaurants scolaires.

La patience et la ténacité ont finalement eu raison des lobbys économiques !

L’implication de la FCPE pour une restauration de qualité et ouverte à tous continue ! C’est localement, avec les élus de la FCPE en conseil d’école, que la bataille se mènera désormais.

mardi 25 octobre 2011

Non remplacement des enseignants : les chiffres augmentent de semaine en semaine

A un mois de la rentrée, 4140 demi-journées ont déjà été signalées par les parents d’élèves comme autant d’heures de cours perdues car non remplacées.
Comme de nombreux remplaçants ont été affectés à l’année dès la rentrée, les problèmes de remplacement se sont multipliés dès la semaine qui a suivi la rentrée.
En tête du triste classement dressé par les parents, l’académie de Lyon remporte la palme avec pas moins de 780 demi-journées non remplacées, suivie de près par les académies de Toulouse, de Paris, de Créteil, d’Aix-Marseille et de Versailles ! Les disciplines les plus touchées sont le français, les mathématiques et les langues vivantes (principalement l’anglais).
Dans les Pays-de-Loire, 4 disciplines ne peuvent d’ores et déjà plus trouver de remplaçants. Dans le Tarn, l’Inspecteur d’académie instaure un délai de carence de 48 heures avant de remplacer les enseignants du 1er degré. A Paris, on fait appel aux recalés du concours de recrutement pour assurer les remplacements en primaire : démonstration est faite du terrible échec de la politique visant à supprimer en masse les postes de remplaçants. A la rentrée 2011, les élèves du 1er degré doivent compter avec 6000 remplaçants en moins, ainsi, au minimum 75000 enfants entre 3 et 10 ans de plus que l’an passé risquent de ne pas avoir d’enseignant en face d’eux en arrivant à l’école le matin.
Le gouvernement estime sans doute pourtant qu’il y a encore trop de remplaçants puisqu’il prévoit de supprimer encore 1077 postes de remplaçants au budget 2012 de l’Education nationale.
Les parents d’élèves exigent toute la transparence sur les besoins réels en matière de remplacement et sur les dispositions prises par le ministère pour les assurer.
La FCPE appelle les députés et les sénateurs à se saisir de cette question de transparence, à refuser les suppressions des postes de remplaçants au budget 2012 et faire rétablir ceux déjà supprimés.
La FCPE appelle à la mobilisation des parents pour qu’ils continuent à signaler les non remplacements sur « ouyapacours » ; elle appelle à défendre le remplacement des enseignants dès le premier jour par des enseignants formés, en votant massivement pour les listes FCPE présentées aux élections des conseils d’écoles et des conseils d’administration des collèges et des lycées les 14 et 15 octobre prochains.

vendredi 21 octobre 2011

CAEN du 21 octobre 2011

Suite au CAEN du 21 octobre 2011 , une fois de plus, Monsieur le Recteur de Bordeaux a décidé, contre l'avis de la communauté éducative, de raccourcir les vacances de la Toussaint dans son académie. Il est prouvé que la durée actuelle de ces vacances ne permet déjà pas aux élèves de récupérer de ce premier trimestre d’une longueur excessive.
Les faits mais aussi les études des chercheurs le démontrent depuis de nombreuses années, et tous les acteurs le dénoncent. Suite à la conférence nationale sur les rythmes scolaires, Monsieur le ministre nous laisse dans le mystère ; rien de précis ne ressort à ce jour.
La FCPE s’oppose à cette décision qui va à l’encontre des besoins des élèves !
Nous le savons tous : raccourcir les vacances de la Toussaint est un non-sens au regard de la fatigue des enfants à l’automne !
La FCPE souhaite être entendue afin que cette pratique ne se reproduise plus !
Elle demande aussi que dans le calendrier scolaire, les vacances de la Toussaint soient rallongées de deux jours afin de durer deux semaines complètes.
Il n'est pas nécessaire d'attendre plus longtemps pour prendre des mesures aussi simples dont l'utilité est reconnue par l’ensemble de la communauté éducative.
La FCPE rappelle qu’en aucun cas les journées de rattrapage de cours ne doivent être prises sur les petites vacances scolaires !

Résultats élections

  • Maternelle Jean Jaurès
    Nombre d'inscrits :158
    Nombre de votants :68
    Bulletins nuls:15
  • Élémentaire Jean Jaurès
    Inscrits : 487
    Votants : 266
    Nuls : 24
    Parole d'écoliers : 124 (6 sièges)
    FCPE : 118 (6 sièges)
  • Maternelle La Fontaine
    Inscrits 149
    Votants : 110
    Nuls 12
    FCPE : 49 (1 siège)
    Parole d'écoliers : 49 (2 sièges - le plus âgé de la liste emporte le 2ème siège)

mercredi 19 octobre 2011

Evaluation en grande section de maternelle : c'est le fichage des enfants qui est à haut risque !

La FCPE s’alarme du projet d’évaluation des élèves de grande section de maternelle. Elle refuse catégoriquement tout classement ou fichage des élèves, qui plus est d’enfants de 5 ans !
Ce projet, qui n’a fait l’objet d’aucune concertation, prévoit de faire passer aux élèves par les enseignants des tests auparavant réalisés par les médecins scolaires pour établir un bilan de santé. Cela n’a aucun sens de faire passer pour pédagogiques des tests conçus pour savoir si un enfant entend bien.
A partir de ces pseudo-résultats, les enfants seront classés en trois catégories : « RAS », « à risque », « à haut risque ». Après un tel classement, les élèves des deux dernières catégories auront des « séances d’entraînement » quotidiennes. Ce n’est plus de l’aide personnalisée mais du formatage !
Il ne s’agit ni plus ni moins que d’un dispositif de normalisation des enfants dès 5 ans ! Plutôt que de privilégier la pédagogie et des effectifs raisonnables en classe, on colle une étiquette extrêmement anxiogène sur des enfants qui peuvent, un jour donné, être fatigués ou malades, récalcitrants, impressionnés et ne pas réussir les « épreuves » imposées. Pour aider réellement les enfants de maternelle, il vaut mieux cesser de fermer des écoles et d’en exclure les enfants de moins de trois ans.
Le vocabulaire est d’ailleurs édifiant quant aux intentions des concepteurs du dispositif : « risque », « séances d’entraînement », « épreuves »… Le ministère de l’Education nationale compte-t-il faire de l’Ecole serait-elle devenue un camp militaire ? Une compétition sportive ?
La FCPE exige le retrait immédiat de ce projet honteux directement inspiré du rapport Bénisti !

vendredi 14 octobre 2011