vendredi 20 juin 2014

Communiqué de presse: Socle commun : le Conseil supérieur des programmes doit rapidement se remettre au travail

La FCPE, première fédération de parents d’élèves, demande à ce qu’un nouveau président soit  rapidement nommé au Conseil supérieur des programmes (CSP) afin que cette instance se remette vite au travail, notamment sur la question du socle commun de connaissances, de compétences et de culture.
La FCPE ne peut se satisfaire de la première version du socle commun de connaissances, de compétences et de culture qu’elle juge bâclée. Quelle nécessité y avait-il à avancer de 6 mois la publication de ce document ?
Le nouveau socle qui définit ce que tout élève doit savoir et savoir-faire en fin de scolarité obligatoire doit être facilement compréhensible par toute la société, y compris les parents, ce qui n’est pas du tout le cas de cette première version. Pour la FCPE, le socle commun doit aussi être facile à appréhender et à évaluer pour les enseignants, afin que ceux-ci s’en emparent. Il doit aussi être mis fin à la dualité entre évaluation du socle et diplôme national du brevet qui n’a plus de sens.

La FCPE rappelle enfin que l’acquisition du socle commun doit être un engagement de l’Etat envers tous les élèves et non l’inverse.

mercredi 18 juin 2014

Déclaration du «  Collectif égalité filles/ garçons » à Mr le DASEN

L’école doit promouvoir l’égalité entre filles et garçons comme toutes les égalités.

Nous nous sommes réunis en collectif pour l’égalité filles/garçons face aux attaques que subissent les écoles et toutes les initiatives valorisant l’égalité filles/garçons.
Ce collectif n’agit pas seulement en réaction aux « anti-genres », aux JRE…, il a pour but de fédérer les actions des différents partenaires pour favoriser l’égalité filles/garçons en amenant les enfants, et à travers eux toute la société, à questionner les préjugés qui font obstacle au développement personnel des jeunes, qui justifient les traitements inégaux et les violences faites aux femmes.

Nous nous engageons comme partenaires de l’Education nationale pour soutenir les actions promouvant l’égalité filles/garçons.
Nous voulons rappeler que l’égalité ne doit pas être considérée comme une opinion car elle fait partie des fondamentaux de la République. L’égalité en droit ne suffit pas, on doit travailler pour qu’elle soit réelle dans tous les domaines de la vie et l’école est un lieu essentiel d’apprentissage de ces valeurs.

Nous sommes inquiet-e-s des déclarations du Ministre de l’Education nationale Mr Hamon concernant la poursuite de l’ABCD de l’égalité. Ce programme a été expérimenté dans notre département. Nous ignorons ce qui a été réalisé, s’il y a eu des obstacles, ce qui pourrait être amélioré.
Il est important de donner à voir ce qui a été fait, de rendre lisible ces actions car l’ABCD de l’égalité ne doit pas rester une simple expérimentation mais aussi à terme intégrer les programmes d’apprentissage de l’enseignement.
En effet l’égalité n’est pas une matière supplémentaire, ni une option ou un supplément d’âme, c’est une valeur transdisciplinaire de l’école.

Les stéréotypes de genre sont insidieux. Ils sont ancrés dans nos habitudes et il est difficile de prendre conscience de tout ce que chacun de nous portons comme préjugés. Il faut que l’institution et ses partenaires réfléchissent aux outils à mettre à disposition des enseignants pour agir quotidiennement pour l’égalité filles/garçons en luttant systématiquement contre les stéréotypes.

Il nous paraît opportun qu’une intervention publique de M. le DASEN ait lieu à la rentrée afin de dénoncer les attaques contre l’ABCD de l’égalité et rappeler que l’éducation à l’égalité filles/garçons à l’école fait partie des fondamentaux de la République.

Nous sollicitons aussi M. le DASEN afin qu’il s’adresse à l’ensemble des enseignants et des intervenants sur la nécessité de l’éducation à l’égalité filles/garçons à l’école et sur son soutien aux personnels. Ce message, essentiel, pourrait apparaître dans la lettre de rentrée ou par note de service. Une fois inscrit dans les textes, les enseignants pourront plus aisément répondre aux parents qui s’adressent à eux sur ces questions.

Les parents pourraient être informés au travers d’un document expliquant les programmes de l’école ou d’une lettre qui pourrait être distribuée pour rassurer ceux qui s’inquièteraient des objectifs de l’égalité filles/garçons.

Nous préparons un site dont l’objectif est sera de mutualiser et diffuser les outils sur l’égalité filles/garçons dont nous disposons. Nous espérons une aide logistique et surtout un lien pour intégrer le site de l’ABCD de l’égalité.

Il est nécessaire d’instaurer une véritable formation destinée aux enseignants mais aussi au personnel périscolaire. Il faut pour cela une formation qui laisse le temps d’interroger les pratiques et les représentations. Elle doit être notamment intégrée à la formation initiale à l’ESPE.

C’est l’implication forte de l’institution, des enseignant-e-s, des personnels, des partenaires de l’école et des parents qui pourra faire reculer les inégalités filles/garçons.

Signataires : CEMEA Aquitaine, FCPE 33 (Fédération des Conseils de Parents d’Elève), FRANCAS de la Gironde, GFEN (Groupe Français d’Education Nouvelle), La Maison des Femmes, OCCE (Office Centrale de la Coopération à l’Ecole), Planning Familial 33, SNUipp - FSU 33, Union Départementale CGT 33.


lundi 16 juin 2014

Communiqué de presse: Pour une réforme en bonne et due forme

C’est forts de plus de 1 800 signatures réunies en trois semaines que les représentants des parents FCPE et indépendants rencontreront jeudi 19 juin Emmanuelle Cuny, adjointe au maire de Bordeaux chargée de
l’éducation.

Une quinzaine d’écoles est mobilisée pour que la mairie respecte ses engagements et l’accord signée en février dernier et entériné par le Ministère de l’éducation nationale.

Nous entendons garantir aux parents d’élèves le respect des trois mesures que la municipalité a choisi de manière unilatérale de remettre en cause :
la gratuité de la prise en charge quotidienne des enfants de 16 heures à 16 heures 30 (« promise » tout au long des « négociations ») ;
l’accès à la cantine le mercredi pour tous, y compris les enfants non inscrits en centre de loisirs. Certains parents ne peuvent se libérer pour s’occuper de leurs enfants qu’à partir de 13 heures 30. Ils n’ont pas la possibilité d’être à l’école à 12 heures 30) ;
l’organisation d’ateliers durant trois heures par semaine en maternelle, soit un atelier par jour plein, comme cela avait été prévu, et non une division par deux pour des raisons purement économiques.

La conclusion de cette rencontre sera décisive pour une mise en place constructive et sereine de la réforme des rythmes scolaires à Bordeaux.

mercredi 4 juin 2014

Communiqué de presse: Deux minutes pour défaire deux ans de travail ?

La FCPE est inquiète après avoir entendu le discours de politique générale du Premier ministre. Que signifie de dire que la réforme des rythmes scolaires est bonne pour annoncer ensuite que « le cadre réglementaire sera assoupli » ? La FCPE est également inquiète des non-dits et de l’absence de véritable projet pour l’Ecole qui sous-tend ce discours où l’Ecole n’a été évoquée que quelques minutes.

Le Premier ministre a voulu « dire la vérité aux Français ». Pour la FCPE, la vérité, c’est que la semaine scolaire de quatre jours et demi est bonne pour les enfants. L’organisation précédente était décriée par tous les acteurs de la communauté éducative et par les politiques de droite comme de gauche.  La polémique actuelle doit cesser pour respecter les besoins des enfants d’abord.

Le Premier ministre a parlé de confiance. Comment donner confiance à ceux qui ont fait des efforts, se sont engagés dans la réforme, s’il n’y a pas de continuité ?

Le Premier ministre a engagé sa responsabilité. Pour la FCPE, la responsabilité de la Nation, c’est de chérir ses enfants. La responsabilité des adultes éducateurs, c’est de mettre l’enfant au cœur du système éducatif, afin que chacun d’entre eux y trouve sa réussite.

Le Premier ministre veut le redressement de l’Ecole. L’Ecole n’a pas besoin d’être redressée mais d’être refondée. La FCPE attend que la promesse des 60 000 postes pour l’Education nationale soit tenue. L’Ecole doit être véritablement transformée pour préparer tous les enfants à leur future vie d’adultes et ne pas se contenter de « transmettre des savoirs et les valeurs de la République ». Les réformes du collège et des programmes scolaires doivent être menées rapidement.


C’est pourquoi, la FCPE demande à rencontrer au plus vite le ministre de l’Education nationale pour poursuivre la refondation engagée depuis maintenant deux ans.

Soirée solidaire

Bonjour, 

Vous trouverez ci-joint une invitation pour le Mercredi 4 juin à 18 Heures au Lycée Vaclav Havel de Bègles.

Pour votre information : Rofiyat, sa sœur qui est au lycée hôtelier de Talence et ses parents ont fui les violences du Nigéria ; après un refus de statut de réfugiés puis après un  refus de lever l'obligation de quitter le territoire français (OQTF), parce qu'ils pouvaient très bien reconstruire leur cellule familiale et que les deux lycéennes pouvaient tranquillement poursuivre leur scolarité au Nigéria (!), ils savent enfin, aujourd'hui, qu'ils peuvent rester en France, par décision orale du préfet, mais ils n'ont aucun titre de séjour et aucune autorisation de travailler légalement. 

Cordialement,


Yolande Marion
Référente RESF 

mardi 3 juin 2014

Communiqué de presse: Réforme des rythmes scolaires « Qui pense au bien-être des enfants ? »

Le ministre de l’Education nationale a annoncé une révision du décret sur les rythmes scolaires et la mise en place de « nouvelles expérimentations ». Si nous sommes satisfaits que la réforme soit maintenue dans son application à la rentrée prochaine, nous sommes inquiets face aux évolutions possibles.

Nous rappelons notre attachement à une réforme des rythmes scolaires qui s’inscrit dans une volonté de respect de l’enfant et de ses rythmes afin de favoriser sa réussite et son épanouissement. De plus, au nom de l'égalité d'accès à l'éducation, les Temps d’Activités Périscolaires doivent être gratuits et accessibles à tous et ne pas entraîner de surcoûts aux familles.

Nous dénoncerons toute politique qui viserait à regrouper les Temps d’Activités Périscolaires sur une seule demi-journée. Les journées de classe ne doivent pas aller au-delà de 5h30 comme inscrit dans le décret de janvier 2013.

Les journées de classe doivent être plus courtes et le temps d’apprentissage plus régulier

En outre, si une réforme des rythmes sur l’année est nécessaire, la réduction des vacances scolaires doit être l’objet d’une réelle réflexion du ministère de l’Education nationale, ceci au profit de tous les élèves de la maternelle au lycée et non d’adaptation à l’échelle locale !

La FCPE 33 sera vigilante pour que cette réforme soit synonyme d’une réelle ambition pour les enfants, au moment où tous les acteurs éducatifs sont appelés à favoriser la réussite éducative et à lutter contre l'échec scolaire !

Stéphanie ANFRAY
Présidente Départementale.

dimanche 1 juin 2014

Les Français et les rythmes scolaires

Voici le document "Les Français et les rythmes scolaires", un sondage Institut CSA pour Ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche