vendredi 25 avril 2014

Communiqué de presse: Rythmes scolaires : « ni report, ni retrait ne sont possibles »

La FCPE a suivi avec attention les déclarations du ministre de l’éducation nationale qui a réaffirmé ce matin la fin de la semaine de quatre jours partout et dès la rentrée scolaire de septembre 2014.
Cependant la FCPE attend de prendre connaissance du projet de décret  pour obtenir des éclaircissements, notamment en ce qui concerne la possibilité de concentrer les activités périscolaires sur une seule demi-journée et sur l’organisation annuelle du calendrier scolaire.
La FCPE rappelle que les seuls intérêts à prendre en compte sont ceux des enfants.

La FCPE attend également des réponses concernant l’organisation de la gratuité des activités périscolaires, condition indispensable à l’égalité d’accès pour tous les enfants. 
La FCPE, représentant les parents et défendant exclusivement les intérêts des élèves, reste dans l'attente d'un texte conforme aux exigences maintes fois répétées par les médecins et les chronobiologistes, les psychologues et les pédagogues et qui figuraient dans les engagements du président de la République.
Elle rappelle que la réforme a été conçue pour permettre à tous les enfants de réussir à l’école.  
La FCPE poursuivra le dialogue dans l’intérêt des enfants d’abord !

dimanche 6 avril 2014

Création de l’association l’ORTEJ : Observatoire des rythmes et des temps de vie des enfants et des jeunes.

Des membres de la plate-forme Jeunesse Au Plein Air (J.P.A) d’échanges et d’études sur « Les rythmes scolaires et les rythmes de vie des enfants et des jeunes » ainsi que des personnes qualifiées, des associations et syndicats, ont décidé de créer une association loi 1901, dénommée l’Observatoire des Rythmes et des Temps de vie des Enfants et des Jeunes (ORTEJ).
L’ORTEJ a pour objectif principal de développer les échanges, les analyses, les évaluations et les recherches scientifiques pour une meilleure prise en compte des rythmes de vie et  des besoins éducatifs des enfants  et des jeunes.
L’ORTEJ, animé des valeurs de laïcité, de citoyenneté, d’indépendance, de pluralisme, de rigueur scientifique, permettra d’alimenter la réflexion et l’action de tous les acteurs du système éducatif pour qu’enfin l’élève soit respecté dans ses rythmes de vie, qu’il soit plus que jamais au centre du système et devienne réellement la vraie question de l’Ecole.

Les membres fondateurs L’ORTEJ sont :


L’ANDEV, l’ATPS, l’AFPSSU, la CASDEN-BP, les DDEN, la FDDEN, les EEDF, la FCPE, l’équipe recherche Société, Education, Travail (U. de Tizi-Ouzou), l’OCCE, le SE-UNSA, le SGEN- CFDT, le SIEN-UNSA, le SNPDEN, l’Université de Tours.

A.Carayon (personne qualifiée), R. Clarisse (M.C. Université de Tours), J.Durand (Directeur honoraire de l’IUFM d’Orléans-Tours), S.Estaun (P.U, Université Autonome de Barcelone), G.Fotinos (Inspecteur général honoraire de l’EN- Chercheur), N. Le Floch (M.C. Université de Tours),  L. Marouf (M.C. Université de Tizi-Ouzou), A. Reinberg,  Chronobiologiste, Fondation Rothschild), F.Testu (P.U. Chronopsychologues, Université de Tours) Paris, Y. Touitou, (Chronobiologiste, P.U, Pitié Salpêtrière)

samedi 5 avril 2014

Déclaration solennelle de l’assemblée des présidents départementaux de la FCPE

Monsieur le ministre,
La FCPE, première fédération de parents d’élèves, porteuse des valeurs de coéducation, réaffirme la nécessité impérieuse de mener à son terme la refondation de l’Ecole engagée par la loi du 8 juillet 2013, pour tous les enfants.
La réforme des rythmes scolaires doit être poursuivie. L’urgence de mieux répartir le temps scolaire sur la semaine est reconnue par tous, afin que chaque enfant puisse mieux apprendre à l’école. C’est également une formidable occasion de mettre de la cohérence entre les différents temps de vie des enfants. Pour cela, la FCPE demande la pérennisation du financement par l’Etat de la mise en place des activités périscolaires.
Poursuivre la refondation nécessite de tenir bon également sur la promesse des 60 000 créations de postes dans l’Education nationale. Les engagements annoncés, en termes de scolarisation des moins de trois ans, d’inclusion des élèves en situation de handicap, de refonte de l’éducation prioritaire notamment, sont à ce prix. Le gouvernement doit tenir compte des prévisions d’accroissement des effectifs des élèves de la direction de l’évaluation, de la prospective et de la prévision pour les prochaines rentrées et de l’insuffisance actuelle du nombre d’enseignants.
La refonte des contenus des programmes scolaires est au cœur du projet de refondation de l’Ecole. Les travaux engagés par le Conseil supérieur des programmes pour aller vers une plus grande cohérence entre les cycles, entre l’école primaire et le collège, pour décloisonner les disciplines, pour mieux articuler les contenus d’enseignement et la recherche, doivent être poursuivis.

Enfin, la réforme du collège doit être engagée. Il y a urgence à transformer ces quatre années pour atténuer les ruptures avec l’école primaire, développer l’interdisciplinarité, préparer les élèves à construire leurs propres choix d’orientation, dans des établissements qui soient de véritables lieux de vie pour des adolescents et des futurs citoyens.