La FCPE
est inquiète après avoir entendu le discours de politique générale
du Premier ministre. Que signifie de dire que la réforme des rythmes
scolaires est bonne pour annoncer ensuite que « le cadre
réglementaire sera assoupli » ? La FCPE est également
inquiète des non-dits et de l’absence de véritable projet pour
l’Ecole qui sous-tend ce discours où l’Ecole n’a été évoquée
que quelques minutes.
Le
Premier ministre a voulu « dire la vérité aux Français ».
Pour la FCPE, la vérité, c’est que la semaine scolaire de quatre
jours et demi est bonne pour les enfants. L’organisation précédente
était décriée par tous les acteurs de la communauté éducative et
par les politiques de droite comme de gauche. La polémique
actuelle doit cesser pour respecter les besoins des enfants d’abord.
Le
Premier ministre a parlé de confiance. Comment donner confiance à
ceux qui ont fait des efforts, se sont engagés dans la réforme,
s’il n’y a pas de continuité ?
Le
Premier ministre a engagé sa responsabilité. Pour la FCPE, la
responsabilité de la Nation, c’est de chérir ses enfants. La
responsabilité des adultes éducateurs, c’est de mettre l’enfant
au cœur du système éducatif, afin que chacun d’entre eux y
trouve sa réussite.
Le
Premier ministre veut le redressement de l’Ecole. L’Ecole n’a
pas besoin d’être redressée mais d’être refondée. La FCPE
attend que la promesse des 60 000 postes pour l’Education
nationale soit tenue. L’Ecole doit être véritablement transformée
pour préparer tous les enfants à leur future vie d’adultes et ne
pas se contenter de « transmettre des savoirs et les valeurs de
la République ». Les réformes du collège et des programmes
scolaires doivent être menées rapidement.
C’est
pourquoi, la FCPE demande à rencontrer au plus vite le ministre de
l’Education nationale pour poursuivre la refondation engagée
depuis maintenant deux ans.
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