lundi 7 novembre 2016

Mesures de sécurité dans les écoles

Nous vous transmettons la circulaire du 29 Juillet transmise aux recteurs concernant la sécurité dans les écoles, ainsi que les liens vers les mesures prises pour la rentrée scolaire à ce sujet.
http://www.education.gouv.fr/cid105636/securite-des-ecoles-colleges-et-lycees.html  
 
 
La FCPE s’est également exprimée par voie de presse, vous retrouverez le communiqué sur ce lien

  

vendredi 4 novembre 2016

Résultat des élections 2016-2017

Elementaire Jean-Jaurès

550 inscrits
318 votants
25 nuls et 7 blancs
286 suffrages exprimés:
- 155 voix FCPE
- 131 voix Parole d'écoliers

5 sièges Parole d'Ecoliers et  7 sièges FCPE

Titulaires:
  1. Sabrina Gaillardou
  2. Nathalie Klasing
  3. Céline Morand
  4. Aurélie Pradeau
  5. Sarah Canton
  6. Patrice Rebière
  7. Marie Gonzalez
Suppléants:
  1. Florence Brain
  2. François Ossorio
  3. Florence Mansour
  4. Vanessa Mourlan
  5. Anissa Vergel-Morello
  6. Jean-Noël Bergeron
  7. Patricia Sanchez

Maternelle Jaurès

1 siège FCPE
Titulaire:
  1. Emilie Serf
Suppléant:
  1. Nolween Fabas

Maternelle La Fontaine


152 inscrits
101 votants
23 nuls
78 suffrages exprimés:
- 42 paroles d'écoliers
- 36 FCPE.
Donc 2 sièges Paroles d'Ecoliers et 1 siège FCPE

Titulaire:

  1. Jean-Noël Bergeron

Suppléant:

  1. Anissa Vergel-Morello


mercredi 14 septembre 2016

Assemblée générale le lundi 19 septembre à 19h00


L’équipe de parents de l’association FCPE vous souhaite une très bonne rentrée scolaire 2016, pleine de réussite pour vos enfants.

Nous vous invitons à notre réunion d’information
le lundi 19 septembre 2016 à 19h00
au restaurant scolaire de l’école élémentaire Jean Jaurès.

A cette occasion, nous vous présenterons l’association et ses actions au sein de l’école.

Si vous n’êtes pas disponible ce jour-là mais que vous souhaitez nous rejoindre, merci de déposer votre bulletin d’adhésion dans notre boite aux lettres (à côté de l’entrée de la garderie).

lundi 25 juillet 2016

Pétition : gratuité des manuels des lycéens en Nouvelle Aquitaine

Suite à la décision de la région - Nouvelle Aquitaine de baisser l'aide rentrée aux familles, la fcpe avait rédigé un communiqué de presse en mai. Nouvelle étape, nous venons de mettre en ligne une pétition demandant la gratuité. La pétition est disponible ici

Initiateur de la pétition : La FCPE 33

La gratuité de l'enseignement est l'un des piliers de l'école de la République. Les manuels scolaires indissociables de la pédagogie et nécessaires à tous doivent répondre à ce principe.

La région Nouvelle Aquitaine a pris dans le cadre d'une harmonisation de ses politiques des orientations qui impactent négativement les familles de lycéens. Ces choix concernent les aides apportées pour l’acquisition des manuels scolaires.

Pour précision :

  • dans l'Académie de Limoges, les livres sont prêtés gratuitement, pour la dernière année très probablement,
  • dans l'Académie de Poitiers, les chèques-livres étaient pour chaque année de lycée d'un montant de 70 euros,
  • dans l'Académie de Bordeaux, l'aide accordée aux familles d'un montant de 90 euros, uniquement à l'entrée en 2nde, ne sera plus que de 70 euros sous forme de chèque livre.

La FCPE 33 affirme son exigence de la gratuité. Dans cette attente, nous demandons une aide reconductible sur les trois années du lycée, ceci à la hauteur de la dépense réelle des familles.

Merci par avance de votre soutien !

dimanche 12 juin 2016

Restauration scolaire : signez la pétition de la FCPE

La FCPE rappelle inlassablement que certains enfants arrivent à l'école en ayant faim, la cantine est souvent le seul vrai repas qu'ils font dans la journée. Le rapport « Grande pauvreté et réussite scolaire » l'a démontré, ces situations ne sont pas isolées et elles ont également un impact sur la réussite des élèves.

Pourtant, à chaque rentrée des communes continuent à exclure des enfants des cantines scolaires parce que leurs deux parents ne travaillent pas, parce que leur mère est en congé maternité, parce que l'un des deux parents est au foyer. Comment parler d'égalité face à l'école quand la situation précaire de la famille justifie l'exclusion de la restauration scolaire dès la maternelle ?

Pour la FCPE, l'égalité des enfants face à l'éducation se joue aussi dans les cantines scolaires et le tribunal administratif lui a donné raison à plusieurs reprises. Pourtant les maires continuent à ignorer obstinément la jurisprudence !

Il faut maintenant que les parlementaires fixent la loi afin qu'elle soit respectée partout !

Le 12 mars dernier, l'Assemblée nationale adoptait une proposition de loi visant à garantir l'accés à la restauration scolaire pour tous les élèves. En décembre 2015, ce texte était rejeté par les sénateurs. Ce texte a suscité de nombreux espoirs parmi les familles. Espoirs que, grâce à ce texte, désormais les parents ne seront plus soumis aux aléas de la jurisprudence pour faire respecter l'égalité entre tous les enfants.

Nous appelons maintenant les députés à examiner cette proposition de loi en deuxième lecture afin que l'égalité ne soit plus un mot vain, mais une réalité !

mardi 7 juin 2016

Adèle doit continuer à être scolarisée en France et y vivre avec ses parents


Adèle, 3 ans , est scolarisée à l'école maternelle La Fontaine à Villenave d'Ornon en classe de Petite Section.

Elle est menacée de quitter son école, ses camarades et sa maîtresse, car ses parents n'ont plus de papiers, leur demande d'asile ayant été refusée en mars 2016. Depuis Adèle et ses parents ont appelés le 115 mais n'ont jamais pu être logés par ces services, et sont donc sans logement.
Malgré cette situation précaire, Adèle n'a jamais manqué l'école. Elle apprend le français et ses progrès sont quotidiens. Elle s'est très bien intégrée dans le groupe classe et est très bien socialisée. Elle montre cependant des signes d'inquiétude liés à la situation de ses parents.

Ses parents ont quitté l'Ukraine en janvier 2015. Son père a été convoqué par l'armée à l'occasion d'une mobilisation liée aux événements entre l'Ukraine et la Russie. Dans un esprit pacifique, il a refusé de se rendre à la première convocation, puis a été convoqué pour un faux motif à sa mairie toujours pour la mobilisation et a de nouveau refusé. Il est parti dans une autre ville, mais a été retrouvé. Sa volonté de ne pas se battre l'a donc obligé à quitter son pays avec sa famille.
Ils sont donc arrivés en France en janvier 2015.
Ils ont demandé l'asile, asile qui leur a été refusé en mars 2016. Le père d'Adèle ira en prison pour insoumission si il devait retourner dans son pays.
Lui et sa femme ne demandent qu'à vivre en paix et en sécurité avec leur fille Adèle et travailler en France.

Nous demandons expressément qu'Adèle puisse continuer à être scolarisée en France et à y vivre avec ses parents.
Pour cela nous demandons que leurs papiers soient régularisés, qu'ils puissent ainsi accéder à un logement stable et avoir accès aux soins nécessaires pour leur santé.


dimanche 22 mai 2016

Fournitures scolaires rentrée 2016

Chers parents,

Comme l'an dernier, nous vous proposons pour la prochaine rentrée scolaire une bourse aux fournitures scolaires « essentielles » basée sur les listes établies par les enseignants pour chaque niveau de classe. Il vous appartiendra de la compléter si nécessaire.

Notre association commande en gros les fournitures chez Bureau Vallée et nous vous remettons vos commandes avant la sortie des classes. Les articles proposés sont basiques mais conformes aux exigences des enseignants, de bonne qualité, sans licence, pour un prix avantageux. Nous précisons qu'aucun bénéfice n'est réalisé sur la vente des fournitures ! C'est un service offert à tous les parents qui le souhaitent car nous souhaitons rendre le moins coûteux possible les fournitures scolaires.

Plus nous serons nombreux, plus nous bénéficierons d’une remise importante (inconnue à ce jour). Nous vous préciserons au moment de la distribution des fournitures le solde réel selon le montant de la remise obtenue. Vous pouvez modifier le nombre d’articles en fonction de ce que vous avez déjà chez vous. Pensez aussi qu’il faut, réassortir les trousses au fil de l’année.

Vous trouverez ci-dessous la liste des fournitures toutes classes confondues. La liste des fournitures pour le futur niveau de votre enfant est disponible sur le bon de commande qui vous a été distribué ou via les liens suivants: CPCE1CE2CM1 et CM2. Si vous êtes intéressés, veuillez nous retourner ce document en indiquant les quantités que vous désirez commander, accompagné d'un acompte de 20% de la somme totale. Vous pouvez remettre le tout à l’enseignant(e) de votre enfant ou dans la boite aux lettres FCPE avant le 10 juin 2016.

Note: la trousse double compartiment remplace 2 trousses.

En vous remerciant de votre participation.

Les parents d’élèves FCPE.

vendredi 20 mai 2016

Bilan du printemps des mots

La vente des livres pour les 2 écoles a représenté une somme de 1167,05 €.

Cela a permis de donner à l’école élémentaire Jean Jaurès un bon cadeau Cultura d’une valeur de 89 € et à l’école maternelle La Fontaine un bon cadeau Cultura d’une valeur de 17 €.

Nous remercions l’ensemble des parents ayant pris part à cette manifestation.

jeudi 31 mars 2016

Conférence « Climat scolaire et violences à l’école » le 3 mai 2016 à Begles



Climat scolaire
&
Violences à l’école

Parents, professionnels... Ouvrons le débat !

Mardi 3 Mai 2016, de 19h00 à 21h00
Lycée Vaclav Havel, Av Danielle Mitterand à Bègles
(Arrêt tram C Vaclav Havel - Bus Ligne 5 et 15)

Intervenantes :
Mme Johanna Dagorn, sociologue, Université de Bordeaux, chercheuse à l'Observatoire internationale de la violence à l'école
Mme Templier-Thomas, directrice académique adjointe
Mme Baty, assistante sociale conseillère technique

Animation :
Mme Stéphanie ANFRAY, Présidente de la FCPE 33

Entrée libre

Déclaration de la FCPE GIRONDE pour le CDEN DU 17 Mars 2016.

Déclaration de la FCPE GIRONDE pour le CDEN DU 17 Mars 2016.

Monsieur le Directeur Académique des services de l’Education Nationale,
Monsieur le Vice-Président du Conseil départemental en charge de la politique éducative des collèges,
Mesdames, Messieurs les membres du CDEN,

La FCPE doit à nouveau insister sur la reconnaissance du statut de parent d’élève et rappelle que le décret 2006-935 du 28 juillet 2006 et la circulaire n°2006-137 du 28 août 2006 explicite le rôle et la place des parents d’élèves au sein des établissements scolaires publics. Ces dispositions ayant été insérées dans le code de l’Education, les parents élus ne doivent pas être empêchés d’exercer leur rôle au sein des établissements par des convocations à des horaires non compatibles avec leur activité professionnelle. L’exemple récent d’un lycée bordelais nous interpelle : les parents nous rapportent qu’un conseil de discipline a été convoqué un matin à 9h. Aucun parent n’ayant pu se libérer de ses obligations professionnelles, le conseil a prononcé une exclusion définitive de l’élève en l’absence de représentants des parents. Cette situation est en totale contradiction avec l’article D111-12 du code de l’éducation qui précise: « Les heures de réunion des conseils d’école, des conseils d’administration, des conseils de classe et des conseils de discipline sont fixées de manière à permettre la représentation des parents d’élèves ».

La FCPE 33 demande donc qu’à l’avenir de telles situations ne se reproduisent plus et que les textes soient enfin respectés.

Face aux absences non remplacées qui ne cessent de croitre et en vertu du principe de continuité du service public, précisé par la « loi de Rolland » de 1938 et réaffirmé en 1997, la FCPE demande que le remplacement des enseignants soit systématique dès la première heure d’absence programmée.

Ces absences de remplacement sont le reflet d’une d’enseignants en Gironde que nous déplorons à nouveau.
insuffisance

Pour revenir sur la réforme du collège, rappelons que pour la FCPE, le Collège doit devenir un lieu de réussite et d’ambition pour tous nous souhaitons ajouter qu’à aucun moment il n’est question des effectifs par classe : point qui nous semble cependant essentiel. Aussi voulons-nous rappeler ici que la FCPE réclame que les effectifs ne dépassent jamais 25 élèves par classe.

Nous rappelons qu’il nous semble anormal que les élèves ayant débuté un cursus en 5 e avec des options et des horaires qu’ils pensaient voir maintenus jusqu’en 3 e voient ce cursus sérieusement entamé d’heures de cours et d’options. Moins d’heures en LV2 pour les 4 e et 3 e qui feront les frais de cette réforme, moins de Français, moins de latin...Il est vrai que certains vont passer de 32 heures à 26 heures de cours, EPI inclus ...les récréations vont être longues au collège l’année prochaine, très, très longues...
Nous voulons redire ici qu’il nous parait, indispensable que soit menée une véritable réflexion sur l’avenir de l’École et la réforme du Collège, et cela dans le seul intérêt des enfants. Pour ce faire, il semble indispensable d’établir au préalable le bilan de la réforme du Lycée et d’œuvrer pour la mise en application d’une véritable refondation de l’École.

Sans ces prérequis, cette réforme sera sans effet sur la réussite de tous les collégiens. Nous renouvelons donc la demande de son report afin de permettre à toute la communauté éducative d’y réfléchir ensemble, de mieux anticiper la formation des enseignants et de prévoir sa mise en œuvre progressive.

Par ailleurs, la FCPE condamne la décision du rectorat de Bordeaux de ne plus financer les options facultatives non linguistiques dans les lycées de la Région. Laisser les établissements financer ces options à la marge revient à créer de nouvelles inégalités territoriales sans vision pérenne d’un enseignement pourtant très enrichissant qui permet souvent aux enfants de s’épanouir au travers de nouvelles matières et de construire leur projet professionnel.

Enfin, la FCPE s’inquiète de la situation d’enfants en difficulté nécessitant un suivi régulier et spécifique. Nous avions déjà abordé le sujet au CDEN du 25 Janvier 2016 avec l’exemple de Marcheprime où nous avions dénoncé le refus de l’institution d’autoriser la prise en charge orthophonique pendant le temps scolaire. Aujourd’hui, nous sommes alertés par des parents d’élèves d’autres écoles qu’à la rentrée prochaine ces sorties ne seront plus autorisées, sauf prise en charge MDPH. La FCPE siégeant à la commission CDAPH, vous rappelle que les prises en charge MDPH pour les élèves dys diminuent du fait de la mise en place presque systématique d’un PAP depuis Janvier 2015. En conséquence, nous vous demandons d’autoriser les sorties pour suivi orthophonique dans le cadre du PAP.

Nous avons travaillé autour de l’élaboration du prochain projet éducatif du Rectorat et nous avons été sensibles à la place accordée aux parents. Or, aujourd’hui, nous nous étonnons de ne plus siéger en commission d’orientation(CDO) SEGPA d’autant plus que cette décision d’orientation n’est prise qu’avec
l’accord des parents dont nous sommes les représentants.
A l’heure ou la coéducation et la place des parents à l’école est mise en avant par le ministère de l’éducation nationale qui communique largement sur le sujet, notamment via son site internet, nous sommes plus que perplexes d’apprendre, et c’est un euphémisme, qu’il a été décidé au niveau académique de ne plus être considérés comme membres de la CDO, où nous considérons comme primordial et normal de siéger afin de représenter les familles. De plus nous n’avons pas été officiellement avertis de cette décision, c’est en demandant au service concerné les dates des CDO que nous avons appris la nouvelle !

Pourtant, l’arrêté du 7 décembre 2005 relatif à la composition et au fonctionnement de la commission départementale d'orientation vers les enseignements adaptés du second degré, toujours en vigueur prévoit bien 3 parents en CDO. Or La circulaire n° 2015-176 du 28-10-2015 relative aux sections d’enseignement général et professionnel adapté ne contient pas de modification de la composition de la CDO. De plus une circulaire ne peut pas modifier un arrêté, ni créer de nouvelles dispositions réglementaires. Par conséquent, la décision de l’académie d’écarter les parents des CDO s’avère soit une erreur de l’administration, soit une décision arbitraire.

Merci de votre écoute

mardi 1 mars 2016

Printemps des mots - Exposition-vente de livres

Le printemps des mots aura lieu cette année le jeudi 24 mars de 16h30 à 18h30. Une exposition de travaux réalisés par les enfants sera faite sous le préau du bâtiment du cycle 3. En parallèle, une vente de livres aura lieu dans la salle de sport.


Pour un montant de 11 euros, 1 euro est reversé sous forme d’un bon d’achat au bénéfice de la bibliothèque de l’école.

Venez nombreux!!!

N'hésitez pas à nous faire part de suggestions d'achats de livres.

lundi 25 janvier 2016

Déclaration de la FCPE GIRONDE pour le CDEN du 25 janvier 2016

Monsieur le Président du Conseil départemental de la Gironde
Monsieur le Directeur Académique des Services de l’Education Nationale,
Monsieur le Vice-Président du Conseil départemental en charge de la politique
éducative et des collèges,
Mesdames, Messieurs les membres du CDEN,

Puisque nous sommes encore dans les temps, nous vous souhaitons de passer une très heureuse année 2016.

De notre côté nous avons relevé quelques points qui pourraient entraver quelque peu l’atteinte du bonheur selon la FCPE en 2016 comme en d’autres années :

Concernant les élections des représentants de parents d’élèves, cette année encore, aucune campagne médiatique n’a été organisée par le Ministère de l’Education Nationale pour rappeler l’importance des élections scolaires qui ont eu lieu dans tous les établissements. Une fois de plus, ce scrutin s’est déroulé dans la plus grande indifférence alors qu’il est la pierre angulaire d’une vraie coéducation entre parents et équipes éducatives sur le terrain.
Lorsque la FCPE avait rencontré Madame La Ministre en juillet dernier à propos des élections, celle-ci s’était engagée sur une communication. Force est de constater qu’il n’y a eu depuis aucune communication.
Plus généralement, la circulaire de 2006, sur le rôle et la place des parents dans l’école, les horaires des réunions, est encore trop souvent ignorée. 
En effet, l’application des textes est loin d’être effective. Nous devons batailler dans les établissements pour que soit appliqué notre droit de diffusion, d’information, d’affichage... Mais dans un même temps, on évoque un statut des parents d’élèves ou de coéducation ! Les instances de l’éducation nationale doivent commencer par tenir compte des contraintes professionnelles des parents et veiller à faire appliquer le décret de 2006.

Nous renouvelons ici nos plus vives inquiétudes quant à la mise en place de la réforme du collège ; en effet, le calendrier se faisant de plus en plus pressant, le mécontentement de beaucoup de parents grandit et nous souhaitons relayer ce mécontentement. Nous avons déjà évoqué nos réticences face à ce projet de réforme qui nous semble aller à l’encontre des objectifs qu’il se propose d’atteindre ! Comment une plus grande autonomie des établissements peut-elle aller vers plus d’égalité au niveau national ? Pourquoi la diminution des heures d’enseignement reçues par nos enfants n’est-elle pas compensée par un calendrier annuel plus cohérent, notamment en fin d’année scolaire? 
Pourquoi, si ce n’est pour d’évidentes raisons économiques, la mise en place de cette réforme n’a-t-elle pas été échelonnée afin de respecter les choix d’option et le cursus des élèves de 4 e et 3 e qui vont faire les frais de cette mise en place « express » et qui s’avère manifestement très complexe à organiser ? Comment se fait-il que le maintien des classes bilangues se fasse dans certains  établissements et pas dans d’autres où cela existait ? Pourquoi la plupart des établissements privés a pu conserver ces classes ? Pourquoi Paris conserve 100% de ces classes ? Est-ce cela l’égalité ? Les parents d’élèves sont inquiets car ils ont pris la mesure depuis longtemps de l’importance de l’enseignement des langues étrangères. Or les effectifs très lourds des classes de collèges ne permettent pas l’acquisition dans de bonnes conditions de ces enseignements et la réforme ne tient pas compte de ces effectifs chargés.

Concernant la dotation globale de fonctionnement des collèges dont il est question aujourd’hui, nous voyons que dans le budget il y a une baisse des dépenses d’électricité : voilà un point très positif ! Mais à quand des dépenses nulles grâce à l’autonomie des établissements alimentés par leur propre production d’énergie renouvelable. Ne peut-on pas envisager une réforme de ce côté-là aussi ?
Quels sont les axes de la politique énergétique envisagés pour les établissements scolaires à l’issue de la très fructueuse COP 21 ? 
Dans les projets construction, restructuration en cours ou prochains, la FCPE 33 se demande
-comment se traduit ou se traduira concrètement une meilleure intégration des parents en tant que co-éducateurs au sein des établissements scolaires,
-comment les collèges de l’avenir intégreront matériellement « l’esprit de la réforme » avec des salles plus adaptées aux enseignements pratiques sans doute réalisés plus souvent en groupes , des salles de réunions pour la concertation et pour les enseignants, un espace parents ...

Nous rappelons le retard de la Gironde quant à l’intégration des élèves porteurs de handicap et la discordance avec les départements voisins. Nous vous alertons également sur la situation d’enfants nécessitant des soins, de la rééducation et/ou un suivi régulier parfois sur le temps scolaire quand aucune autre solution n’a été trouvée dans le contexte local, et qui font l’objet de refus de la part des directeurs d’écoles, comme à Marcheprime par exemple. 

Nous constatons à nouveau que le taux de scolarisation des élèves de moins de 3 ans dans les écoles publiques reste insuffisant et ne répond pas à la demande des parents qui se tournent du coup vers le privé...

La FCPE souhaite alerter sur la situation des jeunes en grande difficulté avec notamment la question des mineurs isolés dont un certain nombre continue de rester à l’hôtel sans scolarisation, comme nous l’avons déjà dénoncé ici en CDEN, alors que celle-ci est indispensable pour qu’il puisse se construire un avenir professionnel, pour qu’il puisse se construire un avenir en France dès qu’ils deviennent majeurs : l’obtention de papiers ne peut se faire en effet que s’ils ont suivi avec succès une formation qualifiante.

Nous renouvelons également notre étonnement et notre consternation face aux problèmes de non-remplacements d’enseignants et nous dénonçons la rupture de continuité du service public auquel a droit tout élève en France. Nous avons reçu depuis le début d’année beaucoup de plaintes de parents s’inquiétant du non remplacement d’un enseignant pendant plusieurs jours et même parfois plusieurs semaines, ce qui nous conduit de nouveau à demander plus de postes d’enseignants afin que de telles situations cessent !

Nous dénonçons une fois de plus les dates du brevet : (voir notre Déclaration du 24 juin 2014.) et nous demandons à ce qu’elles soient repoussées aux 29 et 30 juin 2016.

Merci de votre écoute.

vendredi 22 janvier 2016

Ce soir pas de devoirs!

« Ce soir pas de devoirs ! »

La FCPE dénonce depuis longtemps la persistance des devoirs à la maison, dont personne n'a jamais prouvé l'utilité et qui ne font qu’accentuer les inégalités entre les enfants selon qu’ils peuvent ou non bénéficier d’aide à la maison. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les devoirs sont proscrits à l’Ecole primaire depuis 1956.

Par « devoirs », il faut entendre des exercices écrits répétitifs ou l’apprentissage de leçons non encore vues en classe, sous quelque forme que ce soit, soit la délégation de tâches purement scolaires à la famille. Il n’est pas dans notre propos d’interdire toute forme de travail personnel à la maison, mais en respectant le principe suivant : montrer à la maison ce qui a été fait à l’école, ou en proposant une préparation ou un prolongement d’une leçon par une recherche personnelle.

La circulaire du 29 décembre 1956 a édicté « la suppression des devoirs à la maison ou en étude », soulignant : « Six heures de classe bien employées constituent un maximum au-delà duquel un supplément de travail ne peut qu’apporter une fatigue préjudiciable à la santé physique et à l’équilibre nerveux des enfants. Enfin, le travail écrit, fait hors de la classe, hors de la présence du maître et dans des conditions matérielles et psychologiques souvent mauvaises, ne présente qu’un intérêt éducatif limité. En conséquence, aucun devoir écrit ne sera demandé aux élèves hors de la classe. Cette prescription a un caractère impératif ».

Bien qu’ « impérative », cette circulaire n’est pas appliquée partout, loin s’en faut... Et pourtant, ses motivations sont toujours valables aujourd’hui..

La position de la FCPE affirme notamment dans son projet éducatif que « c’est en classe que doivent se faire les apprentissages et non à travers des devoirs qui relèvent souvent d’une délégation donnée aux familles, ce qui renvoie l’échec d’un élève à sa responsabilité individuelle et familiale, renforçant ainsi les inégalités culturelles et sociales. La FCPE s’oppose clairement aux devoirs à la maison et refuse la sous-traitance pédagogique aux familles. La règle est que l’enfant doit montrer à la maison ce qu’il a fait à l’école et non pas montrer à l’école ce qu’il a fait à la maison. »

  • Le travail personnel doit être adapté, aussi bien en durée qu’en contenu, à l’élève.
  • Il doit démarrer en classe, de façon à être bien un prolongement à la maison.
  • Pour l’enfant en échec, les devoirs ne sont que source de stress et d’angoisse
  • Le temps non scolaire de l’enfant ne doit pas être monopolisé par l’école
  • Le temps habituellement consacré aux devoirs doit être libéré pour faire autre chose (lire, pratiquer une activité culturelle ou sportive...) et faire autrement.
  • Les devoirs sont la cause de conflits entre parents et enfants. Ce climat est contreproductif. Il met l’école plutôt du côté des contraintes et n’incite pas au plaisir d’y aller.
  • Ce n’est pas le rôle des parents de remplacer les insuffisances de l’Ecole, ni de contrôler ce qui y est fait, ni de chercher à reproduire (mal) ce que font les enseignants
  • Les parents les plus éloignés de l’Ecole se trouvent parfois dépourvus face à un exercice considéré comme simple par les enseignants. Cela constitue une base de conflit potentiel entre élève et école.