mercredi 28 septembre 2011

FCPE et professeurs des écoles, même combat : protestation contre la suppression de postes...

Front commun contre l'État
Événement rare, les profs du public et du privé ont manifesté ensemble pour protester contre les suppressions de postes et les classes surchargées.
quelques photos....

vendredi 23 septembre 2011

Manifestation mardi 27 septembre : 11h30 devant le rectorat à Bordeaux

Depuis 4 ans, le Ministère de l’Education nationale a supprimé plus de 52 000 postes.
Les personnels de l’Education, les étudiants, les parents et les jeunes se sont
mobilisés régulièrement au cours de cette année pour dénoncer les 16 000 nouvelles
suppressions de postes effectives alors même que 60 000 élèves supplémentaires
étaient attendus. L’école publique est maintenant à genoux, la rentrée dramatique
que nous venons de faire en Gironde le prouve.
Ces suppressions associées au manque d’ambition éducative dégradent encore plus
les conditions d’apprentissage des élèves et de travail des personnels.
La préparation du prochain budget prévoit de nouvelles suppressions de postes et
n’affiche d’autre objectif pour le système éducatif que la recherche d’économies.
Notre gouvernement cherche à nous tromper en affirmant sans cesse, comme si cela
pouvait convaincre, que l’on peut faire « plus avec moins », la France reste un des
pays qui investit le moins dans son éducation. Quel avenir pour nos enfants dans ce
contexte ?
En plus de la question fondamentale des postes, , l’avalanche de mesures inadaptées,
incohérentes et précipitées maintiennent un système éducatif inégalitaire qui ne
permet pas de lutter réellement contre l’échec scolaire.
La nécessité d’une toute autre politique éducative passe par un budget plus
volontaire. La FCPE et les organisations FERC-CGT, FSU, SGEN-CFDT, UNSA
Education appellent les parents d’élèves à manifester le 27 septembre
prochain.

Rejoignez nous à 11H30 devant le Rectorat avec drapeaux, banderoles, etc...
Départ du cortège à 12H30
La FCPE exige l’arrêt des suppressions d’emplois, une autre logique pour le prochain
budget, une transformation démocratique du système éducatif afin d’assurer la
réussite de tous les élèves.


Aujourd’hui plus que jamais, notre pays a besoin d’un système éducatif qui s’attaque
réellement aux inégalités scolaires et traite la situation des élèves en grande
difficulté. Il nous faut repenser une nouvelle école : démocratique, ambitieuse, laïque
et égalitaire.


Il faut être fort et nombreux pour nous faire entendre car l’an prochain c’est 14 000
postes supprimés.

Tous les enfants de Gironde ou presque seront touchés.

mercredi 21 septembre 2011

La FCPE réclame d’autres choix pour l’Education !

CESE, OCDE, HCE : trois rapports ou avis viennent d’être publiés ces jours derniers qui
condamnent unanimement la politique du gouvernement en matière d’éducation.


L’accentuation des inégalités entre élèves, la désectorisation, les inégalités sociales dans l'accès à l'éducation, l’abandon de la politique de l’éducation prioritaire, le démantèlement de la formation des enseignants, la baisse du taux de scolarisation des élèves entre 15 et 19 ans, le désinvestissement financier de l’Etat dans l'éducation… sont pointés dans chacune des
publications comme autant de points négatifs de la politique éducative menée en France.


La FCPE le répète encore et toujours : il est urgent de mettre fin aux inégalités et de garantir la
réussite de tous les élèves. Ceci ne pourra pas se faire si le seul objectif reste de diminuer
toujours plus les investissements dans l’Ecole publique. Si l'on veut atteindre les objectifs
officiels de 85 % d’une classe d’âge au niveau du baccalauréat, 50 % de diplômés de
l'enseignement supérieur et aucune sortie du système éducatif sans qualification, cela ne sera
pas possible sans réinvestir dans l'éducation. Il faut revenir à une dépense publique équivalant
à 7,5 % du PIB français (aujourd’hui, elle se situe entre 6 et 6,5%).


La FCPE appelle les parents à manifester le 27 septembre pour d’autres choix pour
l’Education !

jeudi 15 septembre 2011

La FCPE lance un appel contre les refus d'accès aux cantines scolaires

LEMONDE.FR avec AFP | 12.09.11 | 20h44
La Fédération des conseils de parents d'élèves (FCPE) a lancé lundi 12 septembre un appel national pour que cessent les refus d'accès de nombreux élèves aux cantines scolaires, en demandant aux parlementaires de voter une "loi sur le droit à la restauration scolaire". Certaines communes refusent en effet l'accès aux cantines scolaires du primaire, dont elles ont la gestion, aux enfants dont un parent ne travaille pas.
"Il est temps que ça s'arrête, il faut cesser d'accepter les refus abusifs de fréquentation des cantines scolaires", a déclaré à l'AFP Jean-Jacques Hazan, le président de la FCPE, première fédération de parents d'élèves. Selon le journal L'Humanité, au moins 70 communes pratiquent une sélection à l'entrée des cantines, selon des critères divers.
Dans des villes comme Bordeaux, Meaux, Nice, les règlements municipaux précisent que les accès aux cantines scolaires sont réservés aux enfants dont au moins un des deux parents travaille. A Thonon-les-Bains, en Haute-Savoie, le conseil municipal a voté en avril un règlement intérieur exigeant des demandeurs d'emploi un justificatif de présence à un entretien d'embauche ou à une formation pour que leur enfant déjeune à la cantine dans la limite des places disponibles.
Pour la FCPE, "l'égalité de tous devant les services publics est un droit" et "les choses sont claires : la restauration scolaire doit être accessible à tout enfant dont les parents en font la demande", selon la jurisprudence du Conseil d'Etat et des tribunaux administratifs du pays. La première fédération de parents d'élèves a également appelé les parlementaires à légiférer pour consacrer le droit à la restauration scolaire.

mercredi 14 septembre 2011

Restauration scolaire : appel aux parents d'élèves

Cantine scolaire : stop aux décisions illégales !

Depuis la rentrée la FCPE est encore interpellée par des parents d’élèves qui ne peuvent pas inscrire leurs enfants  au restaurant scolaire, au motif qu’ils ne peuvent justifier d’un emploi salarié ou ne peuvent produire des documents justificatifs, tels qu’attestations d’employeurs, de Pôle emploi ou de feuilles de paye…
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Il n’est plus tolérable que des municipalités continuent d’importuner parents et enfants alors que l’égalité de tous devant les services publics est un droit comme le rappellent tous les jugements des tribunaux administratifs et le conseil d'Etat ! La restauration scolaire doit être accessible à tout enfant dont les parents en font la demande.
Après avoir écrit aux ministres de l’Intérieur pour les écoles primaires et de l’Education nationale pour le secondaire afin qu’ils demandent aux préfets et aux inspecteurs d'académie d’exercer leur contrôle de légalité sur les décisions et les règlements intérieurs, la FCPE encourage les parents d’élèves à refuser ces situations abusives et à contacter ses conseils départementaux pour qu'ils les accompagnent dans leurs démarches.
La FCPE appelle  les parlementaires à déposer une proposition de loi pour  garantir dans la loi ce droit reconnu par les tribunaux.

mardi 13 septembre 2011

Un pas de plus vers la gratuité de l’Ecole !

La Cour administrative d’appel de Bordeaux vient de confirmer que l'achat des cahiers de travaux
pratiques de langue vivante doit être à la charge des établissements et non à la charge des familles, ces
cahiers étant considérés comme indissociables du manuel qu’ils accompagnent.
Le rectorat avait décidé de faire appel d'une décision favorable à un adhérent FCPE du Tarn. La FCPE
nationale est donc intervenue en défense de cette décision en première instance.
La FCPE se félicite donc de ce jugement en sa faveur, qui conforte le principe de gratuité de l’Ecole,
bien mis à mal par les listes de fournitures toujours plus longues.
Tous les ans, diverses enquêtes démontrent l’augmentation du coût de la rentrée et de la scolarité tout
long de l’année. A chaque rentrée, l’achat de fournitures est pourtant exigé des parents, parfois dès la
maternelle !
Après cette avancée supplémentaire obtenue par les parents d’élèves, la FCPE ose espérer que le
ministère de l’Education nationale prendra acte de cette décision exécutable de suite.
Le ministre doit désormais faire valoir le droit et empêcher que les cahiers d’exercices soient mis à la
charge des parents.
La FCPE invite les parents à faire valoir leurs droits et à renforcer ses conseils locaux partout en
France.

mardi 6 septembre 2011

Suppressions de postes : la FCPE appelle à la grève le 27 septembre

Publié le 05-09-11 à 16:48    Modifié à 16:59     par Le Nouvel Observateur avec AFP    

La première fédération de parents d'élèves dénonce la "dégradation des conditions de scolarisation des élèves" et s'associe à la journée d'action des syndicats.

Rentrée scolaire, à Lille (Sipa)Rentrée scolaire, à Lille (Sipa)
La FCPE, première fédération de parents d'élèves, a dénoncé lundi 5 septembre les difficultés qui attendent les professeurs et les élèves en cette rentrée, et a annoncé qu'elle s'associait à la journée d'action des syndicats le 27 septembre contre les suppressions de postes.
"Le ministre de l'Education nationale (Luc Chatel) assure que 'tout va bien' en cette rentrée 2011", mais "à quel prix ?", critique la fédération dans un communiqué. Elle énumère "la dégradation des conditions de scolarisation des élèves", "la baisse du taux de scolarisation en maternelle" et "l'absence de viviers de remplaçants dans de nombreuses disciplines et même en primaire".
"Renoncement de la lutte contre l'échec scolaire"
La FCPE dénonce également le "renoncement à la lutte contre l'échec scolaire" et "la hausse des effectifs par classe". Si "95% des classes ont bien un enseignant devant elle ce lundi 5 septembre (...)que fait [Luc Chatel] des 600.000 enfants qui représentent les 5% restant ?", s'interroge la fédération.
"Les 14.000 nouvelles suppressions de postes dans l'Education nationale déjà annoncées pour 2012 par le gouvernement viendront encore noircir le tableau et aggraver la situation", après les 16.000 suppressions de postes cette année, soit 80.000 entre 2007 et 2012.
Pétition
La FCPE lance un appel pour que les parents signent sa pétition "de l'ambition pour l'école publique" et interpellent les parlementaires "pour rétablir les postes nécessaires à la réussite de la rentrée et de l'année scolaire". Elle incite aussi à "créer partout des comités de salut public pour la défense de l'école de la République".
La fédération conclut en annonçant qu'elle "s'associe à la mobilisation intersyndicale du 27 septembre dans l'Education nationale", lancée début juin par Ferc-CGT, FSU, Sgen-CFDT et Unsa Education, et auxquelles vient de se joindre, fait rarissime, la Fep-CFDT, principale fédération des enseignants du secteur privé sous contrat.

Rentrée 2011 : à quel prix ?

Le ministre de l’Education nationale assure que « tout va bien » en cette rentrée 2011. Mais qu’entend-il par là ? Tient-il uniquement compte du fait que 95% des classes ont bien un enseignant devant elles ce lundi 5 septembre ?

Au prix de la dégradation des conditions de scolarisation des élèves.
Au prix de l’éviction du système des enfants et des jeunes hors scolarité obligatoire : le taux de scolarisation en maternelle est en baisse et, cette année encore, de très nombreux jeunes sont sans affectation à ce jour.
Au prix de l’absence de viviers de remplaçants dans de nombreuses disciplines et même en primaire, puisque de nombreux remplaçants sont nommés dans une classe à l’année pour « boucher les trous ».
Au prix du renoncement à la lutte contre l’échec scolaire, les dispositifs d’aide aux élèves en difficulté, les dédoublements de classes, étant les premières variables d’ajustement.
Au prix du renoncement à la politique de l’éducation prioritaire et au principe de « donner plus à ceux qui ont moins », les établissements en difficulté se voyant retirer des moyens alors que les établissements favorisés en gagnent.
Au prix de la hausse des effectifs par classe, rendant toujours plus difficile le travail et les conditions de vie des élèves et des enseignants.

Et que fait-il des 600 000 enfants qui représentent les 5% restant ?

Et les 14 000 nouvelles suppressions de postes dans l’Education nationale déjà annoncées pour 2012 par le gouvernement viendront encore noircir le tableau et aggraver la situation.
 Non, monsieur le ministre, ne dites pas aux dizaines de milliers d'enfants qui n’iront pas en maternelle et à leurs parents que « tout va bien ».
Ne dites pas aux élèves entrant en 1ère technologique et aux redoublants de terminale qui sont sans affectation que la rentrée est « techniquement réussie ».
Ne dites pas aux élèves qui ne peuvent pas choisir une option « faute de place » - comprenez « faute de prof »- que la rentrée est réussie, ni aux élèves de la voie professionnelle qui ont été orientés dans une filière qu’ils n’ont pas choisie, là encore « faute de place », que tout se passe bien.
En collège, rien n'a été prévu pour faire face en 6ème à l'afflux des
35 000 élèves supplémentaires nés en 2000, hormis... des centaines de suppressions de postes !

En lycée, les « ajustements de la rentrée » ne conduisent qu’à l’orientation par défaut. Ce sont les élèves qui paient le prix des conséquences de votre politique de réduction des moyens.  

C’est pourquoi la FCPE appelle à continuer de signer sa pétition « De l’ambition pour l’Ecole publique ! », à s'adresser aux députés, sénateurs et candidats aux sénatoriales, pour rétablir les postes nécessaires à la réussite de la rentrée et de l'année scolaire, à créer partout des comités de Salut public pour la défense de l’Ecole de la République.

C’est pourquoi elle s’associe à la mobilisation intersyndicale du 27 septembre dans l’Education nationale et invite ceux qui le peuvent à se joindre aux manifestations organisées ce jour-là.