lundi 30 mai 2011

Si l’éducation pouvait passionner les parlementaires autant que les radars…

Plutôt que de revenir sur les suppressions de 9867 postes dans le premier degré, le ministre de l'Education nationale préfère s’en remettre à des promesses qui ne prendraient effet qu’après les élections de 2012. Le ministre pense-t-il éteindre la colère des parents, des enseignants, des élus avec de telles réponses ?


Après le succès des « nuits des écoles » organisées ces dernières semaines, face aux 40 000 signatures de la pétition « de l’ambition pour l’Ecole », aux exigences et aux déclarations de l’AMRF (association des maires ruraux de France) et de l’AMF (association des maires de France), le ministre de l’Education nationale fait maintenant des déclarations pour rassurer l’opinion. Plutôt que de revenir sur les suppressions de 9867 postes dans le premier degré, il préfère s’en remettre à des promesses qui ne prendraient effet qu’après les élections de 2012. Le ministre pense-t-il éteindre la colère des parents, des enseignants, des élus avec de telles réponses ?
Où les postes seront-ils pris dans le premier degré ? Où y a-t-il des postes  « inutiles » aujourd’hui, avec un taux d’encadrement moins bon que la moyenne des pays de l’OCDE ? Encore dans les RASED ? Encore parmi les remplaçants ? Parmi les enseignants assurant les langues vivantes en CM ?
La FCPE continue de réclamer un collectif budgétaire pour que l’année 2011-2012 se passe sans que des dizaines de milliers d'enfants de primaire et de secondaire soient privés de remplacements, pour que cessent les fermetures de classes et d'écoles, pour que les professeurs stagiaires de cette année suivent une véritable formation dès septembre. Ils y ont droit, les enfants en ont besoin.
Elle continue à appeler les parents à signer la pétition de la FCPE (petition.fcpe.asso.fr) pour que les parlementaires prennent leurs responsabilités.

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