mardi 2 septembre 2014
Bonne rentrée
Nous souhaitons une très bonne rentrée aux enseignants, à tous les personnels de l'éducation, aux parents et surtout aux élèves !
mercredi 27 août 2014
Communiqué de presse: la FCPE dénonce la hausse du coût de la scolarité supportée par les familles
La FCPE dénonce la hausse du coût de la scolarité supportée par les familles
Cette année encore, les différentes enquêtes réalisées sur le coût de la rentrée sont sans appel : la scolarité pèse toujours plus lourd dans le budget des foyers.
Aux établissements qui imposent aux familles des listes trop longues de matériel indispensable, la FCPE rappelle que l’allocation de Rentrée Scolaire, versée aux plus démunis, ne doit pas servir à acheter le matériel scolaire, mais à
+alléger pour les ménages, les achats indispensables de vêtements, chaussures, cartes de transports, et autres frais pour réaliser une rentrée dans de bonnes conditions pour leurs enfants.
Pour satisfaire au principe d’égalité, il est temps de rendre effective la gratuité de l’Ecole publique.
La réforme territoriale en préparation constitue l’occasion de lancer cette réflexion incontournable de la redistribution des compétences et des charges liées à une éducation qui réponde aux exigences de l’école du XXIe siècle pour nos enfants et notre jeunesse.
Quant aux nouveaux temps d’activités en primaire, afin de les rendre accessibles à tous, la FCPE rappelle sa revendication à ce qu’ils n’engendrent aucun coût supplémentaire pour les familles.
Cette année encore, les différentes enquêtes réalisées sur le coût de la rentrée sont sans appel : la scolarité pèse toujours plus lourd dans le budget des foyers.
Aux établissements qui imposent aux familles des listes trop longues de matériel indispensable, la FCPE rappelle que l’allocation de Rentrée Scolaire, versée aux plus démunis, ne doit pas servir à acheter le matériel scolaire, mais à
+alléger pour les ménages, les achats indispensables de vêtements, chaussures, cartes de transports, et autres frais pour réaliser une rentrée dans de bonnes conditions pour leurs enfants.
Pour satisfaire au principe d’égalité, il est temps de rendre effective la gratuité de l’Ecole publique.
La réforme territoriale en préparation constitue l’occasion de lancer cette réflexion incontournable de la redistribution des compétences et des charges liées à une éducation qui réponde aux exigences de l’école du XXIe siècle pour nos enfants et notre jeunesse.
Quant aux nouveaux temps d’activités en primaire, afin de les rendre accessibles à tous, la FCPE rappelle sa revendication à ce qu’ils n’engendrent aucun coût supplémentaire pour les familles.
mardi 26 août 2014
Communiqué de presse commun (FCPE-UNL-Unsa) - Nouvelle ministre, une ambition intacte : la refondation
Nouvelle ministre, une ambition intacte : la Refondation !
La démission du gouvernement de Manuel Valls nommé il y a cinq mois, suite à l’apparition de désaccords politiques importants, entraîne la nomination d’un troisième ministre de l’Éducation nationale alors que la première qualité pour diriger ce ministère reste la constance. L’espoir levé par les grandes ambitions de la Refondation ne cesse d’être malmené.
Ce nouveau remaniement conduit encore à du temps perdu pour la refondation de l’École. Les promesses pour le collège et le lycée, faites aux professionnels de l’Éducation, aux parents et aux élèves sont aussi à concrétiser. L’École ne peut plus attendre, elle ne peut plus souffrir du temps politique toujours asynchrone.
La nouvelle ministre devra donc donner d’importantes garanties : sur les moyens avec le maintien de la création des 60 000 postes prévus, mais aussi sur le plan pédagogique.
Les lycéens, les personnels de l’Éducation, les parents attendent depuis déjà deux ans, les changements nécessaires dans le Secondaire. Il est urgent que certains dossiers soient traités et achevés, comme l’acte II de la vie lycéenne, les rythmes scolaires et le calendrier annuel… D’autres dossiers sont encore à ouvrir pour refonder profondément l’École.
Alors qu’une nouvelle crise politique perturbe la rentrée et les réformes, nous, acteurs du monde de l’Éducation, exigeons la reprise d’une Refondation tant attendue et indispensable. À mi-mandat, la poursuite d’une priorité présidentielle à l’Éducation n’aura de réalité qu’avec de la cohérence et de la constance. Tel doit être le mandat pour ce nouveau gouvernement.
Paul RAOULT , président de la FCPE ;
Corentin DURAND, président de l'UNL (Union nationale lycéenne) ;
Laurent ESCURE, secrétaire général de l'UNSA Éducation ;
Christian CHEVALIER, secrétaire général du SE-UNSA
La démission du gouvernement de Manuel Valls nommé il y a cinq mois, suite à l’apparition de désaccords politiques importants, entraîne la nomination d’un troisième ministre de l’Éducation nationale alors que la première qualité pour diriger ce ministère reste la constance. L’espoir levé par les grandes ambitions de la Refondation ne cesse d’être malmené.
Ce nouveau remaniement conduit encore à du temps perdu pour la refondation de l’École. Les promesses pour le collège et le lycée, faites aux professionnels de l’Éducation, aux parents et aux élèves sont aussi à concrétiser. L’École ne peut plus attendre, elle ne peut plus souffrir du temps politique toujours asynchrone.
La nouvelle ministre devra donc donner d’importantes garanties : sur les moyens avec le maintien de la création des 60 000 postes prévus, mais aussi sur le plan pédagogique.
Les lycéens, les personnels de l’Éducation, les parents attendent depuis déjà deux ans, les changements nécessaires dans le Secondaire. Il est urgent que certains dossiers soient traités et achevés, comme l’acte II de la vie lycéenne, les rythmes scolaires et le calendrier annuel… D’autres dossiers sont encore à ouvrir pour refonder profondément l’École.
Alors qu’une nouvelle crise politique perturbe la rentrée et les réformes, nous, acteurs du monde de l’Éducation, exigeons la reprise d’une Refondation tant attendue et indispensable. À mi-mandat, la poursuite d’une priorité présidentielle à l’Éducation n’aura de réalité qu’avec de la cohérence et de la constance. Tel doit être le mandat pour ce nouveau gouvernement.
Paul RAOULT , président de la FCPE ;
Corentin DURAND, président de l'UNL (Union nationale lycéenne) ;
Laurent ESCURE, secrétaire général de l'UNSA Éducation ;
Christian CHEVALIER, secrétaire général du SE-UNSA
vendredi 20 juin 2014
Communiqué de presse: Socle commun : le Conseil supérieur des programmes doit rapidement se remettre au travail
La
FCPE, première fédération de parents d’élèves, demande à ce qu’un
nouveau président soit rapidement nommé
au Conseil supérieur des programmes (CSP) afin que cette instance se
remette vite au travail, notamment sur la question du socle commun de
connaissances, de compétences et de culture.
La FCPE ne peut se satisfaire de la première version du socle commun de connaissances, de compétences et de culture
qu’elle juge bâclée. Quelle nécessité y avait-il à avancer de 6 mois la publication de ce document ?
Le
nouveau socle qui définit ce que tout élève doit savoir et savoir-faire
en fin de scolarité obligatoire doit
être facilement compréhensible par toute la société, y compris les
parents, ce qui n’est pas du tout le cas de cette première version. Pour
la FCPE, le socle commun doit aussi être facile à appréhender et à
évaluer pour les enseignants, afin que ceux-ci s’en
emparent. Il doit aussi être mis fin à la dualité entre évaluation du
socle et diplôme national du brevet qui n’a plus de sens.
La FCPE rappelle enfin que l’acquisition du socle commun doit être un engagement de l’Etat envers tous les élèves
et non l’inverse.
mercredi 18 juin 2014
Déclaration du « Collectif égalité filles/ garçons » à Mr le DASEN
L’école
doit promouvoir l’égalité entre filles et garçons comme toutes
les égalités.
Nous
nous sommes réunis en collectif pour l’égalité filles/garçons
face aux attaques que subissent les écoles et toutes les initiatives
valorisant l’égalité filles/garçons.
Ce
collectif n’agit pas seulement en réaction aux « anti-genres »,
aux JRE…, il a pour but de fédérer les actions des différents
partenaires pour favoriser l’égalité filles/garçons en amenant
les enfants, et à travers eux toute la société, à questionner les
préjugés qui font obstacle au développement personnel des jeunes,
qui justifient les traitements inégaux et les violences faites aux
femmes.
Nous
nous engageons comme partenaires de l’Education nationale pour
soutenir les actions promouvant l’égalité filles/garçons.
Nous
voulons rappeler que l’égalité ne doit pas être considérée
comme une opinion car elle fait partie des fondamentaux de la
République. L’égalité en droit ne suffit pas, on doit travailler
pour qu’elle soit réelle dans tous les domaines de la vie et
l’école est un lieu essentiel d’apprentissage de ces valeurs.
Nous
sommes inquiet-e-s des déclarations du Ministre de l’Education
nationale Mr Hamon concernant la poursuite de l’ABCD de l’égalité.
Ce programme a été expérimenté dans notre département. Nous
ignorons ce qui a été réalisé, s’il y a eu des obstacles, ce
qui pourrait être amélioré.
Il
est important de donner à voir ce qui a été fait, de rendre
lisible ces actions car l’ABCD de l’égalité ne doit pas rester
une simple expérimentation mais aussi à terme intégrer les
programmes d’apprentissage de l’enseignement.
En
effet l’égalité n’est pas une matière supplémentaire, ni une
option ou un supplément d’âme, c’est une valeur
transdisciplinaire de l’école.
Les
stéréotypes de genre sont insidieux. Ils sont ancrés dans nos
habitudes et il est difficile de prendre conscience de tout ce que
chacun de nous portons comme préjugés. Il faut que l’institution
et ses partenaires réfléchissent aux outils à mettre à
disposition des enseignants pour agir quotidiennement pour l’égalité
filles/garçons en luttant systématiquement contre les stéréotypes.
Il
nous paraît opportun qu’une intervention publique de M. le DASEN
ait lieu à la rentrée afin de dénoncer les attaques contre l’ABCD
de l’égalité et rappeler que l’éducation à l’égalité
filles/garçons à l’école fait partie des fondamentaux de la
République.
Les
parents pourraient être informés au travers d’un document
expliquant les programmes de l’école ou d’une lettre qui
pourrait être distribuée pour rassurer ceux qui s’inquièteraient
des objectifs de l’égalité filles/garçons.
Nous
préparons un site dont l’objectif est
sera de mutualiser et diffuser les outils sur l’égalité
filles/garçons dont nous disposons. Nous espérons une aide
logistique et surtout un lien pour intégrer le site de l’ABCD de
l’égalité.
Il
est nécessaire d’instaurer une véritable formation destinée aux
enseignants mais aussi au personnel périscolaire. Il faut pour cela
une formation qui laisse le temps d’interroger les pratiques et les
représentations. Elle doit être notamment intégrée à la
formation initiale à l’ESPE.
C’est
l’implication forte de l’institution, des enseignant-e-s, des
personnels, des partenaires de l’école et des parents qui pourra
faire reculer les inégalités filles/garçons.
Signataires :
CEMEA
Aquitaine, FCPE 33 (Fédération
des Conseils de Parents d’Elève), FRANCAS
de la Gironde, GFEN
(Groupe Français d’Education Nouvelle),
La Maison des Femmes, OCCE
(Office Centrale de la Coopération
à l’Ecole), Planning Familial 33,
SNUipp
- FSU 33,
Union Départementale CGT 33.
lundi 16 juin 2014
Communiqué de presse: Pour une réforme en bonne et due forme
C’est forts de plus de 1 800 signatures réunies en trois semaines que les représentants des parents FCPE et indépendants rencontreront jeudi 19 juin Emmanuelle Cuny, adjointe au maire de Bordeaux chargée de
l’éducation.
Une quinzaine d’écoles est mobilisée pour que la mairie respecte ses engagements et l’accord signée en février dernier et entériné par le Ministère de l’éducation nationale.
Nous entendons garantir aux parents d’élèves le respect des trois mesures que la municipalité a choisi de manière unilatérale de remettre en cause :
• la gratuité de la prise en charge quotidienne des enfants de 16 heures à 16 heures 30 (« promise » tout au long des « négociations ») ;
• l’accès à la cantine le mercredi pour tous, y compris les enfants non inscrits en centre de loisirs. Certains parents ne peuvent se libérer pour s’occuper de leurs enfants qu’à partir de 13 heures 30. Ils n’ont pas la possibilité d’être à l’école à 12 heures 30) ;
• l’organisation d’ateliers durant trois heures par semaine en maternelle, soit un atelier par jour plein, comme cela avait été prévu, et non une division par deux pour des raisons purement économiques.
La conclusion de cette rencontre sera décisive pour une mise en place constructive et sereine de la réforme des rythmes scolaires à Bordeaux.
l’éducation.
Une quinzaine d’écoles est mobilisée pour que la mairie respecte ses engagements et l’accord signée en février dernier et entériné par le Ministère de l’éducation nationale.
Nous entendons garantir aux parents d’élèves le respect des trois mesures que la municipalité a choisi de manière unilatérale de remettre en cause :
• la gratuité de la prise en charge quotidienne des enfants de 16 heures à 16 heures 30 (« promise » tout au long des « négociations ») ;
• l’accès à la cantine le mercredi pour tous, y compris les enfants non inscrits en centre de loisirs. Certains parents ne peuvent se libérer pour s’occuper de leurs enfants qu’à partir de 13 heures 30. Ils n’ont pas la possibilité d’être à l’école à 12 heures 30) ;
• l’organisation d’ateliers durant trois heures par semaine en maternelle, soit un atelier par jour plein, comme cela avait été prévu, et non une division par deux pour des raisons purement économiques.
La conclusion de cette rencontre sera décisive pour une mise en place constructive et sereine de la réforme des rythmes scolaires à Bordeaux.
mercredi 4 juin 2014
Communiqué de presse: Deux minutes pour défaire deux ans de travail ?
La FCPE
est inquiète après avoir entendu le discours de politique générale
du Premier ministre. Que signifie de dire que la réforme des rythmes
scolaires est bonne pour annoncer ensuite que « le cadre
réglementaire sera assoupli » ? La FCPE est également
inquiète des non-dits et de l’absence de véritable projet pour
l’Ecole qui sous-tend ce discours où l’Ecole n’a été évoquée
que quelques minutes.
Le
Premier ministre a voulu « dire la vérité aux Français ».
Pour la FCPE, la vérité, c’est que la semaine scolaire de quatre
jours et demi est bonne pour les enfants. L’organisation précédente
était décriée par tous les acteurs de la communauté éducative et
par les politiques de droite comme de gauche. La polémique
actuelle doit cesser pour respecter les besoins des enfants d’abord.
Le
Premier ministre a parlé de confiance. Comment donner confiance à
ceux qui ont fait des efforts, se sont engagés dans la réforme,
s’il n’y a pas de continuité ?
Le
Premier ministre a engagé sa responsabilité. Pour la FCPE, la
responsabilité de la Nation, c’est de chérir ses enfants. La
responsabilité des adultes éducateurs, c’est de mettre l’enfant
au cœur du système éducatif, afin que chacun d’entre eux y
trouve sa réussite.
Le
Premier ministre veut le redressement de l’Ecole. L’Ecole n’a
pas besoin d’être redressée mais d’être refondée. La FCPE
attend que la promesse des 60 000 postes pour l’Education
nationale soit tenue. L’Ecole doit être véritablement transformée
pour préparer tous les enfants à leur future vie d’adultes et ne
pas se contenter de « transmettre des savoirs et les valeurs de
la République ». Les réformes du collège et des programmes
scolaires doivent être menées rapidement.
C’est
pourquoi, la FCPE demande à rencontrer au plus vite le ministre de
l’Education nationale pour poursuivre la refondation engagée
depuis maintenant deux ans.
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