mardi 24 janvier 2012

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La FCPE juge "normal" de recréer 60.000 postes dans l'Education nationale

La FCPE, première fédération de parents d'élèves, a jugé "normale" la proposition de François Hollande de recréer 60.000 postes dans l'Education natio­nale, en pré­sen­tant jeudi la jour­née d'interpellation de tous les can­di­dats à la pré­si­den­tielle qu'elle orga­ni­sera le 17 mars à Paris.

"Non seule­ment cela ne nous pose aucun pro­blème mais c'est jus­te­ment nor­mal à cause de la crise", a déclaré le pré­sident de la FCPE, Jean-Jacques Hazan, inter­rogé lors d'une confé­rence de presse sur la pro­po­si­tion de M. Hollande et le couac interne au PS qu'elle a suscité.

M. Hazan a jugé que pour "sor­tir de la crise" il fal­lait "inves­tir", et que l'investissement dans l'avenir pas­sait par l'éducation.

"Dès le pre­mier jour (de l'actuel quin­quen­nat) nous avons cri­ti­qué l'objectif de sup­pri­mer 80.000 postes dans l'Education natio­nale", a-t-il rap­pelé, ajou­tant qu'aujourd'hui la FCPE deman­dait de recréer des emplois "en prio­rité dans l'école pri­maire" et pour "for­mer les enseignants".

François Hollande pré­voit de recréer 60.000 postes, notam­ment pour res­tau­rer la for­ma­tion en alter­nance des ensei­gnants (la sup­pres­sion de l'année en alter­nance avait per­mis de sup­pri­mer en 2010 18.000 postes), ajou­ter des ensei­gnants du CP au CE2, ou encore créer un "nou­veau métier de la pré­ven­tion et de la sécu­rité" dans les établis­se­ments difficiles.

Pour peser sur l'élection pré­si­den­tielle, la FCPE orga­ni­sera le 17 mars à Paris une jour­née pour inter­pel­ler les can­di­dats à la pré­si­den­tielle sur ses "12 exi­gences pour l'Ecole" et, plus glo­ba­le­ment, sa volonté d'une "nou­velle loi d'orientation et de pro­gram­ma­tion pour une nou­velle école demain".

L'invitation a été envoyée cette semaine et quatre can­di­dats ont d'ores et déjà ins­crit la date à leur agenda, François Bayrou (MoDem), François Hollande (PS), Eva Joly (EELV) et Jean-Luc Mélenchon (Front de Gauche), selon M. Hazan.

"Pour nous, le sys­tème a besoin d'une réforme en pro­fon­deur, et pour cela il va fal­loir dépas­ser les simples fron­tières des par­tis", a-t-il commenté.

Parmi les exi­gences de la FCPE figurent notam­ment la mater­nelle (rendre la sco­la­ri­sa­tion obli­ga­toire dès trois ans et pos­sible avant trois ans), les rythmes (pas­ser à cinq jours par semaine en pri­maire, rac­cour­cir le temps de tra­vail quo­ti­dien), la créa­tion d'un sta­tut du parent-délégué, la défense de la laï­cité, la sco­la­ri­sa­tion "effec­tive" des enfants han­di­ca­pés ou encore une for­ma­tion pro­fes­sion­nelle en alter­nance sur deux ans pour les enseignants.
 La FCPE orga­nise cette jour­née le samedi 17 mars car ce sera "le pre­mier week-end après la fin des dépôts des 500 signa­tures des can­di­dats et après la fin des vacance de février", donc "le démar­rage du der­nier round de la pré­si­den­tielle", a expli­qué M. Hazan.

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