Nicolas Sarkozy, le président de la République, entend poursuivre son programme en
matière d’éducation : supprimer toujours plus de postes - donc réduire le droit à
l’éducation des jeunes - et en finir avec le collège pour tous. Pour justifier son discours, il se félicite des progrès accomplis mais la FCPE ne constate, chiffres à l’appui, que des
régressions des conditions d’enseignement et de vie à l’Ecole depuis son élection.
Y a-t-il eu progrès dans le taux de scolarisation des enfants de moins de trois ans ? Non,
celui-ci a été divisé par trois durant la mandature.
Y a-t-il eu progrès dans les résultats de la France aux enquêtes internationales ? Non, les
derniers résultats de l’enquête PISA montre une stagnation des résultats et un
creusement des écarts reproduisant et aggravant les inégalités sociales !
Y a-t-il eu progrès dans le remplacement des enseignants absents ? Non, la continuité du
service public d’éducation est moins bien assurée dans le premier comme dans le second
degrés !
Y a-t-il eu amélioration des rythmes scolaires ? Non, les élèves ont depuis 2008 le plus
mauvais des rythmes, ce que tout le monde reconnaît maintenant, avec des journées de
classe bien trop longues, sans toujours avoir le temps de déjeuner !
Y a-t-il eu progrès dans la formation des enseignants ? Non, sous prétexte d’un
allongement factice de cette formation, elle a perdu tout caractère professionnel, les
enseignants ne sont plus formés à la pédagogie, à la psychologie de l’enfant et de
l’adolescent…
Mais au fait, était-ce bien le président de la République qui parlait ?
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